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Sofia Essaidi


wadoud

Messages recommandés

Il y a 5 heures, Jaguar a dit :

 FRANCE INTER  a fait  aujourd'hui une émission  de radio spéciale comédie musicale , avec  Sofia  Essaïdi comme invitée.

 

https://www.franceinter.fr/emissions/le-nouveau-rendez-vous/le-nouveau-rendez-vous-11-octobre-2018-0

 

Merci pour cette petite trouvaille ! L’emission était bien sympathique. J’aime le fait que Sofia ne renie jamais l’epoque Star Ac.

Elle peut être fière de l’artiste complète qu’elle est devenue. Danseuse, chanteuse, comédienne, les trois à des niveaux aussi élevés les uns que les autres.

Une vraie « comédienne musicale » le métier dont elle rêvait petite ?

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Une critique particulièrement élogieuse et très bien argumentée sur le magazine Agora Vox

L'article dit que ça pourrait mériter un Molière ? (ne nous emballons pas , mais là, ce serait le rêve  ...) 

La conclusion est intéressante.

https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/chicago-le-musical-par-excellence-208361

 

 

 

« Chicago » Le Musical par Excellence au Théâtre Mogador

 

Si l’impact du show en provenance de Broadway devait être apprécié à l’image de sa première soirée de gala à Mogador, le plébiscite serait d’emblée au rendez-vous et Les Molières s’apprêteraient à briller sans plus attendre.

    

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CHICAGO
© Theothea.com

    

Mais si, a contrario, le succès authentique devait se construire dans la durée, alors savourons cette période de suspens où d’évidence la qualité haut de gamme aura été choisie en mesure étalon pour cette création francophone ambitieuse et son style éminemment classieux privilégiant l’absence de décor dans la perspective de focaliser en priorité l’attention du spectateur sur l’interprétation et la performance des comédiens faisant osmose avec les arts du chant, de la danse et du théâtre.

« Bienvenue Mesdames et Messieurs, l’histoire que vous allez voir mêle corruption, meurtre, avarice, violence, escroquerie, adultère et trahison… » ainsi débute la narration en voix off du spectacle se pressant d’ajouter avec une distanciation humoristique signifiante : « … Toutes ces valeurs qui nous font chaud au coeur ».

    

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CHICAGO
© Theothea.com

   

Ainsi que de surenchérir à l’unisson dans la foulée : « Faut que çà Jazz » ! Alors ce ne sont pas les quatorze musiciens en place sur l’immense estrade en gradins au beau milieu du plateau qui réfuteront la filiation de cette mise en espace sobre à l’extrême puisque celle-ci est en provenance directe de la version originale made in Broadway 1996.

En effet, depuis maintenant plus de vingt années, la célèbre Comédie musicale Chicago triomphe, sans interruption, non seulement à New-York mais aura essaimé dans plus d’une trentaine de pays à travers la planète avec toujours la même exigence d’implication intuitive, transmise par Ann Reinking, véritable gardienne de l’œuvre créée par Bob Fosse, tout en supervisant personnellement la direction chorégraphique de cette nouvelle production à Paris.

 

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CHICAGO
Carien Keiser 
© Theothea.com

  

Trois des rôles principaux se partagent la défense d’une cause multi criminelle pour laquelle la rhétorique et le féminisme accompagnés d’une bonne dose d’opportunisme se disputeront l’impartialité contestable mais tellement dans l’air du temps que la relaxe ne pourra échapper aux deux héroïnes Roxie Hart et Velma Kelly sur le point de gagner, avec le concours habile et manipulateur de leur avocat Bill Flynn (Jean-Luc Guizonne), la compassion générale sévissant déjà en 1920 ainsi que, satisfaisant au goût du jour en 2018, la solidarité collective profondément symbolisée par le mouvement « Me too » devenu universel.

A Paris, Roxie est donc interprétée en star par l’impériale Carien Keiser alors que Velma l’est grâce à la sensitive Sofia Essaïdi jusque fin février 2019 et qu’au-delà ce sera la fougueuse Fanny Fourquez qui prendra le relais de leur rôle sulfureux commun.

 

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CHICAGO
Sandrine Seubille & Sofia Essaïdi 
© Theothea.com

  

Ces deux jeunes femmes, superbes performeuses jusqu’aux bout des ongles, se succédant ainsi au bout de six mois dans l’incarnation de Velma, étaient effectivement présentes lors de la présentation de presse d’ouverture s’affichant au diapason des deux mêmes extraits scénographiques ainsi comparés a parité de leurs talents respectifs.

Si donc au lancement du spectacle, la production Stage Entertainment prévoit prudemment cent représentations pour Chicago, il semble que, par cette succession annoncée, les prolongations puissent d’ores et déjà être envisagées jusqu’en fin de saison 18-19.

   

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CHICAGO
Sandrine Seubille & Fanny Fourquez 
© Theothea.com

  

D’ailleurs, ce Musical apparaît d’entrée comme l’un des meilleurs crus mis à l’affiche de Mogador ces dernières saisons et il y aurait fort à parier que cette programmation attirera un large public agrandi à celui dévolu plus habituellement au Théâtre et au Jazz.

photos © Theothea.com

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Il y a 8 heures, meletso a dit :

Je suis vraiment ravie pour ce spectacle ? un album avec les chansons  du spectacle en Français est prevu ou pas?  

Non ce n’est pas prevu, Stage Entertainment ne fait pas ça. 

 

Il y a 10 heures, Jaguar a dit :

Une critique particulièrement élogieuse et très bien argumentée sur le magazine Agora Vox

L'article dit que ça pourrait mériter un Molière ? (ne nous emballons pas , mais là, ce serait le rêve  ...) 

La conclusion est intéressante.

https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/chicago-le-musical-par-excellence-208361

 

 

 

Tout le mal que je lui souhaite, c’est un retour de tout ce travail accompli. J’croise les doigts pour les trophées de la comédie musicale et les globes de cristal. Ce n’ai que l’année prochaine et Chicago vient de commencer, mais elle le mérite ?

 

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Il y a 15 heures, normaaJ a dit :

Non ce n’est pas prevu, Stage Entertainment ne fait pas ça. 

 

 

Tout le mal que je lui souhaite, c’est un retour de tout ce travail accompli. J’croise les doigts pour les trophées de la comédie musicale et les globes de cristal. Ce n’ai que l’année prochaine et Chicago vient de commencer, mais elle le mérite ?

 

 

Et oui dommage, il n' y a jamais d'album  issus de leurs spectacles . L'idéal serait une captation  et un DVD , mais cela ne se fait pas non plus , il y a la magie du show en live et rien d'autre !

 

Reste à guetter les videos qui filtrent parfois sur le web ou les émissions de télé pour apercevoir quelques extraits. 

En plus de "Faut qu'ça jazz ", emblème du  spectacle et qu'on voit pour la promo, il y a plusieurs autres  morceaux que j'ai trouvé absolument fabuleux sur scène  et que j'adorerais voir de nouveau , car c'est passé si vite que j'en voudrais bien encore un peu ,  en particulier  le spectaculaire "Tango des taulardes" ( Cell Block Tango)  et aussi " Quand Velma se présente à la barre"  (When Velma Takes the Stand) , très sensuel, sans jamais aucune vulgarité , où Sofia danse  seule , merveilleusement bien, avec , comme accessoire une chaise et de  somptueuses chaussures argentées (mythique ! ? )

 

Je ne sais pas si on verra un jour ces extraits en video. Peut être quand le spectacle sera terminé ?

Sinon, je sens que je vais être obligé d'y retourner ....

 

Pour ce qui est d'un  Molière et/ou d'un Globe de cristal et, oui ce serait bien mérité ! Le spectacle a obtenu de multiples Awards à l'étranger, alors, pourquoi pas en France  .... Wait and see, again ! 

 

 

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Il y a 12 heures, Jaguar a dit :

 

Et oui dommage, il n' y a jamais d'album  issus de leurs spectacles . L'idéal serait une captation  et un DVD , mais cela ne se fait pas non plus , il y a la magie du show en live et rien d'autre !

 

Reste à guetter les videos qui filtrent parfois sur le web ou les émissions de télé pour apercevoir quelques extraits. 

En plus de "Faut qu'ça jazz ", emblème du  spectacle et qu'on voit pour la promo, il y a plusieurs autres  morceaux que j'ai trouvé absolument fabuleux sur scène  et que j'adorerais voir de nouveau , car c'est passé si vite que j'en voudrais bien encore un peu ,  en particulier  le spectaculaire "Tango des taulardes" ( Cell Block Tango)  et aussi " Quand Velma se présente à la barre"  (When Velma Takes the Stand) , très sensuel, sans jamais aucune vulgarité , où Sofia danse  seule , merveilleusement bien, avec , comme accessoire une chaise et de  somptueuses chaussures argentées (mythique ! ? )

 

Je ne sais pas si on verra un jour ces extraits en video. Peut être quand le spectacle sera terminé ?

Sinon, je sens que je vais être obligé d'y retourner ....

 

Pour ce qui est d'un  Molière et/ou d'un Globe de cristal et, oui ce serait bien mérité ! Le spectacle a obtenu de multiples Awards à l'étranger, alors, pourquoi pas en France  .... Wait and see, again ! 

 

 

C’est tellement dommage! L’idée d'une captation dvd aurait été sympa

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Un bel article dans le magazine "Sortir à Paris"

La comédie musicale Chicago à Mogador, notre critique

 

"Chicago" le musical à Mogador, Sofia Essaidi, Jean-Luc Guizonne et Carien Keiser

 

Véritable icône de Broadway où il est à l'affiche depuis plus de vingt ans à New-York, le musical "Chicago" a pris possession du Théâtre Mogador depuis le 18 septembre 2018, succédant à ainsi à la comédie-musicale "Grease". Le spectacle y sera à l'affiche toute la saison, jusqu'au au 30 juin 2019. Cette première adaptation française est réussie, drôle, mais surtout féministe.
 

L'adaptation française du mythique "Chicago", la nouvelle grosse production de Stage Entertainment, est arrivée au Théâtre Mogador (qui fêtera ses 100 ans en 2019) le 18 septembre 2018 et y restera la saison entière, jusqu'au 30 juin 2019.

"Chicago" a le record de longévité à Broadway (22 ans qu'elle n'a pas quitté l'affiche de New-York) et vient d'être reprise à Londres en mars dernier.

Airs jazzy, chorégraphies spectaculaires, modernité et ambiance « sulfureuse»... Le show tout en paillettes et en rouge à lèvres "Chicago" n'a pas pris une ride depuis l'adaptation en 1975 en musical d'une pièce de théâtre datant de 1926.

 

 

La comédie musicale Chicago à Mogador, notre critique

 

Devenu un film en 2002 où Catherine Zeta-Jones et Renée Zellweger incarnaient les rôles principaux, le musical de Bob Fosse et Fred Ebb revient sur le devant de la scène en France, sur la scène du théâtre spécialisé dans les comédies musicales, le Théâtre Mogador.

Un nouveau coup de maître pour Stage Entertainement qui a su rebondir au coup dur survenu il y a quelques années, quand son théâtre avait, en partie, brûlé, suspendant de fait son activité, la préparation du "Fantôme de l'Opéra".

L'histoire :

Au cœur des années 20, à Chicago, Roxie Hart, une artiste de cabaret, tue son amant. En prison, elle est confrontée à Velma Kelly, double meurtrière mais surtout, chanteuse de jazz et idole de Roxie. Grâce à un avocat doué – Billy Flynn – les deux femmes trouveront la voie de la liberté et celle du succès.

 

Notre critique :

Première surprise, dans cette version française de "Chicago", la star c'est l'orchestre qui trône au milieu de la scène, chose assez rare dans les mises en scène de comédies musicales (parfois l'orchestre est même relégué en fosse), et son chef, Dominique Trottein, qui prend un réel plaisir à le diriger. Orchestre d'où sort d'ailleurs une Sofia Essaïdi très féline dans une chorégraphie subtile avec quelques acrobaties et portés pour sa première apparition dans le spectacle sur "Faut que ça jazz" ("All that jazz"). 
L'adaptation du livret, signée Nicolas Engel, et tournée vers l'humour, est 100 % en français. Toutes les chansons ont été traduites, comme les scènes de comédie entre les titres. Mais, pas de panique, pour les spectateurs non francophones, la traduction s'affiche en simultané en anglais.

 

 

La comédie musicale Chicago à Mogador, notre critique

 


On a adoré la chanson des taulardes de Cook County qui ont toutes tué leur mari (voire plus de monde) et son  "bah vous aussi vous l'auriez buté".
Si on avait quelques réticences à propos du casting, elles sont se très vite effacées : Carien Keizer arrive à être très drôle dans la peau de Roxie (un rôle que cette ancienne meneuse de revue du Lido a déjà tenu en Allemagne) en français bien que ce ne soit pas sa langue maternelle ; Sofia Essaïdi (qui a déjà joué dans la comédie musicale "Cléopâtre, dernière reine d'Egypte" de Kamel Ouali où elle tenait le rôle titre) est une très bonne Velma et Jean-Luc Guizone est charmant dans la peau de Billy Flynn,qui se fait d'ailleurs attendre. Il arrive assez tard sur scène, dans un numéro plein de plumes, comme dans un cabaret. Il livrera un peu plus tard un excellent numéro de ventriloquie avec Roxie. Et, comme pour la directrice du lycée Rydell jouée par Céline Goussard l'année dernière dans "Grease", il y a des personnages secondaires qui sont excellents, à commencer par Mama Morton (la surveillante de la prison), le pauvre Amos Hart (mari de Roxie) qui nous attendri avec sa chanson "Monsieur Cellophane". Quant à Mary Sunshine, la journaliste de l'Evening Star, son interprète V. Petersen nous réserve bien des surprises.
On a aussi aimé les chorégraphies, souvent dans le style cabaret, avec beaucoup de charleston.

 

La comédie musicale Chicago à Mogador, notre critique

 


Mais ce qui domine dans ce "Chicago" version 2018, c'est certainement son côté féministe. Très actuel, bien que l'histoire se passe dans les années 20, ce sont les femmes qui dominent ce spectacle, son histoire et qui décident de tout. Elles ont le pouvoir. Et, pour une fois, ça fait du bien de voir que femmes peuvent aussi, s'emparer du pouvoir.

"Chicago" dure 2h30, entracte compris. La sortie se fait en musique, au son de l'orchestre qui continue de jouer.

Alors, vous aussi venez succomber au charme de "Chicago", ses chorégraphies sexy, ses tenues à strass et paillettes (mais toujours noires) et ses plumes au théâtre Mogador.


En savoir plus sur

https://www.sortiraparis.com/scenes/spectacle/articles/155534-la-comedie-musicale-chicago-a-mogador-notre-critique

 

 

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Aujourd’hui, Musical avenue a sorti sa critique de Chicago. C’est plaisant de voir des critiques comme ça. Une mention spéciale pour Sofia, très/trop professionnelle ? C’est un des meilleurs compliments que l’on puisse lui faire ?

 Ceux qui doutent encore, foncez le voir !

 

http://www.musicalavenue.fr/critique-chicago-au-theatre-mogador/

 

Critique : “Chicago” au Théâtre Mogador

 

Le musical culte signé John Kander, Fred Ebb et Bob Fosse a investi le Théâtre Mogador depuis le 26 septembre dernier en version française, avec une chorégraphie légèrement remaniée pour l'occasion par la talentueuse Ann Reinking. Chic et sulfureux à souhait…

 

A quoi reconnaît-on les grands spectacles ? Sûrement au fait que pendant près de deux heures et demie de show, le public ne relâche à aucun moment son attention et applaudisse à tout rompre à chaque fin de morceau. Et ce, malgré une sobriété de mise en scène relativement rare dans un musical, qui plus est à Mogador qui nous avait habitués à des décors et des effets de scène fournis avec Le Roi Lion, La Belle et la Bêtele Bal des Vampires et plus récemment Grease.

En ce 11 octobre 2018, grande était notre envie de découvrir l'adaptation française de Chicago proposée par Stage Entertainment France, quelques années après celle de 2004 au Casino de Paris signée Laurent Ruquier avec Véronic Dicaire et Stéphane Rousseau dans les rôles titres. Nous avions déjà pu en avoir un aperçu lors de la découverte des coulissespuis du Média Day organisés au Théâtre Mogador peu de temps avant le début des représentations, comme une petite mise en bouche qui n'avait fait qu'aiguiser notre appétit. 

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Un show technique et épuré

Créé à Broadway en 1975 par le trio Fosse/Ebb/Kander, Chicago raconte l'histoire de Roxie Hart et Velma Kelly, deux artistes de jazz qui se rêvent tout en haut de l'affiche mais qui se retrouvent derrière les barreaux de la Cook Country Jail, l'une pour avoir assassiné son amant, et l'autre pour avoir tué sa sœur et son mari adultère. Dans une Amérique des années 1920 sulfureuse et corrompue, elles s'offrent alors les services de l'avocat véreux Billy Flinn afin de redorer leurs blasons… Multi-récompensé et toujours à l'affiche outre-Atlantique depuis 22 ans, Chicago a également été transposé au cinéma en 2002 par Rob Marshall avec Richard Gere, Catherine Zeta Jones et Renée Zellweger

"L'histoire que vous allez voir mêle corruption, meurtre, avarice, violence, escroquerie, adultère et trahison… Toutes ces valeurs qui nous font chaud au cœur". Dès l'introduction, sur une scène plongée dans le noir à l'exception d'une chaise côté jardin, le ton est donné. Tous les ingrédients doux-amers qui ont fait la renommée de Chicago, dont l'histoire est une critique drôle et grinçante de la justice américaine, devraient encore une fois être réunis. Et lorsque les premières notes jazzy résonnent et que Sofia Essaïdi (Star Academy 2 ; Cléopâtre - la dernière reine d'Egypte) entre en scène pour entonner "All That Jazz", adapté ici en "Faut qu'ça Jazze", la salle se tait et on est d'emblée séduits par le talent de la troupe, les chorégraphies d'une technicité parfaite réarrangées pour l'occasion par Ann Reinking, qui avait tenu le rôle de Roxie Hart lors du revival du show à Broadway en 1996, l'adaptation française très efficace et pertinente de Nicolas Engel, ainsi que par l'ambiance à la fois élégante, drôle et vénéneuse qui se dégage de l'ensemble. Tout est millimétré et l'implication artistique de la troupe est remarquable. 

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Bien sûr, la mise en scène étant exactement la même que celle de la version de 1996, la sobriété et le minimalisme sont de mise. En guise de décors, l'orchestre situé en fond de scène entouré d'un cadre doré, quelques accessoires qui arrivent à point nommé pour nous mettre sur la piste, et de subtils jeux de lumière. Mais la chorégraphie d'Ann Reinking, qui malgré les quelques ajustements respecte toujours à merveille l'indémodable et singulier "Fosse Style", et l'orchestre composé de cuivres, cordes et piano, personnages à part entière du show tant ils interagissent avec la troupe et agrémentent les scènes de musique autant que de bruitages, sont hypnotisants et compensent largement les lacunes en matière d'unité de lieu et de temps.

Let's jazz !

La troupe n'est pas en reste : Jean-Luc Guizonne (Madiba ; Le Roi Lion), lui aussi ex star-académicien, campe un Billy Flynn plutôt convaincant, Sandrine Seubille (Le Bal des Vampires ; Jack, l'éventreur de Whitechapel) impressionne en Mama Morton, Pierre Samuel (Le Bal des Vampires ; Spamalot) nous fait passer du rire aux larmes en Amos Hart, en particulier lors du morceau "Monsieur Cellophane", et enfin V. Petersen, alias la journaliste Mary Sunshine, est tout à fait bluffant. Mention spéciale à Sofia Essaïdi qui se glisse dans le costume de Velma Kelly avec brio et mêle chant, danse et comédie avec une aisance remarquable. Incontestablement une artiste très professionnelle... voire presque trop perfectionniste, au point de faire parfois manquer d'aspérités à son personnage. Il faudra en revanche se hâter pour l'applaudir dans ce rôle, car dès le 1er mars 2019, elle cédera sa place sur les planches à la non moins talentueuse Fanny Fourquez(Saturday Night Fever ; Love Circus). Quant à l'ensemble, une fois n'est pas coutume, il n'est jamais relégué au second plan et maîtrise aussi bien l'acting que le chant. Sans parler de la danse, dans laquelle toute l'énergie et l'implication des artistes se ressent et ne peut que susciter l'admiration. Le célèbre "Tango des Cellules" ("Cell Block Tango") reflète à lui seul cette exigence, bien que le niveau des artistes soit un peu inégal sur ce morceau. Carien Keizer n'avait en revanche pas revêtu le costume de Roxie Hart ce soir-là, remplacée par Marianne Orlowski dont on suppose qu'il s'agissait de la première fois dans la peau de Roxie tant le reste de la troupe l'a acclamée une fois le rideau baissé. Elle était en tout cas très crédible et semble avoir convaincu toute la salle. De notre côté, on regrette en revanche la perruque brune qui peine à la différencier du personnage de Velma.

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La virtuosité du trio Bob Fosse, Fred Ebb et John Kander, couplée au talent de la troupe française et à un livret français qui n'a pas à rougir, a véritablement fait souffler un vent de scandale et de plaisir sur le Théâtre Mogador. A la fin du show, alors que les lumières se sont déjà rallumées dans la salle, le public reste d'ailleurs étonnamment assis et attentif jusqu'aux toutes dernières notes de jazz jouées par l'orchestre dirigé par Dominique Trottein, puis finit par se lever sur une dernière salve d'applaudissements. Preuve s'il en fallait qu'un spectacle de qualité mettra toujours tout le monde au diapason. So let's jazz !

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La critique de " Hier au théâtre" :

Un article qui résume très bien  l'histoire,  une fois de plus  un avis très positif sur le spectacle et  quelques mots particulièrement  pertinents pour parler de Sofia  :"Sofia Essaïdi,  "artiste éblouissante"  ....  d’une assurance féline et gracieuse, dévore la scène avec un appétit insatiable".

https://hierautheatre.wordpress.com/2018/10/16/mogador-sencanaille-avec-chigago/

 

 

Mogador s’encanaille avec Chigago

 

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Mogador s’encanaille drôlement ! En programmant Chicago, le temple parisien du musical s’enveloppe d’une aura sulfureuse et jazzy. Faisant la part belle aux femmes, le show minimaliste et léché met en lumière deux artistes éblouissantes. Sofia Essaïdi et Carien Keizer mènent la barque en prisonnières revanchardes.

 

Du noir et des paillettes. Une bonne façon de résumer Chigago. Le fantasme de reconnaissance et la gloire des projecteurs se heurte violemment à la réalité blafarde et étriquée de la prison. Roxie Hart et Velma Kelly sont deux criminelles-artistes qui considèrent finalement leur enfermement comme une chance de briller. Ou plutôt leur ticket vers la sortie. L’intrigue, qui joue avec les espaces-temps, souligne la beauté fatale et vénéneuse de ces meneuses de revue au caractère bien trempé.La chorégraphie très alanguie et aguicheuse d’Ann Reinking entraîne dans une danse endiablée. Beaucoup de corps à corps sur un espace finalement assez réduit. Mogador nous a habitués à beaucoup plus d’extravagance.

Peu de décor ici, pas de changement de costume, peu de personnages… Tant mieux ! On peut davantage se concentrer sur les deux vedettes de la soirée. Sofia Essaïdi, d’une assurance féline et gracieuse, dévore la scène avec un appétit insatiable.

Plus pétillante, Carien Keizer dévoile tout son potentiel comique en apprentie star. Jean-Luc Guizonne, en avocat charismatique, contrebalance l’omniprésence féminine.

 

Intégralement revisitée en français grâce aux soins de Nicolas Engel, cette version n’a pas à rougir de son illustre aînée et la traduction des chansons tient la route. Entre jeux de mots sympathiques et rimes bien troussées, on ne perd pas le nord. Bravo ! ♥ ♥ ♥ ♥

 

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Un petit article du mag Paris Match :

Comédie musicale : Chicago sur Seine 

Paris Match | Publié le 20/10/2018 à 08h11 
Par Sacha Reins
Sofia Essaïdi et Carien Keizer
 
Sofia Essaïdi et Carien Keizer Patrick Fouque / Paris Match

La comédie musicale qui a triomphé à New York puis à Londres s’est enfin installée à Paris. Et c’est une vraie réussite. 

Dans le spectacle tous les personnages sont veules, cupides, manipulateurs. Les deux héroïnes sont des meurtrières, le premier rôle, un avocat véreux, et tous sont obsédés par l’argent, le pouvoir, la célébrité. Nous ne sommes pas sur un plateau de téléréalité mais à Chicago dans les années 1920. La comédie musicale américaine de Bob Fosse, Fred Ebb et John Kander a été inspirée par deux faits divers survenus en 1924.

 

Ceux de Roxie, qui a tué son amant en prétendant que c’était un cambrioleur, et de Velma, chanteuse de cabaret qui a abattu son mari et sa sœur, avec laquelle il avait une liaison. Toutes deux furent acquittées. Une journaliste en fit un livre, souvent adapté au cinéma et sur scène. La dernière version de « Chicago » tient l’affiche sur Broadway depuis vingt-deux ans.

 

Les raisons de ce succès ? Cette comédie musicale est une œuvre parfaite, mais cette perfection ne peut tenir la route que si elle est soutenue par une troupe à la hauteur de l’œuvre. C’est le cas à Paris, où Sofia Essaïdi et Carien Keizer incarnent les sulfureuses Velma et Roxie, sans rien à envier à celles de New York ni de Londres.

 

Sofia Essaïdi est originaire de Casablanca. En 2003, elle se fait connaître en participant à la « Star Ac », qu’elle perd en finale face à Elodie Frégé. « Ma carrière a commencé très fort, dit-elle, j’ai passé dix ans à enchaîner les projets, je gagnais très bien ma vie, mais il y a quatre ans j’ai eu besoin de revenir à mes bases, pour devenir une vraie actrice. J’ai su me remettre sur mon chemin. » Une thérapie lui a appris à ne plus être perfectionniste et à accepter d’être qui elle était, dans une famille où tous sont bardés de diplômes. Sofia a enregistré un premier album en 2005, « Mon cabaret », et en prépare un deuxième. On la verra bientôt au côté de Marc Lavoine dans « Kepler(s) », une série policière sur France 2.

Originaire des Pays-Bas, Carien Keizer, très grande, très blonde, les yeux très bleus, a travaillé en Allemagne, en Autriche et en Suisse, enchaînant les comédies musicales (« Cats », « 42nd Street », « Hair »). De 2000 à 2014, elle fut meneuse de revue au Lido avant d’y revenir en début d’année. « C’est un boulot différent, dit-elle, on apprend beaucoup car le public est composé de touristes qui peuvent s’éteindre d’un coup quand le jetlag leur tombe dessus. » Carien maîtrise d’autant mieux la mécanique parfaite de « Chicago » qu’elle y a déjà tenu les deux rôles féminins principaux.

A la fin de cet engagement prévu en juin 2019, elle ne sait pas ce qu’elle fera. « Je ne suis pas inquiète pour mon avenir professionnel mais j’ai 38 ans, et c’est l’âge des grandes décisions : est-ce que je veux continuer ce métier ou fonder une famille ? » Question existentielle de toutes les showgirls. Souhaitons que ce « Chicago » lui permette de trouver une réponse.

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https://www.parismatch.com/Culture/Spectacles/Comedie-musicale-Chicago-sur-Seine-1582369

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Je viens de lire une itw de la sublime  Iris Mittenaere  (Miss France, Miss Univers ) qui parle de Sofia :

Aucune idée si elle gagnera DALS ( il y a longtemps que je ne regarde plus ce cirque, TF1 m'a dégoûté de cette émission ) , mais une chose est sûre Iris est une femme  absolument éblouissante et pas seulement physiquement.

 

"Quel participant de Danse avec les stars t’a le plus marqué ?

Iris Mittenaere : Je pense à Sofia Essaïdi, qui a été une sublime danseuse et j'ai adoré son parcours dans Danse avec les stars." 

 

https://www.melty.fr/iris-mittenaere-danse-avec-les-stars-9-coup-de-coeur-pour-camille-combal-sa-peur-du-direct-et-de-chris-marques-son-casting-elle-nous-dit-tout-exclu-a660619.html

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