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Rock alternatif • This Is What You Get  

25 membres ont voté

  1. 1. Tes groupes ou artistes préférés sont...?

  2. 2. Parmi ces hits alternatifs, tes préférés sont...?

    • Losing My Religion (R.E.M.)
    • Smells Like Teen Spirit (Nirvana)
    • Teen Age Riot (Sonic Youth)
    • Where Is My Mind? (Pixies)
    • Creep (Radiohead)
    • Wonderwall (Oasis)
    • Hallelujah (Jeff Buckley)
    • Closer (Nine Inch Nails)
    • Black Hole Sun (Soundgarden)
    • Today (The Smashing Pumpkins)
    • Celebrity Skin (Hole)
    • Just Like Honey (The Jesus & Mary Chain)
    • I Am the Resurrection (The Stone Roses)
    • Girls & Boys (Blur)
    • Jeremy (Pearl Jam)
      0
    • Under the Bridge (Red Hot Chili Peppers)
    • Loser (Beck)
    • Stupid Girl (Garbage)
    • You Oughta Know (Alanis Morissette)
    • There She Goes (The La's)


Messages recommandés

ROCK ALTERNATIF This Is What You Get

 

 

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1. ERICA REBECCA’S WORD

 

Il n’en existe aucun. Non. Du moins d’après ce que je sais. Il n’existe aucun putain de topic sur ce forum qui est intégralement consacré au rock alternatif, à son histoire et à l’ensemble de ses artistes. Ok, il y a bien eu Les Années Grunge…, topic étiqueté Carlson classics, que j’avais bricolé en 2005, mais aucun ne semble embrasser avec précision l’ensemble de ce mouvement – car il s’agit bien d’un mouvement ! – si fondamental dans l’histoire du rock et de la musique en général et qui de son underground natal est parvenu à se hisser durant plus de dix ans au sommet, devenant LA référence en matière de rock. Enfin, le voilà, ce topic ! Ce topic dans lequel se retrouveront les critiques, commentaires divers, partages de vidéos, suggestions, conseils de découverte, etc. en matière de alt rock.

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2. HISTORY LESSON, PART. II

 

Bon, disons-le franco : je ne vais pas vous gaver avec une histoire ultra-détaillée et par conséquent – comme tout ce qui est ultra-détaillé sur le net – ultra-saoulante, en d’autres termes pas comme le topic Jim Morrison & The Doors, en gros, pour être clair. Nous irons à l’essentiel.

 

Premièrement, c’est quoi le rock alternatif ? Comme beaucoup de genres musicaux qui ont une durée de vie d’au moins vingt-trente ans, il est difficile de définir avec une précision millimétrique l’alt rock. Là aussi, nous nous tournerons donc vers l’essentiel : le rock alternatif est né à la fin des années 70, début années 80 dans les milieux indépendants anglo-saxons et découle du punk, du post-punk et de la new wave. Dans une acception plus actuelle, et que l’on lie directement aux années 90 et la mainstreamisation du rock alternatif, on entend un style conduit par des guitares plutôt lourdes, parfois distordues, et un grand sens mélodique, parfois teinté d’une vague forme de mélancolie.

 

Le terme englobe en réalité un ensemble très vaste de sous-genres qui ont germé tout au long des années 80 et 90 : le college rock (R.E.M., The dB’s, The Feelies, etc.), le shoegazing (My Bloody Valentine, Ride), le grunge (Nirvana, Hole, Pearl Jam), le style madchester (The Stone Roses, Happy Mondays), la britpop (Oasis, Blur, Suede), le hardcore punk (Hüsker Dü, The Replacements) mais aussi le rock industriel (Nine Inch Nails) ou le rock gothique new-wavesque (The Cure, Siouxsie & The Banshees). Dans un souci de clarté, nous n’aborderons pas ici l’alt rock d’inspiration new wave pour ne pas empiéter sur le topic Nobody Knows That I’m New Wave.

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3. YEAR ZERO

 

C'est vrai, il est plutôt compliqué de trouver LE disque qui ouvre la voie du rock alternatif, vu précisément la variété de styles qui se retrouvent sous cette bannière. Cependant, l’album Crazy Rhythms des Feelies (1980) peut certainement servir de point zéro : le son annonce clairement le rock alternatif et s’insère déjà dans une esthétique sonore « college rock/jangle pop ». R.E.M., par exemple, mais aussi les très indés Yo La Tengo, ou Luna, etc.

Passons maintenant, après ces brèves informations de chronologie et la tentative d’une définition très simple et forcément imparfaite, aux artistes qui ont marqué l’alternatif.

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4. L.E.S. ARTISTES

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R.E.M.

 

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Sous ses airs de ne pas y toucher, on a souvent tendance à oublier que R.E.M. est, au-delà du groupe qui a conquis le public avec les pop « Losing My Religion », « Everybody Hurts », « Shiny Happy People », un groupe fondamental dans le rock alternatif. La bande à Michael Stipe représente la facette college-rock/jangle pop du rock alternatif, et dans son genre, elle a balancé à la musique des albums magistraux : du premier essai Murmur (1983) à Document (1987), et jusqu’à, dans leur période plus mainstream, Automatic for the People (1992) et New Adventures in Hi-Fi (1996). Le groupe s’est séparé en 2011 après près de 30 ans de carrière discographique.

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It’s the End of the World as We Know It (And I Feel Fine) (1987)

 

 

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Sonic Youth

 

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Sonic Youth, c’est à la fois l'un des plus grands et plus influents groupes du rock alternatif et et indé. Dignes héritiers du Velvet Underground, les New Yorkais ont en trente ans de carrière distillé un rock noise absolument brillant, et sans être délaissés une seule fois par les critiques. Même si Sonic Youth ne connaîtra jamais de réel succès mainstream sur le long terme – et c’est probablement une excellente chose ! – le groupe a été cité comme influence majeure de Nirvana, Blonde Redhead, The Breeders, Pavement, Pixies, Placebo, Bloc Party, Electrelane, etc.

Considéré comme l’un des plus grands albums de tous les temps et comme le meilleur album des 1980s notamment selon Pitchfork, leur chef-d’œuvre s’intitule Daydream Nation (1988) et s’ouvre sur le légendaire « Teen Age Riot », hymne de toute la génération alternative. Suite à la séparation du plus alternatif des couples people Thurston Moore-Kim Gordon, le groupe est depuis 2011 plongé dans une pause dont on ne connaît pas l’issue.

 

100% (1992)

 

 

 

(voir le topic Sonic Youth pour de plus amples informations sur leur actualité)

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The Replacements

 

À l’origine groupe de hardcore punk, The Replacements ont évolué dés leur troisième album, le parfait Let It Be (1984) vers un son qui annonce le rock alternatif des années 1990. Let It Be et Tim (1985), deux des plus grands albums de tous les temps selon Rolling Stone, sont incontournables pour comprendre l’évolution du rock alternatif. Leur chanson « Left Of the Dial » est l'un des grands hymnes de l’identité alternative.

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Hüsker Dü

 

Le premier groupe d’un des pères spirituels de l’alt rock, Bob Mould, a également évolué dans le hardcore avant de basculer vers un son qui annonce le rock alternatif des 1990s. Hüsker Dü a signé dans les années 80 deux albums cruciaux – et doubles qui plus est ! – Zen Arcade (1984) et Warehouse : Songs & Stories (1987). Le groupe se sépare en 1988, Bob Mould se lance en solo et, cité par Kurt Cobain comme l’une de ses plus grandes influences, il connaît un succès plus mainstream avec son superbe second groupe : Sugar.

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The Jesus & Mary Chain

 

Tout comme Sonic Youth, les frères Reid font partie de la frange noisy du rock alternatif. Leur premier album, Psychocandy, paraît en 1985 et rencontre un succès critique considérable. Cité comme l’un de plus grands albums rock des 1980s, Psychocandy lance carrément une nouvelle mouvance au sein du rock alternatif. Le groupe, en plus du succès critique, vendra très bien chacun de ses albums, surtout en UK. En 1999, le groupe se sépare… Il se reformera huit ans plus tard.

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Pixies

 

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Plus encore que n’importe quel autre, Pixies est LE groupe culte par excellence du mouvement alternatif. Après quatre albums studios (Surfer Rosa, Doolittle, Bossanova, Trompe le Monde) et un EP (Come On Pilgrim), étalés de 1987 à 1991, le groupe se sépare et, à peine mort, est déjà ressuscité par Kurt Cobain qui le cite comme son influence majeure, au point même qu’il préfèrera toujours la musique des Pixies à la sienne et qu’il déclarera avoir voulu avec « Smells Like Teen Spirit » plagié les Pixies. Empreint d’un surréalisme lynchien et d’un son si particulier, les Pixies ont marqué au fer rouge le rock alternatif. Leurs chansons (dont le « Where Is My Mind ? » qui, bien que n’ayant jamais rencontré une sortie single, connaîtra une seconde vie grâce au film Fight Club, devenant un incontournable des soirées guitare au coin du feu) et leurs albums (presque tous étiquetés ‘one of the greatest albums of all time’) font partie de toute bonne cédéthèque ou de tout iTunes ‘rock’ qui se respectent. Le rock alternatif ne serait pas le rock alternatif si les Pixies n’avaient pas existé.

 

Where Is My Mind ? (Live)

 

 

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Soundgarden

 

On va dire qu’il est le plus alternatif des groupes de métal. Teinté de grunge, le groupe du vétéran du grunge et de l'alt rock Chris Cornell a marqué le début des années 1990 avec au moins deux excellents albums : Badmotorfinger (1991) et, surtout, Superunknown (1994) porté par les singles « Black Hole Sun » et « Fell On Black Days ».

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Red Hot Chili Peppers

 

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On ne présente plus ce groupe très connu du mainstream. Si les Californiens ont débuté leur carrière avec un funk-rock anecdotique avec ni plus ni moins que le mythique George Clinton comme parrain, c’est bien avec un rock alternatif, sous l’impulsion du nouveau et très jeune guitariste John Frusciante, qu’en 1989 le groupe va commencer à se faire connaître… avant de sortir une perle, en 1991, un des gros albums-clefs du rock 90s : Blood Sugar Sex Magik… et huit ans plus tard, de remettre le couvert avec un son alt plus pop : Californication.

 

Under the Bridge (1991)

 

 

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My Bloody Valentine

 

Une durée de vie très courte aura suffi à My Bloody Valentine (du nom d’un sombre slasher adulé par Tarantino datant de 1981) a marqué les enfants du rock. Emmené par Kevin Shields, le groupe distille un son shoegazing dont lui seul à le secret : leur deuxième et dernier opus, Loveless (1991), est vingt ans après sa sortie encore et toujours l’indétrônable Album du courant shoegazing et l’un des plus grands disques de tous les temps selon d’innombrables magazines de référence. L’album s’achève sur une pièce de six minutes, « Soon », acclamé par le très influent Brian Eno (artiste électronique, avant-gardiste, théoricien de la musique, et producteur de David Bowie, U2, ou plus récemment Coldplay) qui a vu en ce morceau l’avenir de la pop.

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Nirvana

 

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On ne présente plus Nirvana. Souvent adulé, mais aussi parfois décrié par les fans de rock alternatif de souche comme étant le groupe qui eût bradé le vrai son ‘grunge’ et comme étant le groupe qui s’est inspiré, jusqu’à frôler le plagiat de nombreux groupes alternatifs qui, eux, sont restés dans l’ombre, Nirvana est et reste un groupe mythique. D'ailleurs si on situe l’Âge d’Or du rock alternatif au début des années 1990, c’est aussi et peut-être même surtout grâce à Nirvana. Le groupe a permis d’offrir une audience plus large à la scène alternative, au point de devenir le genre référence du rock dans les années 1990. Au delà de cet aspect, Nevermind (1991) et In Utero (1993), portés par le son et la personnalité à fleur de peau de Kurt Cobain, sont et resteront des classiques indémodables et indispensables du rock.

 

About a Girl (MTV Unplugged) (1994)

 

 

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The Smashing Pumpkins

 

Porté par le génial Billy Corgan, les Smashing Pumpkins ont dans les années 1990 marqué le rock alternatif grâce à au moins trois coups de maître : Siamese Dream (1993) – un des meilleurs disques alt rock des 90s ; Mellon Collie and the Infinite Sadness (1995) – magistral double-album qui s'apparente presque à une synthèse de l’ensemble des sous-genres de l’alt rock et qui annonce son futur ; et Adore (1998) – sublime album d’une profonde mélancolie et teinté d’électronique qui, comme l’avait déjà fait le Ok Computer de Radiohead (1997), affirme bel et bien que l’avenir de la musique, qu’elle soit pop ou rock passera par l’électro. Doté d’un son alternatif qui puise ses racines aussi bien dans le psychédélisme, le gothique, le shoegazing que dans la dream pop, les Smashing Pumpkins ont offert une musique puissante et à fleur de peau, reconnaissable entre mille. Le groupe s’est séparé en 2000, avant de revenir avec deux nouveaux opus, l’un en juillet 2007, l’autre en juin 2012, et de nombreux EPs.

 

(voir le topic The Smashing Pumpkins, dans la partie actualité des stars, pour de plus amples informations)

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Pearl Jam

 

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Rescapé du mouvement grunge, le groupe originaire de Seattle Pearl Jam a débuté sa carrière d’une exceptionnelle manière avec trois très bons albums : Ten (1991), Vs. (1993) et Vitalogy (1994). Après avoir enchaîné les albums de bonne facture, le groupe a néanmoins montré quelques signes de fatigue ces dernières années, notamment sur Backspacer (2009), en offrant un son certes plus mature, mais moins convaincant. Pearl Jam reste cependant un des grands groupes du rock contemporain encore en activité et chacun de leurs albums et chaque tournée sont entendus avec un très large intérêt et une grande impatience par les critiques et les millions de fans.

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PJ Harvey

 

Si l’on associe souvent au rock l’image de la masculinité, de nombreuses femmes ont réussi à imposer leur marque au sein du rock, et dans ce qui nous occupe ici le rock alternatif : c’est le cas de Kim Gordon (Sonic Youth), Kim Deal (Pixies, The Breeders), Liz Phair, Courtney Love, Alanis Morissette, Fiona Apple, Tori Amos, Shirley Manson (Garbage), des groupes riot grrrl (Babes in Toyland, L7, Bikini Kill) ou encore de PJ Harvey. L’Anglaise a d’ailleurs toujours été quelque peu à la marge d’un mouvement bien défini, préférant rouler sa bosse comme elle l’entend. C’est cependant sous la houlette du grand producteur de rock alternatif Steve Albini (ex membre de Big Black) qu’elle sortira son superbe Rid of Me en 1993. Depuis le début des années 1990, PJ Harvey propose un rock teinté d’inspirations diverses (blues, punk, électronique, folk). En 2011, elle sort Let England Shake, son huitième album, et reçoit un accueil critique absolument exceptionnel, faisant d’elle définitivement l’une des artistes féminines les plus talentueuses de sa génération.

 

(voir le topic PJ Harvey pour de plus amples informations)

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Nine Inch Nails

 

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Roi du rock industriel, Trent Reznor est aujourd’hui l’un des artistes rock les plus respectés et est considéré comme l’un des artistes les plus importants et les plus influents de tous les temps. Admiré par David Bowie, Bob Ezrin, Marilyn Manson, Steven Wilson ou encore Timbaland, Trent Reznor et son groupe ont écrit quelques-unes des plus belles et des plus violentes pages du rock alternatif. Le chef-d’œuvre incontesté s’intitule The Downward Spiral (1994), d’une noirceur et d’une agressivité absolument magistrales.

 

Wish (1992)

 

 

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Hole

 

On se souvient probablement plus facilement de Courtney Love, artiste délurée et veuve de Kurt Cobain, que de son groupe Hole. Pourtant, Hole a marqué le rock alternatif avec des albums de bonne facture et en particulier, Live Through This (1994) à l’inspiration power pop et grunge que Rolling Stone et le TIME Magazine classent parmi les plus grands albums de tous les temps. Au-delà des frasques, Courtney Love a offert au monde une musique d’une grande authenticité, porté par des textes, tantôt mélancoliques, et dotés d’une poésie et d’une force tout à fait poignantes, tantôt un peu plus légers, et reflétant à merveille l’éternel révolte adolescente.

 

Celebrity Skin (1998)

 

 

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Blur

 

L’une des grandes figures du rock anglais de ses vingt dernières années, Blur a balancé un son britpop frais tout au long des 1990s. On se souvent aisément des sautillants « Girls & Boys », « Song 2 » et autres « Charmless Man ». Le groupe se sépare en 2003 après un très bon Think Tank, avant de se reformer en 2009 pour une série de prestations live et peut-être un nouvel album en préparation.

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Oasis

 

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Éternels rivaux de la bande de Damon Albarn, Oasis a au moins écrit deux albums-clés des 1990s : Definitely Maybe (1994) et (What’s the Story) Morning Glory ? (1995). Si les plus optimistes voyaient en la joyeuse équipe des frères Gallagher les héritiers des Beatles, il a été ennuyeux de constater que tout au long de leur carrière, les membres d’Oasis n’ont pas réussi à réitérer l’excellence des deux premiers efforts studio. Ainsi de 1997 à 2008, les Gallagher nous ont offert tout au mieux des albums de bonne facture, et même parfois des albums franchement très moyens (Heathen Chemistry, 2002).

 

Wonderwall (1995)

 

 

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Radiohead

 

En 2012, Radiohead est l’un des rescapés du mouvement alternatif, même si le son de Thom Yorke et de sa bande a tellement évolué depuis Pablo Honey (1993) et The Bends (1995) qu’il n’a peut-être plus grand-chose à voir avec le rock alternatif d'hier. Néanmoins, même sur l’électronique The King of Limbs (2011) ont entend encore de bons vieux accents de cette bonne vieille époque alternative.

 

(voir le topic Radiohead, créé par Jig of Life dans la partie critiques, pour de plus amples informations)

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Beck

 

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Le cowboy solitaire du rock alternatif est aussi, au même titre qu’un Bowie, un véritable caméléon du rock. Qu’il pioche dans les tiroirs variés du folk rock hippie, du grunge sludge, du hip-hop oldschool, de l’electro-funk sexy, de la bossanova ensoleillée ou de la pop française des années 70, Beck arrive à ravir ses fans depuis le début des années 1990 avec une musique à chaque fois inédite. Fils de Bibbe Hansen, l’une des sombres égéries d’Andy Warhol, Beck s’est principalement illustré ces dernières années dans la production pour Thurston Moore, Stephen Malkmus & The Jicks, ou Charlotte Gainsbourg.

 

Loser (1993)

 

 

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Garbage

 

Fondé par Butch Vig, le producteur du Gish des Smashing Pumpkins (1991), du Nevermind de Nirvana (1991), ou encore du Dirty de Sonic Youth (1992), Garbage a balancé de 1995 à 2005 un rock alternatif, fait d’influences diverses et de bidouillages électro. En 2012, le groupe nous sert un nouvel effort studio intitulé Not Your Kind of People.

 

(voir le topic créé par Shiva* dans la partie Rock, Folk, Indé pour de plus amples informations sur l'actualité du groupe)

 

 

 

 

 

 

 

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Autres artistes : The Feelies, Big Black, The dB's, Violent Femmes, Let's Active, The Cure, The Smiths, Throwing Muses, Meat Puppets, Mission of Burma, Dinosaur Jr., Green River, Jane’s Addiction, Screaming Trees, The Vaselines, Mudhoney, Mother Love Bone, Primal Scream, The Wedding Present, The Stone Roses, The La’s, The Afghan Whigs, Suede, Alice In Chains, Mad Season, Slint, Sugar, The Breeders, Belly, Guided by Voices, Blind Melon, Frank Black, Jeff Buckley, Pavement, Liz Phair, Alanis Morissette, Foo Fighters, etc.

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The La’sThere She Goes (1988)

 

 

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The Stone RosesWaterfall (1989)

 

 

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Alanis MorissetteYou Oughta Know (1995)

 

 

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Merci pour ces vid's, gbg.

 

 

Hop hop, vite fait, je vais parler de trois ‘hidden treasures’ que je... vénère…

 

THE BREEDERS – POD

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On commence par Pod (1990) des Breeders, premier album du groupe de Kim Deal, à l’époque encore bassiste des Pixies. Si on est doté d’une bonne mémoire et qu’on a toujours manifesté un intérêt pour l’alt rock, on se souviendra probablement du sautillant « Cannonball », premier single extrait de Last Splash (1993) et second album de groupe. Sur Pod, il n’y a cependant pas de titres radio-friendly ; la production typique de Steve Albini (qui a aussi produit Nirvana, Pixies, PJ Harvey, The Stooges, etc.) a ce côté écrasant dans le son, artisanal, brut, une sensation de rage contenue avec une voix et des instrument presque étouffés. Albini, c’est certes un des plus grands producteurs du rock mais son style, on aime ou on aime pas. Perso, je dois avouer que je ne suis pas nécessairement un adepte invétéré. Cela dit, au-delà de la prod, les morceaux se suffisent à eux même. Douze putain d’excellents titres, souvent très barrés, doté d’une ambiance unique : parfois tragiques (ces cordes plaintives sur « Oh ! »), parfois plus pop (« Fortunately Gone », « Only in 3’s »), parfois plus rock (« Lime House », « Hellbound »), souvent construit autour d’une rage contenue, brute, intacte, pure (« Doe », « Glorious », « Opened »). Et je ne parle même pas des fantastiques « Iris », « Metal Man », de « When I Was a Painter » ou de la reprise barrée (et exceptionnelle) du « Happiness Is a Warm Gun » des Beatles. C’est vraiment un album pour la fameuse île déserte… Géant de bout en bout. Pour info, il s’agissait aussi d’un des albums préférés de Kurt Cobain.

 

Iris

 

 

 

 

SUGAR – COPPER BLUE

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Sugar a vendu bien, bien plus avec ce disque que les Breeders avec Pod, ce n’est donc pas vraiment un trésor caché. Pourtant, bien que Sugar de 1992 à 1994, avec deux albums et un EP, ait bien vendu et s’est bien classé dans les charts du monde, le groupe a finalement mal passé franchi le cap de cette bonne vieille postérité. Aujourd’hui, on se souvent plus du premier groupe de Bob Mould, Hüsker Dü (fondamental dans la création du son alt –rock mais pas vendeur) que de son second groupe, Sugar (au succès critique et commercial instantané, mais moins essentiel dans l’émergence du mouvement).

Copper Blue, premier disque du groupe, est peut-être aussi le meilleur. Assez frais et joyeux, ce qui est plutôt rare pour du Mould, l’opus est truffé de bout en bout de morceaux puissants et très mélodiques au charme immédiat : c’est le rock alternatif, à l’époque de son âge d’or, dans toute son excellence ! D’ailleurs, j’aurais du mal à concevoir qu’on puisse prétendre aimer le rock alternatif et ne pas aimer Sugar ; c’est dans mon esprit à la limite de l’incompatible.

 

(pour info : les deux albums et l’excellent EP ont bénéficié en mai et juin 2012 d’une superbe réédition deluxe ‘double-cd et dvd’)

 

If I Can’t Change Your Mind

 

 

 

 

THE VASELINES – ENTER THE VASELINES

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The Vaselines, c’est un sombre et excellent groupe écossais qui est surtout connu comme étant LE groupe préféré de Kurt Cobain (à nouveau lui ! - il tenait en effet un cahier dans lequel étaient notés ses disques et artistes favoris, ses influences, et n'hésitait pas à s'afficher avec l'un ou l'autre tee-shirt d'un de ses groupes préférés). Si Kurt vouait une admiration au Pixies au point, selon ses dires, d’essayer de les plagier, il ne se risquera pas à cet exercice avec les Vaselines, préférant tout simplement les reprendre tout au long de sa carrière avec Nirvana… Ainsi, « Son of a Gun », « Molly’s Lips » ou « Jesus Wants Me for a Sunbeam », c’est les Vaselines !

Enter the Vaselines (2009) est en fait une compilation deux cd du groupe : le premier cd offre l’intégralité de la disco du groupe (qui tient sur 19 titres : un album et deux EP’s) et le second cd, des démos et des lives. En 1992 était déjà paru une compilation similaire des EP’s et de l’album intitulée The Way of the Vaselines : A Complete History. Produit sans des moyens financiers énormes, il y a ce côté artisanal assez irrésistible chez le groupe qui nous offre des superbes mélodies pop sur des guitares noisy, ou encore reprend un morceau dance-house 80s dans une version minimaliste et alternative (le délicieux « You Think You're a Man »). Dans le genre ‘hidden treasure’, les Vaselines, c’est ce qu’on fait de mieux.

 

(le groupe s'est reformé dans les années 2000 et a sorti un nouvel album: Sex with an X)

 

Jesus Wants Me for a Sunbeam

 

 

 

Et j’aurais pu également parler des Throwing Muses, de Belly, des dB’s, et tous les autres, etc. etc. etc. autant de groupes que j’adore et qui font partie d’un panthéon personnel…

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Héhé welcome back Casablancas. Où étais-tu passé?

En effet, quand je suis de passage sur CIF, j'essaie au moins de préserver cette patte Rebecca. ; )

 

Le topic est conçu pour deux types de CIFeurs: les novices en rock alternatif qui bien qu'ils s'y connaissent peu, ont envie de découvrir un minimum ou un maximum ou tout simplement de discuter de ce qu'ils connaissent (d'où l'accent mis sur les gros groupes), mais le topic s'adresse aussi aux plus connaisseurs d'entre nous (d'où un volet consacré aux groupes plus méconnus, mais tant autant essentiels: Hüsker Dü, The Replacements, Vaselines, etc.)

 

Dans tous les cas, on ne voudrait pas laisser croire que le rock alternatif est mort !

 

Le-gend

http://www.youtube.com/watch?v=WNAAqvsJnwE

 

... avec ce sample judicieux des Clash!

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Héhé welcome back Casablancas. Où étais-tu passé?

En effet, quand je suis de passage sur CIF, j'essaie au moins de préserver cette patte Rebecca. ; )

 

Tu as bien raison.

Je suis passé à autre chose mais un article sur Blur m'a renvoyé sur CIF et donc j'ai repris connaissance de l'existance du site et de son forum légendaire.

Suis content de voir que quelques piliers sont toujours là (et sans changer de pseudonyme en plus !)

 

Continue comme ça, à faire profiter de ton bon goût musical.

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D'ailleurs, au-delà de la question d'appréciation personnelle, Garbage représente pour moi LE groupe alternatif des années 90 tellement il est le symbole d'une époque (repères graphiques et musicaux).

Les Breeders c'était de la balle... ça a dû avec Pixies et Sonic Youth pas mal influencer les groupes comme Big Soul ou Nada Surf, assez représentatifs de cette époque également.

 

Un groupe (enfin groupe... comme Nine Inch Nails quoi) qui est mort dans l'oeuf : Babylon Zoo. Énorme succès commercial à l'époque avec le single "Spaceman" alors que le style proche du rock indus ne s'y prêtait pas tellement. Mort du projet après un deuxième album plus glam et moins réussi au début des années 2000.

 

The Vaselines :crazylove:

Ceux qui aiment mon avatar penseront forcément à Cake par rapport à ce topic. :mrgreen: Je posterai les Cranes plus tard. Dans les plus connus il y a les Cranberries aussi. Dans les chevelus : Silverchair.

 

J'ai oublié Lush. Leur album Spooky est une perle à écouter absolument, surtout si on aime Jesus & Mary Chain, Curve ou My Bloody Valentine.

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D'ailleurs, au-delà de la question d'appréciation personnelle, Garbage représente pour moi LE groupe alternatif des années 90 tellement il est le symbole d'une époque (repères graphiques et musicaux).

 

Une réflexion assez intéressante qui mériterait d'ailleurs une petite explication. ;o)

 

Moi, à l'inverse, j'avais écrit dans une chronique que je considérais Garbage, avec le recul, comme finalement un groupe mineur du mouvement alternatif - ce qui d'ailleurs t'avais déplu il me semble. ^^ Enfin, quand je dis "mineur", c'est toute proportion gardée: j'entends: pas parmi les 15-20 groupes les plus influents dans le rock alternatif.

 

 

...

 

 

Il serait sympa de poster son top 5-10 perso de ses albums et artistes préférés issus du rock alternatif.

 

 

 

Un p'tit Cocteau Twins, période tardive: "Bluebeard".

 

 

 

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Excellent topic Rebecca! Très informatif et bien construit, comme d'habitude.

Moi qui ne savais plus trop quoi écouter dernièrement, je pense que j'ai largement de quoi maintenant (surtout que je ne connais pas la moitié des albums "clés" cités ci-dessus). Sinon, en ce qui me concerne, Nirvana et ensuite Radiohead, sont les deux groupes qui m'ont permis de découvrir le rock alternatif dans les 90's. Je posterai mon top 5 albums et artistes alt quand j'aurais un peu plus de temps devant moi.

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Oui mais ça, ça vient peut-être du fait que le dernier album t'a déçu, car remis dans son époque, Garbage était un monument. Commençons par le moins important : le visuel. Deux parts distinctes : un côté plutôt crade dans les clips, et un autre plus glam sur les pochettes (avec évolution dans un style de montage très moche et kitsch, relatif à cette époque). Je ne m'attarderai pas sur ce point car il n'est pas très intéressant, donc pour aller à l'essentiel, Garbage a totalement ouvert les champs d'un rock ouvertement basé sur de l'électro, là où auparavant c'était très underground et peu répandu car peu apprécié.

Ce n'est peut-être qu'un hasard, mais c'est après le premier album de Garbage que des groupes comme Nine Inch Nails ou Marilyn Manson ont commencé à vendre. On ne peut pas minimiser l'influence non plus (succès commercial ou non) : Smashing Pumpkins (Adore), Babylon Zoo, Bowie...

 

Dans le son, Garbage a tout fait : post-grunge, électro, pop, rock, shoegaze, trip hop... Aucun groupe ne s'est à mon sens autant imprégné de son époque. Si je conçois que le dernier album peut paraître fade ou sans grand intérêt, j'aurais du mal à comprendre qu'on en dise de même pour les deux premiers. Après la vague grunge entamée par Nirvana, L7 (à rajouter dans la liste tiens) ou Pixies, la vague du rock électro (loupée par Curve) a été lancée par Garbage, dont le premier album se retrouvait le cul entre deux chaises (influences électro, shoegaze et post-grunge, très proche de Jesus & Mary Chain parfois).

 

Mon appréciation du groupe pèse forcément dans la balance, mais je ne sais pas, j'ai l'impression que Garbage a décomplexé et vulgarisé le genre. Même aujourd'hui : quand on entend le quatrième album de Muse, Meds de Placebo, Indochine, l'évolution de New Order ou de Depeche Mode, ça se colle parfaitement à ce qu'a fait ce groupe qui me semble sous-estimé à cause de son succès (relatif) et de son rapprochement parfois un peu grossier avec Curve.

Et enfin : Butch Vig. LE mec qui a participé aux albums les plus remarqués du rock alternatif. C'est son son, sa griffe, et c'est aussi en partie grâce à lui que Nirvana a rencontré un tel accueil. En terme technique, ne pas oublier la petite révolution que fut Version 2.0 (avec ses 200 samples / loops par morceau, protools etc.).

Et Shirley évidemment... quand même... :throb:

Mais encore une fois, mon amuuuuuuuuuuur pour Garbage m'aveugle peut-être. :mdr:

 

Sinon, je pense que Metallica (qui n'a pas fait de metal dans les années 90) et Marilyn Manson ont tout à fait leur place ici (d'autant plus qu'il y a NIN), non ? Et Deftones ? Simple question, car ces groupes sont assez difficiles à classer mais répondent tout de même, enfin en partie, à ce que peut représenter le rock alternatif.

Je ferai mon classement après, mais t'as bien fait de citer Cocteau Twins !

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Sur le statut « mineur » (à nouveau tout est relatif, je devrais dire « non-majeur » ^^), c’est quelque chose auquel j’avais déjà pensé bien avant Not Your Kind of People. D’ailleurs que ce dernier album ait à mes yeux été intéressant ou non, ça n’aurait pas changé ma 'perception' du groupe.

 

Merci en tout cas pour cet éclaircissement. C’est une vision intéressante ; même si je ne la partage pas complètement (notamment sur le point essentiel ;o) ), je ne peux que te rejoindre sur une série d’autres aspects. La qualité des deux premiers albums tout d’abord (même si ils ont plutôt vieilli) ; à l’inverse, à partir de Beautiful Garbage, ça a commencé a vraiment dérapé. Également sur l’impact très probable que Garbage a eu sur la mainstreamisation de l’électro dans le rock, et – et cela j’en parle d’ailleurs dans le premier message – sur cette faculté toute personnelle de créer un son personnel tout en mélangeant/collant sur un album des influences extrêmement diverses.

 

 

 

Petit coup de projo sur…

 

 

« Jeremy » de Pearl Jam

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Pearl Jam a été fondé sur les cendres de quelques très bons groupes grunge de Seattle (Green River, Mother Love Bone, etc.). Avant leur premier album, le prodigieux Ten (août 1991), les membres du groupe étaient déjà connus du milieu. En janvier 1991, Eddie Vedder (chanteur, parolier et parfois compositeur) est donc dans une phase d’écriture… c’est là qu’il tombe sur le journal du matin et sur l’histoire d’un jeune ado de 16 ans, un certain Jeremy Wade Delle, qui s’est tiré une balle en classe, devant les yeux de sa prof et des autres élèves. Vedder est touché par l’histoire et ressent le besoin d’en faire une chanson. Cette histoire, couplée au souvenir de Vedder d’un drame similaire dans son ancienne école, a conduit à la chanson « Jeremy ». Encore aujourd’hui, « Jeremy » est probablement avec « Daughter » l’un des plus grands singles de Pearl Jam et une parfaite illustration de la ‘révolte adolescente’ qui est intrinsèquement liée au rock alternatif – « All the rage. Angry young rockers like Pearl Jam give voice to the passions and fears of a generation » titrait à l’époque le TIME Magazine.

 

En spoiler, le poignant clip vidéo de « Jeremy » : un clip touché par la controverse, mais également considéré comme l’une des plus grandes vidéos de tous les temps par de nombreux magazines spécialisés.

 

 

 

 

 

 

 

Un point qui n’a pas encore été abordé ici, et sur lequel, pourtant, on pourrait disserter longuement, c’est l’existence d’un cinéma alternatif. Tout comme il existe un cinéma lié au psychédélisme dans les années 60, un autre lié aux punks dans les 1970s, il existe un cinéma de la génération alternative : c’est dire l’impact de l’alt rock sur une culture contemporaine, et plus précisément sur ce qu’on appelle la « génération X ». Tout comme le psychédélisme et ses hippies, son ‘antithèse’ avec les punks et le retour à une forme de primitivité musicale suite aux désillusions d’une génération d’abandonnés, le rock alternatif est LA musique qui définit une génération entière. Un packaging si complet (musique, cinéma, littérature, art) ne caractérise pas chaque décennie ; ainsi, une telle symbiose artistique n’a pas vraiment existé dans les années 2000, du moins à une échelle visible, et ne semble pas s’être réveillée depuis.

Le cinéma alternatif, donc…

On pense bien sûr à Singles de Cameron Crowe, à Wayne’s World, à 1991 : The Year Punk Broke, à Fight Club, à Lost in Translation (peut-être l’un des derniers vrais films de la grande époque alt), etc. On pense aussi à différentes sitcoms (Simpsons, Beavis and Butt-head, Daria, etc.)

 

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Je voudrais attirer l’attention sur… Lost Highway (1997) de David Lynch. A l’époque, Lynch a 50 ans et il prend vraiment conscience – en tout cas il l’affiche – de l’influence qu’il a eu une frange du rock alternatif : l’exemple peut-être parfait, c’est son influence sur les Pixies, et leurs imagerie et textes surréalistes, qui reprendront d’ailleurs la chanson « In Heaven » issue du premier film de Lynch, le mythique et glauque Eraserhead (1977) – chanson également reprise par une foule d’artistes issus de l’alternatif, côté industriel et gothique. Bref, avec Lost Highway qui affiche une délicieuse bande originale faite de Smashing Pumpkins, Nine Inch Nails, David Bowie et Lou Reed (deux des grands pères spirituels de l’alt rock), de Marilyn Manson qui apparaît d’ailleurs dans le film dans le rôle d’une porn star trash, ou encore… du groupe dream pop This Mortal Coil (Liz Fraser au chant) avec leur célèbre et superbe reprise de « Song to the Siren » de Tim Buckley (le père de Jeff donc).

 

Voici le superbe passage où Patricia Arquette et Balthazar Getty ont... un rapport charnel sur la plage, au son de « Song to the Siren ».

 

 

 

D’autres exemples de film ‘alt-rock’, tiens ?

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