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Avatar


Embrya

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Realisé par James Cameron (Terminator 1 & 2, Aliens, Titanic, Abyss...)

Avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez...

 

Sortie en France : 16 Decembre

 

A savoir : Cameron travaille sur le scenario depuis une dizaine d'année; le budget du film est d'environ 400M$ aux dernieres nouvelles (on parle de 300 à 500), soit le film le plus cher de l'histoire; Cameron a usé de toutes les dernieres technologies pour offrir un visuel 3D epoustouflant...

 

Trailer

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Synopsis : Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.

Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake...

 

Avatar : l'équipe du film lève tous les secrets

A l’occasion de la sortie d’ Avatar prévue pour le 16 décembre, l’équipe du film était à Paris pour une avant-première exceptionnelle. Stephen Lang , Sigourney Weaver , James Cameron , Zoe Saldana , Sam Worthington et Jon Landau étaient réunis pour répondre aux questions de la presse.

 

Ce qui se joue avec Avatar est tout simplement énorme. Avec ce film, le futur du cinéma est en marche. On nous parle du film le plus important de la décennie, d’une technologie 3D estomaquante, d’une révolution artistique, d’une fable épique peuplée de créatures mythologiques… Le mieux, c’est peut-être (enfin) de laisser la parole à ceux qui ont réalisé l’un des films les plus attendus de 2009

 

Science sans conscience...

La discussion s’engage autour de la science et de la SF qui irriguent l’œuvre de Cameron depuis maintenant presque 30 ans. « Je suis un geek, un passionné de science, confie d’abord le cinéaste, également consultant de la NASA. Mais ce qui m’intéressait, c’était que le film parle aux gens d’un point de vue émotionnel. C’était ça le plus important, que les acteurs ne soient pas perdus sous la masse de SFX et de technologie, que l’histoire ne soit pas ensevelie sous des déluges théoriques ». Sur la SF, le cinéaste est encore plus clair : « Enfant, je faisais beaucoup de trajets en bus et je dévorais les livres de SF. Quand je lisais ces livres, je dessinais des images inspirées par ces visions romanesques… Avatar, des dizaines d’années plus tard, est mon hommage à ces romans ». Sigourney Weaver qui connaît Cameron depuis Aliens confie que pour le cinéaste comme pour elle, la SF, et surtout dans Avatar , n’est pas qu’un simple genre : « à travers des univers fantasmés, il s’agit d’explorer l’esprit humain, notre spécificité ». Les Na’vi (ces êtres bleus qui peuplent la bande-annonce) comme révélateur de la condition humaine ? Derrière la fable SF et les prouesses techno se cache en fait un grand film psychologique : « entre l’humain et la technologie, c’est l’humain qui est le plus difficile à gérer et qui m’intéresse le plus explique Cameron . La relation homme/femme est au cœur de mon cinéma et dans Avatar , je voulais me focaliser sur l’Amour ».

 

Avatar raconte donc le parcours de Jake Sully, un marine paralysé recruté pour aller explorer l’univers de la planète Pandora. Sully a rejoint le programme Avatar, une cellule scientifique qui lui permet de projeter sa conscience dans un corps de Na’avi. Sa mision consiste à infiltrer la civilisation des Na'avi d'abord dans un but scientifique puis, très vite pour des motifs moins glorieux... évidemment, tout se complique lorsqu'il tombe amoureux de Neytiri, incarnée par Zoe Saldana . Une vraie love story, un pur film d'aventure et une fable écologique (on parle beaucoup de Miyazaki )... Quand Cameron veut définir son film, il parle d'un western futuriste, compilant les ingrédients de tous les classiques SF ainsi que les fondamentaux des grands romans d’aventures (John Carter of Mars, L’Homme qui voulait être roi…). Mais au fond, Avatar est d'abord un récit initiatique profondément humaniste, comme l’explique Sam Worthington lorsqu’il parle de son personnage : « Pour me préparer, j’ai passé du temps avec le frère de James qui est un marine. Mais ma véritable inspiration, pour camper Jake, c’était mon neveu de 9 ans. Jake est comme un môme qui ouvre les yeux sur un univers qu’il ne connaît pas. Sur un monde inconnu ». S’ouvrir à l’autre, à ce qui est différent, accomplir son rêve et son destin… le message est clair et au cas où l'on n'aurait pas compris, James Cameron insiste : « Beaucoup de civilisations anciennes se sont fait éliminées par des sociétés plus modernes. Et personne dans cette salle n’a les mains propres : nous sommes tous les descendants de colonisateurs. Ca ne veut pas dire qu’il faut culpabiliser. Ca veut juste dire qu’il faut désormais tout faire pour préserver les cultures en dangers et pour sauver la planète ».

 

Jeu est un autre

Avatar marque aussi une nouvelle ère dans le cinéma. Au point qu’on se demande parfois, si cet OVNI, entre live, animation et 3D, est encore du cinéma : « Evidemment explose Cameron ! Le cinéma se redéfinit constamment depuis ses origines. Quand Georges Lucas est arrivé en 77 avec Star Wars , il a tout bouleversé. On passait d’une SF intello à du pur entertainment, du space opera. Avatar d’une certaine manière essaie de réunir le cinéma Pré-Lucas et le cinéma Post-Lucas. C’est de l’aventure et du grand spectacle avec des choses à dire. Et la 3D ne modifie pas foncièrement la manière de faire. Il faut toujours une bonne histoire pour faire un bon film »… Une bonne histoire et surtout des bons acteurs. Car l’autre révolution promise par Avatar reste la motion Capture. La technologie n’est pas nouvelle (elle est utilisée dans l’industrie du jeu et du cinéma depuis au moins 10 ans), mais les images vues du film laissent penser que Cameron emmène le procédé à des années lumières de ce que fit Peter Jackson avec son Gollum. Sigourney Weaver , Zoe Saldana et Sam Worthington racontent donc le procédé un peu étrange du Volume. Pour faire court, Cameron décrit le Volume comme « une énorme salle uniquement dédiée à l’enregistrement des performances d’acteurs ». En clair, une scène gigantesque où avait lieu la capture numérique des scènes. Zoe Saldana est encore un peu plus précise : « on enfilait une combinaison noire (avec une queue) et on se retrouvait seule face à la caméra ». L’acteur nu, doit donc affronter le regard de Cameron et de son chef op qui filment les scènes sur fond uni et sans aucun autre support que le texte. Ce qui doit être un peu stressant. « Pas du tout confie Saldana : au contraire c’est une technique totalement libératrice. C’est le jeu à son état pur : il n’y a plus à se soucier des autres, des marques ou des repères. On redevient un enfant qui joue ».

 

Avec une pression énorme, des promesses qui ne cessent d'enfler (Le Chanteur de jazz du XXIème siècle), Cameron sait bien que Avatar sera attendu au tournant. Mais l'homme semble serein. Et quand on lui demande quelles furent ses pensées lorsqu'il visionna pour la première fois son film, il raconte : "j'avais tout mon cast autour de moi. C'était super. Ils étaient comme des mômes : surtout Sigourney Weaver qui criait sans arrêt". C'est peut-être ça le pouvoir d' Avatar nous rendre notre âme d'enfant et nous faire croire au pouvoir du cinéma... Réponse la semaine prochaine.

 

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Invité Mr Knowles

La Bande Annonce est passée avant 2012. Visuellement, c'est magnifique, c'est vraiment faire vivre un nouvel univers, c'est au delà de l'animation, et ils te laissent deviner qu'en 3D, tu vas faire partie de ce monde.

 

En revanche, ce qui a l'air de coincer, c'est le scéario. Enfin, pour moi. Y a rien de révolutionnaire, c'est de la SF "de base". Les méchants humains qui colonisent l'espace,le pauvre peuple "préhistorique" pour piller ses ressources.

 

Tous les Star Wars, Gate, Trek, Academy l'ont fait, et sans être pro (car désintéressé) du genre j'ai l'impression que ça va pas être grandiose, pas subtil pour un Franc.

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Le film ne va pas révolutioné pour son scénario mais plus pour le visuel, les films de sf ont pratioquement tous les même scénario (alien, starship troopers ... ).

Je me répète James Cameron a toujours révolutioné le genre d'où le buzz monstre !!!!

 

Exactement,

mais meme niveau scenario on peut en attendre avec Cameron (même si il a un coté gnan gnan) que l'on voit à plusieurs reprises dans Abyss, Aliens ou Titanic, visuellement on se prend une claque, et l'histoire est toujours attachante. Il a aussi le don de faire jouer de très bons acteurs chaque fois.

Je trouve en tous cas l'idée du film très interessante et original, je suis impatient.

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Invité Mr Knowles

Le film ne va pas révolutioné pour son scénario mais plus pour le visuel,

...C'est ce que je lui reproche. 500 000 000, et un scénario bancal. Erf. Je l'ai pas vu donc je ne peux pas vraiment en juger, mais y avait de quoi faire.

 

Aller au ciné juste pour dire "waw, c'est beau", bouaif. Y a la part d'imagination aussi, et faut un beau scénar' pour ça. On verra.

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Les première critiques de journaux spécialisés américains ont été publiées.

 

On peut dire que ce n'est que du bon pour le moment:

 

The King of the World sets his sights on creating another world entirely in "Avatar," and it's very much a place worth visiting. The most expensive and technically ambitious film ever made, James Cameron's long-gestating epic pitting Earthly despoilers against a forest-dwelling alien race delivers unique spectacle, breathtaking sights, narrative excitement and an overarching anti-imperialist, back-to-nature theme that will play very well around the world, and yet is rather ironic coming from such a technology-driven picture. Twelve years after "Titanic," which still stands as the all-time B.O. champ, Cameron delivers again with a film of universal appeal that just about everyone who ever goes to the movies will need to see.

 

Source et critique complète: Variety

 

A dozen years later, James Cameron has proven his point: He is king of the world.

 

As commander-in-chief of an army of visual-effects technicians, creature designers, motion-capture mavens, stunt performers, dancers, actors and music and sound magicians, he brings science-fiction movies into the 21st century with the jaw-dropping wonder that is "Avatar." And he did it almost from scratch.

 

Source et suite de la critique: Holywood Reporter

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Une critique française (Premiere.Fr)

 

Avatar : On a vu le nouveau film de Cameron

C'est donc ÇA ? Ça, le futur du cinéma ? Ça, l'explosion d'un nouveau monde numérique censé remettre les pendules à zéro et renverser notre rapport aux films ?

 

Alors oui, on a vu Avatar . Et oui, c'est bien CA le futur du cinéma. Avec son immersion 3D révolutionnaire (on se retrouve réellement dans la peau d'un Na'avi), son expérience visuelle sidérante qui représente vraiment une rupture, Avatar risque de tout bouleverser… mais surtout les spectateurs.

 

Reprenons : l'action de cette aventure, écrite par Cameron lui-même, se déroule en 2154 sur une planète lointaine où un groupe d'industriels cyniques exploite un minerai rare. Le problème ? les autochtones : les Na'vi, des extraterrestres bleus qui vivent en harmonie avec la nature.

Pour les contrôler, les Terriens ont créé des « avatars » qui leur permettent d'investir Pandora et de négocier avec les aliens. Jake Sully ( Worthington , génial), ex-marine cloué sur un fauteuil roulant, est choisi pour « piloter » un avatar et rapidement, Sully adopte les mœurs des Na'avis.

 

Mais le cynisme et la cupidité des industriels va l'obliger à faire des choix…

 

Au-delà du discours socio-écolo évident (l'aspect prédateur de la civilisation américaine, les terriens impérialistes et cupides), au-delà de la performance technologique, Avatar est d'abord un pur film de SF dont la plus intéressante partie réside dans la découverte de l'univers des Na'avis. Cameron , nerd scientifique (c'est un collaborateur de la NASA) déploie un univers absolument stupéfiant. Comme une vieille couverture de roman SF fifties qui se prendrait vie devant nos yeux, le film nous fait découvrir la jungle luxuriante de Pandora, ses montagnes en apesanteur (merci Miyazaki ), ses créatures entre dinosaures et monstres mythologiques… La différence c'est que pour une fois, on n'est plus spectateurs, mais acteurs (cf. ce plan sidérant de caméra subjective qui nous donne l'impression de VRAIMENT descendre de l'avion avec les marines). Alors, Avatar , fantasme de SF ? Ce serait trop simple et trop réducteur. Car Avatar ressemble à s'y méprendre à un manga live. Tout y évoque le graphisme surstylisé des « animés » (le look des na'avis, les Mechas de la fin…) et Cameron cite allègrement Miyazaki ou Oshii . Avatar ressemble aussi à un jeu vidéo (notamment à cause de l'utilisation de la mo-cap que mes confrères de la rubrique jeux vidéos prétendent avoir inventé il y a 15 ans). Mais Avatar c'est aussi un pur Western (les Na'avis dans le rôle des indiens et les marines dans celui des cowboys sanguinaires) ; un des space opera les plus dingues qui renvoie le Star Wars de 77 dans les cartons de notre vieille cave (il y a le plus beau plan de navette spatiale jamais vu) ; une love story et un film initiatique… Bref, Avatar est un film-somme. Une entreprise totale qui rappelle que le roi Cameron a toujours été un nerd impérial à la viscéralité bourrine, un cinéaste hi tech avec un côté prolo nouveau riche qui est le seul à pouvoir défier les col bleus des studios et les rois du marketing pour signer ça. Ca ? On y revient forcément… Une love story, des combats aériens et terrestres, une épopée digne de David Lean , Asimov ou Homère. Avatar est un bijou de cinéma.

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Nominations aux Golden Globes

 

''Best Motion Picture - Drama",

"Best Director",

"Best Film Score"

"Best Film Song''

 

Tout était prévu, évidemment, je table sur la meilleure trame sonore, la meilleure chanson et la meilleure réalisation.

 

Ajoutez à cela meilleurs effets spéciaux, meilleurs maquillages, meilleurs costumes, meilleur montage, meilleure photographie, meilleur son, etc...et vous avez les nominations pour les Oscars ;)

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Je viens de le voir. Il est tout simplement bluffant, vraiment époustouflant. 2h50 intenses. Je n'ai eu qu'une seule pensée en tête pendant tout le film : "WOW c'est complètement dingue". La qualité d'image est exceptionnelle, même si 95% de ce qu'on voit est faux, on y croit vraiment et tout semble réel à 100%.

 

Le film est très prenant, j'ai eu les larmes aux yeux plusieurs fois, le coeur qui bat très vite aussi, on ne s'ennuie pas. Les gens ont applaudi à la fin et tout le monde avait l'air complètement ébahi.

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