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Jean-Louis Murat - Baby Love - 06/03/19


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  • 5 mois après...
  • 4 mois après...

Inspiré par les évènements de 2015 selon son Facebook, d'où le titre donc. J'espère sincèrement qu'il retrouvera une certaine décence pendant sa promo, les interviews données pendant Babel m'ayant complètement dégoûté au point de m'en éloigner un peu ; ça fait 20 ans qu'il raconte des conneries mais là, il a dépassé des limites difficilement pardonnables.

Vivement l'album quand même.

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Sauf qu'il y a des limites à l'"humour" et à la connerie : quand on réclame l'euthanasie de quelqu'un pour faire ses petits buzz promotionnels, ça va trop loin. A moins d'accepter n'importe quoi. Je pense avoir assez défendu Murat mais faut pas déconner non plus.

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Tout dépend de ce que tu recherches chez lui, il expérimente beaucoup depuis 2000 tout en préservant sa base de composition. Le moujik et sa femme, Mustango et Grand lièvre me semblent bien adaptés pour découvrir, Babel est un chef-d'oeuvre absolu mais est certainement un peu long pour commencer.

Evite Lilith surtout. :mrgreen:

 

Mais non il est loin d'être abruti. Il se refuse à rentrer dans le moule et il a un public, restreint, mais fidèle. Moi je ne supporte plus les discours bisounours de tous ces chanteurs qui prennent le creneau de n'importe quel fait divers pour se faire de la pub, qui étalent leurs préférences sexuelles pour trouver un angle marketing, pour masquer leur manque de talent et leur sottise. Murat n'a pas attendu tweeter pour jeter des pavés dans la mare.

 

Pour tout ce que tu soulignes, oui, on est d'accord et ses coups de gueule m'ont souvent fait rire aussi puisque le message de fond s'avère souvent intéressant. Mais là, je parlais plutôt de cas précis, de limites dépassées et d'une stupidité désolante : entre l'attaque très vulgaire d'une journaliste sous prétexte qu'elle est lesbienne et l'acharnement contre Renaud, dont il réclame l'euthanasie (!!!), malgré tout le talent qu'il a, c'est impardonnable. Il ne défend pas de liberté quelconque mais une haine divertissante - qui correspond en plus à tout ce qu'il prétend dénoncer dans le fonctionnement médiatique actuel.

Et donc là, je ne suis plus. Tu parles d'un moule, sauf qu'il patauge complètement dedans.

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Pour tout ce que tu soulignes, oui, on est d'accord et ses coups de gueule m'ont souvent fait rire aussi puisque le message de fond s'avère souvent intéressant. Mais là, je parlais plutôt de cas précis, de limites dépassées et d'une stupidité désolante : entre l'attaque très vulgaire d'une journaliste sous prétexte qu'elle est lesbienne et l'acharnement contre Renaud, dont il réclame l'euthanasie (!!!), malgré tout le talent qu'il a, c'est impardonnable. Il ne défend pas de liberté quelconque mais une haine divertissante - qui correspond en plus à tout ce qu'il prétend dénoncer dans le fonctionnement médiatique actuel.

Et donc là, je ne suis plus. Tu parles d'un moule, sauf qu'il patauge complètement dedans.

 

 

J'allais pondre un pavé indigeste quand j'ai relu ton post. Je n'ai rien à ajouter, tout est dit. :mrgreen:

 

On se rejoint tous sur son talent, de composteur et de parolier ou de "poète" comme dirait L'autre...

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Ne connaissant que son magnifique duo avec Mylène Farmer, j'ai écouté ces derniers jours deux albums de Murat :

- Madame Deshoulières en collaboration avec Isabelle Huppert qui est une actrice que j'adore, j'ai aimé la mise en musique de ces poèmes que j'ai découvert. Huppert n'est pas une chanteuse même si elle donne une émouvante interprétation de "Message personnel" dans le film de Huit femmes et sa contribution à cet album de Murat est intéressante car c'est une actrice qui donne du relief aux mots. Cet album est sans doute plus anecdotique dans la carrière de Murat mais j'ai lu que si Isabelle Huppert avait refusé, le projet n'aurait pas eu lieu.

- Mustango, je n'ai pas aimé toutes les chansons et j'ai écouté en faisant d'autres choses donc je n'ai pas assez prêté attention aux textes qui sont une des forces de Murat. Ce sera à réécouter. L'intervention de Jennifer Charles sur plusieurs pistes ne m'a pas marqué plus que cela. J'aime en tout cas la manière particulière qu'a Murat de chanter les textes, ses inflexions singulières et sa voix est envoutante, troublante.

Un artiste intéressant même si j'ai lu qu'il est controversé pour certaines déclarations mais comme je ne suis pas sa carrière, je m'en moque un peu. J'écouterai d'autres disques très probablement.

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Jonask, si tu as aimé le duo avec Farmer, je te conseille d'écouter Le Manteau de Pluie, sorti à la même période et clairement accessible et dans le même esprit. Il contient plusieurs morceaux qui avaient marchotté à l'époque dont l'excellent Col de la Croix Morand.

 

Personnellement, j'ai aussi un faible pour Dolorès, je ne sais pas si c'est une opinion impopulaire...

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De mon côté, mes albums favoris sont "Mustango", "Le Moujik & sa femme", "A Bird On A Poire", "Lilith" & "Le cours ordinaire des choses". Pour les nostalgiques des années 80, et ceux qui ont aimé son duo avec Farmer, je conseille fortement "Cheyenne Autumn" et ses petits cris d'animaux ^^

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Mais là, je parlais plutôt de cas précis, de limites dépassées et d'une stupidité désolante : entre l'attaque très vulgaire d'une journaliste sous prétexte qu'elle est lesbienne et l'acharnement contre Renaud, dont il réclame l'euthanasie (!!!),

 

 

Hein ? .. Ça va loin. Je le connaissais abrupt, franc mais pas spécialement méchant juste déconnecté du monde médiatique et ses petites caresses sur la joue.

 

Pauvre Renaud, on tire pas sur les ambulances !! :(

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Personnellement, j'ai aussi un faible pour Dolorès, je ne sais pas si c'est une opinion impopulaire...

 

Rien que l'enchaînement "Fort Alamo" / "Dieu n'a pas trouvé mieux" / "Perce-Neige", diantre. :crazylove: C'est sans doute plus anecdotique mais le Live in Dolorès, malgré son titre trompeur, prolonge l'album avec des arrangements et des ambiances très réussis, le tout avec une reprise improbable d'Akhenaton. C'est déroutant mais d'une classe folle.

 

Dans les oubliés de Murat, il y a surtout Vénus que, peut-être à tort (sûrement même), j'ai tendance à rapprocher de Daho et des Valentins ; la production y est particulière bien que paradoxalement assez moderne, l'album assez sombre, sans titre commercial qui se détache vraiment (hormis "Tout est dit", à la limite). Je ne sais pas si cette sortie est très honnête, dans le sens où Murat se rachetait peut-être une crédibilité auprès d'une certaine presse après son duo moqué avec Mylène et l'exposition large du Manteau de pluie, mais je lui trouve un charme spécial, presque unique dans sa disco. Il marque aussi le début d'un tournant plus folk et plus rock, les premiers concerts, pas mal de choses.

C'est également l'époque de cette version hallucinante, grandiose, indispensable de "Suicidez-vous, le peuple est mort" :

http://www.deezer.com/track/3504874

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