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Madonna - Discographie


Invité Lunat!c

Messages recommandés

Hum Rebecca, ravi de voir quelqu'un placer Bedtime Stories dans son Top 5.

 

 

probablement un long moment de solitude car "bedtime stories"est une calamité auditive. sa voix est inexistante, tassiturne sur les 3/4 des pistes . les morceaux se suivent et se ressemblent tous, ce n'est pas de la pop, encore moins du RNB, il n'y a aucune direction artistique, aucune exitation à l'ecoute des chansons, c'est plat sans saveur, la production est niaise et franchement démodée ( deja pour l'epoque) Madonna se cherche tout du long, à l'exeption de "bendtime stories" et a la limite " secret" le reste me fait penser à du hard candy version 90.

 

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Je n'ai jamais dit que c'est album était bon, j'assume pleinement d'aimer de mauvaises choses. rolleyes.gif

Car, oui, je pense aussi que cet album est fadasse dans l'ensemble, qu'il semble partir dans différentes directions sans pour autant trouver une vraie ligne directrice.

Cependant je l'apprécie plus pour le côté affectif qu'il a pour moi que pour ce que je "ressens" vraiment en l'écoutant. Bedtime Stories a été le premier album de Madonna présent chez moi avant que je devienne fan. Si je l'apprécie, c'est plus pour son aspect "madeleine de Proust" qu'autre chose, c'est vrai.

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Je suis dans une vague madonnesque pure.

Hier soir fût un soir tranquille: en lisant un roman, j'ai écouté les albums Bedtime Stories, True Blue et... "Oh Father" en boucle à tel point que rien qu'avec elle, ça équivaudrait à un double-album. C'est l'une de ses plus belles balades - elles qui sont si méconnues! Elle est tellement obsédante et son clip est magistral: un des plus beaux de tous les temps!!

 

Le passage "Oh Father you never wanted to live that way / You never wanted to hurt me / Why am I running away" au milieu de la chanson est splen-dide.

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Le passage "Live To Tell/Oh Father" du Blond Ambition Tour est magnifique et Madonna tient là deux magnifiques ballades, c'est vrai.

Le grand public pense principalement à "Live To Tell" comme ballade pour Madonna j'imagine, "Take A Bow" aussi mais dans une moindre mesure.

 

Like A Prayer regroupe 3 des ses plus belles réussites en la matière: "Oh Father", "Promise To Try" et "Spanish Eyes". Depuis, niveau ballades, c'est pas super bandant...je dirais que "One More Chance" et "You Must Love Me" sont celles qui me plaisent le plus.

Je déteste "Take A Bow", "You'll see".

"The Power Of Goodbye" est plus un mid-tempo.

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Depuis Ray Of Light, il y a eu un grand bouleversement dans les ballades de Madonna. Elle en a peu écrit: "The Power of Goodbye" ou "Miles Away" sont en effet à classer parmi les mid-tempos, "Drowned World/Substitute for Love", "Mer Girl" sont encore dans un autre catégorie, beaucoup plus introspective, "I Deserve It" , "X-static Process" ou "Gone" font partie des morceaux folk dépouillés, seules "Nothing Fail" et "Intervention" font selon moi exception et renoue avec la tradition de la ballade pop classique à la Madonna comme elle avait l'habitude d'en écrire (oui, on se comprend quand je dis "écrire") de 1984 à 1996.

 

Au final, même si à chaque fois elles innovaient peu, ses ballades me manquent: ce sont des morceaux vers lesquels je retourne très souvent.

 

Mes ballades préférées (sans ordre): "Live to Tell", "Rain", "I'll Remember", "Take a Bow", "Oh Father": choix très classiques finalement.

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Depuis Ray Of Light, il y a eu un grand bouleversement dans les ballades de Madonna. Elle en a peu écrit: "The Power of Goodbye" ou "Miles Away" sont en effet à classer parmi les mid-tempos, "Drowned World/Substitute for Love", "Mer Girl" sont encore dans un autre catégorie, beaucoup plus introspective, "I Deserve It" , "X-static Process" ou "Gone" font partie des morceaux folk dépouillés, seules "Nothing Fail" et "Intervention" font selon moi exception et renoue avec la tradition de la ballade pop classique à la Madonna comme elle avait l'habitude d'en écrire (oui, on se comprend quand je dis "écrire") de 1984 à 1996.

 

Au final, même si à chaque fois elles innovaient peu, ses ballades me manquent: ce sont des morceaux vers lesquels je retourne très souvent.

 

Mes ballades préférées (sans ordre): "Live to Tell", "Rain", "I'll Remember", "Take a Bow", "Oh Father": choix très classiques finalement.

 

Perso je trouve que les "ballades" post Ray Of Light sont ses meilleures (tout du moins, ce sont celles que je préfère). Les Mid-tempo, les introspectives, les pop folk, pour reprendre tes dénominations ; tous les titres que tu cites figurent parmi mes chansons préférées de Madonna.

 

Si l'on retient souvent la fin des années 80/début des années 90 comme l'apogée de la carrière de Madonna (Like A Prayer - Vogue - Le Blond Ambition), perso c'est plutôt la période 98-2004 que je trouve absolument parfaite : 3 albums divins, des clips magnifiques (Frozen, Drowned World, Nothing Really Matters, Die Another Day, American Life) et une tournée ReInventionTour vraiment réussie.

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Perso je trouve que les "ballades" post Ray Of Light sont ses meilleures (tout du moins, ce sont celles que je préfère). Les Mid-tempo, les introspectives, les pop folk, pour reprendre tes dénominations ; tous les titres que tu cites figurent parmi mes chansons préférées de Madonna.

 

Moi aussi, mais elles ne sont pas des ballades au sens strict selon moi. "Substitute", par exemple, est, c'est vrai, l'une des plus belles choses qui soient!

Ceci dit, quand j'entends "ballade" chez Mado, c'est vraiment le truc bien pop et sirupeux que certains pourraient cataloguer de kitsch en fait, mais moi j'aime beaucoup.

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Je viens de me procurer le best of de Madonna et ne suis donc pas un fan de la première heure, n’ai aucun de ses albums, mais connais comme tout le monde la plupart de ses singles et en aime une partie.

 

Je voulais revenir sur qques points. Les critiques ici sont assassines envers Revolver. Je découvre avec ce best of le mix initial, et je ne le porterai pas aux nues. Par contre, Revolver (Guetta Remix) figure parmi mes up-tempos commerciaux préférés, parmi les plus efficaces (à mon sens) de ces 5 dernières années ! C’est une des rares productions de Guetta que je trouve vraiment intelligente et surtout qui ne me lasse pas, après des mois d’écoutes (Oserais-je le dire ? C’est ma sonnerie de portable o_O (Oui, je sais, ça fait peur :P)) Si vous n’aimez pas le mix initial, je suppose que le remix de Guetta doit l’enfoncer encore plus, mais voilà, comme ça vous avez un avis différent !

 

Au niveau du best-of, rappelez-moi pourquoi Frozen n’y figure pas ? (En tout cas dans ma version)

 

Je découvre Erotica et Justify my love : c’est quoi ça ? Je suppose que c’est supposé être sensuel et que ça repose là-dessus, mais franchement, j’ai du mal à accrocher !

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Je pense que Frozen ne figure pas sur l'édition belge à cause de l'histoire du soit disant plagiat de quelques mesures d'une chanson d'un compositeur belge. La décision de justice est une interdiction de diffusion et de commercialisation de Frozen en Belgique. Enfin, si l'affaire n'a pas évolué depuis la dernière fois que j'en ai entendu parler ! D'ailleurs, si c'est bien ça, ça veut dire que l'album Ray of light est interdit à la vente en Belgique? ohmy.gif

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  • 3 mois après...

MADONNA - RAY OF LIGHT



madonna-ray-of-light-cover-design.jpg



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1998. La pauvre Madonna nous a trop montré qu'elle ne s'épilait pas le maillot et ses derniers opus n'ont pas rencontré le succès escompté (Oui, trois flops consécutifs à 6-7 millions d'exemplaires vendus, ça fait mal).

N'étant pas conne, elle s'est dit qu'adopter un style vestimentaire plus épuré pourrait lui être bénéfique. Découverte de la culotte, du pantalon, des sourcils accordés à la couleur des cheveux.



Mais c'est bien le seul aspect sur lequel elle cèdera à plus de simplicité. Car il est clair que l'album qu'elle s'apprète alors à sortir est tout sauf un enchainement de pistes génériques et superficielles.







L'opus s'ouvre sur Drowned World/Substitute for love. Titre aussi chiant à écrire qu'il n'est jouissif à écouter. Le crescendo est subtile, l'instru aérienne et divine, la voix de Madonna étonnamment puissante. Fabuleuse entrée en matière, qui rend parfaitement compte de l'ambiance singulière de l'album.



S'ensuit alors un enchainement de morceaux tous magistraux et transcendés par chaque détails les composant. Des productions travaillées, des textes qui traduisent une volonté d'introspection qu'on ne pourra que saluer (C'est trop beau de devenir mère, c'est trop triste de perdre la sienne, l'amour c'est trop bien, la célébrité c'est trop déconcertant pis la spiritualité c'est trop cool keuwah - pour faire simple) et un timbre plus grave et profond qu'à l'accoutumé. Il en ressort un résultat absolument bluffant de qualité.

De l'enivrant Ray of Light, titre éponyme à l'efficacité et à la puissance indéniable au très beau Frozen, dont les premières notes suffisent à nous plonger dans l'ambiance glaciale et désabusée qui habitera ces six fabuleuses minutes.

De l'ovni Shanti/Ashtangi, dont la beauté singulière finit par prendre tout son sens après plusieurs écoutes à Skin, dont l'intro et cette voix sussurée/saccadée (Put your hand on my ski-in :throb: ) suivie par la mise en place du beat qui suivra tout le morceau sont absolument géniale. Kiss me I'm dying !

De la ballade (la seule à proprement dite de cet opus) The Power of Goodbye, portée par cette voix à la beauté indescriptible, grave et retenue, dont la simplicité est représentative du titre en lui-même à Candy Parfume Girl qui s'avère être réellement transendé par sa production irréprochable plus que par la performance vocale de Madonna en elle-même.

De Nothing Really Matters à Little Star, qui en abordant le même thème - à savoir la maternité - sont diamétralement opposées autant sur le plan instrumental (plus dance pour la première des deux pistes) que vocal ( plus posé pour la seconde) mais tout autant réussis.

De Swim, dont les envolées (ouais, bon) des refrains offrent au titre un rythme singulier - à défaut d'en faire un moment marquant du disque, à l'envoûtant To Have and not to Hold, rendu excellent par son instrumentalisation singulière et profonde, mais aussi par les onomatopées récurrentes des refrains auxquels je n'ai personnellement pas pu résister.

De Sky Fits heaven (titre si dense qu'il en devient difficile à décrire) dont la structure du rythme régulièrement rompue et les refrains très addictifs en font l'un des morceaux que j'affectionne le plus sur cet album, à la magistrale - et le mot est faible, très faible - clotûre emmenée par Mer Girl, chanson complètement hors du temps, profondément onirique, qui m'emporte aussi loin que possible de tout ce qui peut m'entourer, avant un atterrissage arrivé trop tôt.

D'un bout à l'autre, chaque piste individuellement prise est une réussite et leur enchainement au sein même de l'album est brillamment orchestré.





Les clips de cette ère sont par ailleurs tous de qualité. Le fait qu'elle exploite Drowned World/Substitute for love m'a paru être un choix réellement couillu pour une chanteuse pop de sa trempe, choix que je salue réellement.

En somme, une Madonna au sommet de sa carrière, plus belle que jamais (c'est tout juste si j'ose la regarder dans la vidéo de The Power of Goddbye tant elle est éblouissante) et acclamée par la critique comme le public.



Elle signe ici sa proposition la plus abouti à ce jour et l'une de ses meilleures aussi bien qualitativement que vocalement (même si l'un va rarement sans l'autre). Bravo.



18/20

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MADONNA - AMERICAN LIFE



album_500x500_al.jpg



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Après les triomphes de Ray of light et Music et son hégémonie clairement marquée en ce début de millénaire, Madonna aura gagné ses galons de Queen of pop de manière définitive. Et n'ayant plus grand chose (pour ne pas dire rien) à prouver, elle en a profité pour enchainer sur un album plus pointu et au message plutôt alambiqué. Qu'est-ce qu'il en ressort ? Réponse ...

















































































Avant toute chose, j'aimerais dire qu'à titre personnel, je trouve le côté "peu accessible" d'American Life bien trop exagéré. Je le trouve d'ailleurs bien plus facile à aborder et à apprécier à première écoute qu'un Ray of light beaucoup plus dense. Les pistes étant relativement homogènes, l'ensemble se digère très bien et on se fait plus facilement une vue d'ensemble de cet album que de ses deux prédecesseurs qui brassaient plus larges (J'aurais l'occasion d'y revenir). Cela étant dit, passons donc en revue l'objet de mes futures louanges (Autant vous préparer parce que ça va être du lourd et l'objectivité en prendra un coup ce soir).


Accompagnée une fois de plus par Mirwais, Madonna se lance dans l'élaboration de l'album en 2002, qu'elle produira intégralement et presque uniquement avec ce dernier. Elle participe à l'écriture de la totalité des pistes et Mirwais sera là encore très largement présent puisque huit des onze pistes choisies découleront de leur tandem.
Si je détaille tant les choses, c'est principalement parce que cet opus traduit d'une réelle continuité et d'une fluidité assez incroyable qui n'aurait sûrement pas été rendue avec un nombre plus élevé de song-writer ou de producteurs. Et une telle restriction dans ses choix de collaborateurs donne immédiatement un aspect très personnel à l'album.


Le concept électro-acoustic déjà exploité sur Music - de manière moins radicale, j'en conviens - est ainsi repris avec beaucoup d'homogénéité et les deux genres forment une réelle symbiose là où ils restaient relativement distinct sur le précedent opus (GoneImpressive Instant ; American PieNobody's perfect ; ...).
Peut-on alors qualifier American Life de Music amélioré ? Non, clairement. Ils n'ont pas de portée ou d'ambiance commune, incomparable donc. Mais il n'en reste pas moins que les textes sont bien plus travaillées et la construction/enchainement des pistes bien plus claires sur AL que son prédecesseur. L'atmosphère de cet opus est plus facilement décelable, on sait où l'on va et c'est certainement l'un des seul disques de Madonna à avoir une ligne directrice aussi fortement marquée. Des up-tempos comme Nobody knows me aux pistes plus acoustiques telles que X-Static process, on retrouve toujours ce petit quelque chose de doux et paradoxalement assez dur à la fois dans les productions - portées immanquablement par une voix plus mature que jamais.
Le mélange étant heureux, les moments forts de l'album n'en sont que plus nombreux. Le premier refrain d'Im so stupid est absolument époustouflant, 7 ans après l'avoir entendu pour la première et dernière fois, ces quelques secondes ont été une vraie claque et un reflux d'émotions passées énorme.Mon rapport très fort à l'album joue donc beaucoup dans mon ressenti mais il n'en demeure pas moins que le résultat est là.
L'instru demeure LE point fort d'American Life (album), puisque chaque titre est porté et transcendé par une production époustouflante. Les outros de Mother and Father et Easy Ride (Pour ne citer vraiment que les plus marquantes et géniales) sont donc rendues fabuleuses grâce à la partie instrumentales qui les composent. Un crescendo de beats électronique pour le premier et un saccadement électro ponctué de violons réellement divin pour le second.
L'album fait également la part belle aux mid-tempos aériens (Love Profusion, Intervention) que les guitares - omniprésentes sur tout le projet - accompagnent superbement et qui laissent au timbre de Madonna l'occasion de pleinement s'exprimer. Ce qui s'avère plutôt appréciable entre deux pistes autotunées avec autant d'outrance que de délice.
On dénotera également la présence de titre à la portée plus introspective comme le magnifique X-Static Process - réellement bouleversant. Tout sur cette piste transpire la perfection. Le refrain hors de ce monde, l'instrumentalisation très minimaliste, la voix de Madonna, ... Un bijoux.
La seule ballade de ce disque est finalement Nothing Fails, qui constitue une très très bonne surprise. Les paroles y sont magnifiques, la voix de Madonna superbe et les choeurs portant la fin du morceau d'une telle beauté ... Les pensées demeureront toujours supérieures aux mots de toute manière, pas la peine d'en dire plus (Ironie du sort qui me pousse à écrire 3000 mots, quand tu nous tiens).
Puis viennent enfin les titres rythmées, pour peu que l'on place Hollywood et American Life dans cette catégorie. La piste d'ouverture éponyme joue là encore sur son instru très hétéroclite et sa montée en puissance jouissive qui explose grâce à un bridge vraiment singulier et déroutant à la première écoute. Outro puissante une fois de plus, lead single excellent à l'image de l'album qu'il soutient.


Bon ben ça y est, j'ai torché une critique de 192 lignes et demi au nom de mon amour pour cet opus (imaginez moi la main sur le coeur et la tête penchée si vous lisez (encore) ça, ça rendra mieux). Sachez également que si en voyant mon post, vous vous êtes contenté(e)s de regarder "American Life [trop long pour moi] note/20" vous êtes simplement un être humain normalement constitué. Pour faire court, l'album me touche plus encore que Ray of light même si je lui reconnais une portée et une démarche trop floue et brouillonne que Madonna elle-même doit avoir du mal à s'expliquer.


Bref, objectivement je mettrais à cet opus un bon 17/20 et subjectivement j'irais jusqu'à 18,5/20.


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