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Feist - Metals


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  • 5 mois après...
Invité Disco Grenouille

J'étais au concert de Feist ce mercredi.

Le Zénith était dans sa configuration la plus petite, avec environ 3.000 places, et nous avons eu assez peur, étant donné qu'une heure avant le début du concert, nous étions 50 dans la salle (oui, oui, j'avais rien d'autre à faire que de compter ^^). Au final, la salle était pleine lorsque le concert a débuté, heureusement.

La première partie, M Ward, un artiste apparemment assez connu, nous a plus qu'énervé. Ce type est d'une froideur assez incroyable. Pas un mot pour le public, pas un regard, il se barre pendant 5 minutes à cause d'un petit problème technique, une attitude très agaçante. Quand on a l'opportunité de faire la première partie d'une grande artiste comme Feist, dans une grande salle, à Paris qui-plus-est, on savoure quoi, c'est la moindre des choses !

Bref,
Feist est arrivée sur scène à 20h30, avec ses trois musiciens et ses trois choristes. Quand on va voir un concert de Feist, on ne s'attend évidemment pas à voir un show qui pète de partout. Et pourtant, le décor de la scène était un des meilleurs que j'aie jamais vus. Une immense toile blanche était tendue au fond de la scène, de petites caméras étaient disposées sur la scène et filmaient les musiciens, et les vidéos étaient projetées en direct sur la toile. Mais tout l'intérêt du concept est que l'orientation des caméras était telle qu'elles filmaient la toile derrière en même temps. Une boucle infinie s'est donc mise en place, avec un film dans le film, etc. (C'est bon, vous avez... enfin... MatchPoint, tu as suivi ? ^^). L'idée est simple, mais le rendu est sublime, vraiment. Il y avait une terrible esthétique. Ajoutez à cela la classe et l'énergie débordante de Feist, bien sexy derrière sa guitare, et la qualité visuelle était là !

En ce qui concerne la qualité musicale, je n'ai pas grand chose à dire : c'était parfait. Vocalement, Feist est incroyablement juste, sans pour autant être en permanence dans le contrôle. Les nuances, la puissance, la douceur, l'interprétation étaient toutes au rendez-vous. Les arrangements des chansons mettent sur le cul, ça donne envie de se replonger dans le dernier album. Les anciennes chansons s'intègrent parfaitement dans la setlist, mention spéciale pour Mushaboom, complètement restructurée, beaucoup plus lente, presque méconnaissable, tout en restant autant tubesque.

Toutes les chansons que j'attendais ont été chantées, à savoir tout le dernier album (évidemment), et donc The circle married the line et Get it wrong, get it right, mais aussi My moon my man, I feel it all et la sublime Past in present. 2h10 de musique en tout !

La plus grosse surprise de la soirée restera l'absence du tube international 1.2.3.4. Cette absence confirme ce que je pensais de Feist : le succès de l'album précédent, et la récupération de la chanson par la publicité Apple, ne lui ont pas forcément plu (elle y a d'ailleurs fait référence en remarquant tous les iPhones en train de la filmer), et elle a voulu revenir à quelque chose de moins "Mainstream", ne pas se plier au diktat du succès. Même si j'aurais évidemment voulu entendre la chanson en live, cette prise de position m'a fait très plaisir.

Pour finir, Feist s'est montrée très communicative, fraîche et drôle, n'hésitant pas à descendre en fosse prendre l'appareil photo de quelqu'un, à remonter sur scène et filmer les musiciens et le public, avant de le lui rendre. J'ai passé un excellent moment, bien meilleur que ce que j'aurais pu imaginer, ce concert rentrant dans les meilleurs concerts auxquels j'ai assisté jusqu'à présent.

Voir des artistes pareils sur scène me ressource vraiment, me remet les pieds sur Terre, et me rappelle que malgré le climat musical plus que merdique dans lequel nous vivons, il y a encore des raisons d'être passionné par cet art.

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Invité Disco Grenouille

Sans vouloir te faire rager (mais non, mais non :P), Anti-Pioneer a été un des moments forts de la soirée, la version live est sublime. Mais de toute façon, on ne peut pas vraiment parler de moments forts, étant donné qu'ils l'étaient tous.

 

Et comme je l'ai dit, la setlist était parfaite, ce qui implique que So sorry était là. ^^

Un très beau moment, également.

 

Pour 1.2.3.4, elle a entamé les premières notes à la guitare durant le second rappel, sous les applaudissements du public, puis a explosé de rire et a lâché un "As if I was going to play it !" et a enchainé sur Intuition. J'ai trouvé ça énorme.

 

J'irai peut-être checker, pour M Ward, mais ce que j'ai vu de lui (malgré son immense talent de guitariste, c'est indéniable) ne donne vraiment pas envie de s'y intéresser.

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  • 1 mois après...
  • 3 semaines après...

Feist réédite son tout premier album Monarch: Lay Your Jewelled Head Down, paru initialement en 1999, avec une sortie prévue en vinyle. (à commander ici)

 

 

Monarch+%2528Lay+Your+Jewelled+Head+Down%2529.jpg

 

 

Tracklist :

 

01.

02. Onliest

03. La Sirena

04. One Year a.d.

05. Monarch

06. That's What I Say, It's Not What I Mean

07. Flight #303

08. Still True

09. The Mast

10.

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  • 2 ans après...
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