Aller au contenu

D Angelo


cebri

Messages recommandés

D Angelo Voodoo

 

 

S’il faut célébrer la douceur du confort domestique, l’unique remède potion- élixir-liqueur est le dernier album de D’Angelo. Un disque qui fonctionne comme une épaisseur supplémentaire, et lorsqu’il se termine c’est la maison entière qui s’est déshabillée. Les bruits courent que l’artiste est parti en sucette, qu’il se ballade à poil dans ses clips. Et alors ? Vous vous baladez jamais tout nu chez vous ? D’Angelo a fait ce disque comme une femme procrée, si ce n’est qu’il a mis 5 ans le bougre et cela explique l’intimité du son. La musique elle-même nous ramène peu à peu dans le ventre de note mère ou presque. A la fin le chant est un babillement et les clochettes résonnent comme les souvenirs de notre enfance. Au passage, saluons la finesse des Américains dont l’engouement a été tellement puissant que l’album a été premier du Top des Ventes pendant une semaine. Couronnant la simplicité d’une production dont certaines chansons ont été enregistrées dans la salle de bains avec 2 percus dans la baignoire et un pote qui tape des mains pour marquer la cadence…bon esprit le gars parce qu’il est venu sur presque tous les morceaux et c’est d’ailleurs la « patte » de D’Angelo, ce clap un peu humide et langoureux. L’artiste a l’air assez marabouté, peut-être pas un hasard si l’album s’appelle « Voodoo ». En tous les cas, il a du goût puisqu’il a fait appel au souffle de Roy Hargrove, au doigté de Charlie Hunter et à la tchatche poisseuse de Method et Redman. Etonnant, de nommer « Voodoo » un album aux atmosphères si feutrées sans transes folles ni rythmes envolés. C’est la mystique qui l’emporte, D’Angelo nous rappelle que le Sacré aujourd’hui signifie simplement porter de l’attention au chose, respecter la tradition et prendre le temps de l’accomplir . Et le message passe merveilleusement car la musique sonne comme un témoignage. Celui d’un artiste intègre dont l’univers nous envoûte. Alors dépêchez-vous de manger vos yaourts avant qu’ils soient périmés, l’album de D’Angelo lui n’a pas de date limite de consommation et devrait être déclaré d’utilité publique.

 

Clip de How does it feel le HIt de l album :

http://www.dailymotion.com/relevance/searc...-does-it-feel_m

Clip de Send it on :

http://www.dailymotion.com/relevance/searc...end-it-on_music

Clip de Left & Right :

http://www.dailymotion.com/relevance/searc...an-redman_music

Lien vers le commentaire
  • 1 an après...

:scooter:

 

Je suis en pleine période D'Angelo, les deux albums sont des classiques du genre. Pour ma part je n'arrive pas à les dissocier, Brown Sugar et Voodoo sont un seul et même album. Une suite logique, je les écoute obligatoirement à la suite. Les 5 années d'écart ne se ressentent mais alors pas du tout.

 

Du groove, de la soul, du sexe, de l'amour, une valorisation de la femme, une voix ultra-séduisante. Des chansons à la fois ancrées dans leur époques mais qui traverse le temps sans aucunes difficultés.

 

Je pourrais parler de ce bougre pendant des heures, mais je n'arriverais jamais à mettre des mots sur ce que je ressent en écoutant un Lady, un Shit, Damn, Mother fucker, un Send it on ou pire Untitled (how does it feel), l'outro de cette piste dépasse tout entendement.

 

Je l'attend de pied ferme, qu'il nous fasse son Blacksummers'night.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
  • Membres qui parcourent ce sujet   0 membres

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...