vendredi 27 avril 2012 16:52

Teknival 2012 dès ce soir sur une base militaire de l'Aisne

Par Steven BELLERY | Rédacteur
On va danser (et pas que) ce week-end sur la base militaire de Laon-Couvron (Aisne). La préfecture vient de donner son autorisation pour que le rassemblement des amateurs de musiques électroniques se déroule.
Crédits photo : ABACA
20.000 personnes attendues. De quoi donner le tournis aux organisateurs de l'événement. Les autorités ont toutefois donné leur accord pour que la base militaire de Laon-Couvron (Aisne) accueille pour la deuxième année consécutive le Teknival 2012.

150 artistes de "sound system" doivent se produire au cours du week-end et du pont. Afin d'assurer la sécurité et de prévenir tout trouble à l'ordre public, la préfecture de l'Aisne a mobilisé près de 850 personnes sur les quatre jours de la manifestation, nous apprend l'AFP. Un poste médical, un centre opérationnel de défense, des pompiers, des policiers et des gendarmes seront sur les lieux pendant toute la durée de l'événement.

Un Teknival a ouvert ses portes à 16h ce vendredi et doit s'achever mardi. L'entrée ne sera pas obligatoirement payante, mais reposera sur un système de donation libre, a fait savoir l'organisation sur la page Facebook de l'évènement.

Le Teknival 2012 a décidé de se rebaptiser "Legalize Tekno", afin de mettre « fin aux discriminations contre la culture techno » et de dénoncer les abus de répression, ont-ils expliqué : « La musique techno en France a toujours été victime d’une hostilité affichée, parfois hystériquement par les autorités et ce dès 1995. Depuis 2002, la situation a empirée, les free parties ont subies toutes les violences. Des charges de CRS aux actions en justice, de coups de matraques en amendes record, tout a été bon pour dissuader la jeunesse d’écouter cette musique et de vivre cette culture dans des conditions correctes. La répression c’est aussi abattue sur toutes les formes de soirées techno, payantes ou gratuites, et à en voir le faible nombre de festivals techno qui existent en France, le problème, ce n’est pas que l’on soit pro ou amateur, le problème c’est que nous ne voulons pas nous soumettre ».

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