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Cédric Atlan_aparté Pop [album]


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Après un premier album en 2003 contenant son premier succès « Enfin on plaît aux filles (Playskool) », et son follow-up « Come In », Cédric Atlan claque la porte de Columbia, sa maison de disques, pour divergence artistique et prend - avec « Aparté pop », son deuxième opus - le chemin de l’indépendance. Et il en faut du courage pour décider de quitter un système que beaucoup convoitent, laissant derrière lui les premières parties de Zazie ou de Marc Lavoine. Il n’a, cela dit, rien perdu de son insolente verve - qui pourrait faire de lui le Dutronc des temps modernes - bien au contraire ! Cédric ne veut pas s’enfermer dans les carcans que son ex-label lui propose, Cédric ne veut pas faire du rock, Cédric n’a rien du cinquième Kyo.

 

Du haut de ses 30 ans, le jeune artiste originaire de Châtellerault, croise depuis « Enfin on plaît aux filles (Playskool) », le chemin d’une des icônes pop 80’s, coincé entre Etienne Daho et Elli Medeiros : Arnold Turboust (« Adélaide » en 1986) ; ce dernier lui compose trois morceaux pour sa future galette. Résolument pop, il n’y a qu’à se référer aux crédits de son disque pour s’en persuader : Sara Mandiano (« J’ai des doutes » en 1990), Vincent-Marie Bouvot (Zazie, Elsa...), l’univers imaginaire et colorée de Cédric oscille entre femme de cinquante pieds et hommes pesants 21 grammes, entre Mick Jagger et Michel Polnareff ; autrement dit entre rêve et réalité.

 

Cédric s’étonne de la soudaine notoriété que lui a procuré son premier album dans « Les regards obliques », avant d’une pirouette se rendre compte que si tous les regards sont braqués sur lui, c’est à cause de la plus belle fille qui soit qui figure à son bras, et dériver ainsi sur l’attidude du couple lambda qui, les années passant, finit par oublier de se regarder. Pour cet auteur/compositeur/interprète, qui aurait trop abusé de Marie-Alice (« Marie-Alice la Marocaine »), les femmes sont au centre de ses inspirations ; même si ces dernières laissent parfois supposer un brin de mysoginie... auquel les pharma-chiennes et autres nympho-graphistes (dans l’un des morceaux les plus efficaces de l’album « Les filles s’émancipent ») ne resteront pas insensibles. Peu importe, la lecture au dixième degré des textes de Cédric laisse justement transparaître l’amour de la gente féminine, l’amour des gens, l’amour de l’amour ; sous toutes ses formes (le très érotique « Pudiques »). Cédric est un amoureux né, il « habite sur une Elle », et c’est original dans un paysage musical actuel où la plupart des albums se ressemblent. Là où il propose à son Elle d’aller sur un banc se manger des yeux, nous ce sont des oreilles qu’on mangera ce beau gosse et son inventif deuxième opus, que les amateurs de pop doivent d’urgence découvrir...

 

www.cedricatlan.com

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