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Naissance de la cold wave et du rock gothique

Groupe anglais formé à Manchester en 1976 et composé de Ian Curtis (chant, textes), Peter Hooke (basse), Bernard Sumner (guitare) et Stephen Morris (batterie).

En plus de sa musique avant-gardiste, Joy Division se distingue par la personnalité très électrique de son leader vocal, fasciné par la poésie, la littérature et le glam rock.


Après quelques concerts punk sous les noms de Stiff Kittens et Warsaw, ainsi qu'un EP d'entrée plutôt dynamique (An ideal for living), Joy Division signe chez Factory et dévoile son premier album, Unknown pleasures, en 1979. Premier classique entre post-punk et cold wave dont le mixage, alors peu apprécié des membres du groupe, contribue à le démarquer des productions plus brutes de l'époque ("Disorder", "She's lost control"). La bande lance avec Siouxsie & The Banshees ce que les médias nomment déjà de "rock gothique" : une musique plus sombre, peu chargée et faisant la part belle à des textes forts autant que travaillés.

Bien qu'il n'y figure pas, le single plus pop "Love will tear us apart" annonce en 1980 le second album du groupe, Closer. Un disque résolument noir, cold wave qui laisse davantage la place aux synthétiseurs et aux lignes de basse ("Heart and soul") tout en préservant un certain minimalisme. Deuxième classique, surtout pour le mouvement gothique qui en fait généralement son disque incontournable avec Pornography de The Cure.
La sortie de Closer sera tristement marquée, la veille de la première tournée américaine de JD, par le suicide de Ian Curtis.

Plus de trente ans après Unknown pleasures, l'empreinte de Joy Division demeure et se ressent toujours aujourd'hui - particulièrement sur la scène britannique actuelle.


Morceaux choisis :

 

http://www.youtube.com/watch?v=NIqapm1W8RM


 

 

 

 


Discographie sélective :

An ideal for living (EP) - 1978
Unknown pleasures - 1979

#71 UK / #1 Nouvelle-Zélande
Transmission (45T) - 1979

#2 Nouvelle-Zélande
Love will tear us apart (45T) - 1980

#13 UK / #1 Nouvelle-Zélande
Closer - 1980

#6 UK / #3 Nouvelle-Zélande
Still - 1981

#5 UK / #3 Nouvelle-Zélande / #33 Suède
Atmosphere (45T) - 1988

#1 Nouvelle-Zélande
Substance - 1988

#7 UK / #146 USA / #15 Nouvelle-Zélande / #25 Pays-Bas

 


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L'un de ces groupes cultes auxquels je n'ai jamais vraiment accroché, au-delà d'une poignée de morceaux ("Heart & Soul", "Isolation", "Disorder", etc.). Pourtant j'ai une affection toute particulière pour le mouvement post-punk (en témoigne mon topic sur le sujet), j'ignore donc pourquoi j'aime Joy Division juste sans plus.

 

Intrigués par les descriptions dans la presse de la musique de Joy Division mais sans jamais avoir entendu une seule de leurs compositions, les membres de Talking Heads avaient composé "The Overload" (1980) qui voulait se rapprocher du style du groupe anglais conformément aux descriptions. J'adore absolument ce morceau.

 

 

 

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Chouette morceau, merci pour le rappel.

Ce qui est aussi intéressant est de restituer le contexte avec toute la scène de l'époque, très riche. D'un côté le punk des Buzzcocks et de l'autre, les petits nouveaux à la A Certain Ratio, piochant par ailleurs énormément dans ce que l'on appellera rapidement la musique black. Des influences qu'on retrouvait dans les années 60 avec notamment les Doors mais qui se sont ensuite presque complètement épuisées.
Le catalogue de Factory avait tout de même de la gueule.

Joy Division était sans doute le groupe le moins technique, le plus minimaliste, à la fois dans la composition et dans la manière d'appréhender la musique.
Les petits Français de Marquis De Sade (eux aussi très influencés par la musique Noire) avaient par exemple un niveau très nettement supérieur. JD s'est sûrement surtout différencié par le caractère plus sombre de sa musique, ainsi que par les textes, probablement le traitement des percus aussi. Bauhaus, qui a essayé de reproduire plus ou moins les mêmes ambiances, n'a par exemple pas la même substance émotionnelle ("Terror couple kill colonel" / "She's lost control") ; on sentait vraiment le désespoir et la désillusion chez Ian Curtis, une jeunesse déjà perdue, quelque chose d'intense même si c'est peut-être subjectif.

J'ai eu un mal fou avec Closer en découvrant ce groupe ; sorte d'album en deux parties dont la seconde ne laisse passer aucun rayon de lumière. Le final sur "Decades" est la plus grande chose que je retiendrai de la new / cold wave, même si les synthés ont un peu vieilli en route.

:maitre:

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