
C'est LE rapport de référence. Chaque année, le SNEP (Syndicat National de l'édition Phonographique) dresse le bilan du marché de la musique enregistré en France. Les chiffres sont examinés à la loupe par les professionnels.
Premier enseignement, le marché de la musique freine sa chute. Il représente en 2011 617.2 millions d’euros, en baisse de 3.9 % par rapport à 2010. Les ventes physiques chutent de 11.5 % (‐ 53.7 millions). Les ventes numériques, elles, progressent de 25.7 % (+ 22.6 millions).
En valeurs, les chiffres sont plus parlants et moins rassurants. Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités. Concrètement, c'est ce qu'Adele a vendu dans le monde l'an passé… Pourtant, de plus en plus d'albums continuent de sortir malgré une économie moribonde : le nombre d’albums commercialisés est en hausse de 6 % : 1 004 albums en 2011, 946 en 2010 et 973 en 2009.
72 nouvelles signatures d’artistes en 2011
Dans le détail, ce sont 50.4 millions d’albums, 2.5 millions de DVD musicaux et 43.9 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 96.8 millions d’unités.
Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2011 un volume de 8.7 millions d’unités dont 7.3 % dans la distribution physique et 92.7 % en téléchargement (web et mobile). Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités dont 91.5 % dans la distribution physique et 8.5 % en téléchargement (web et mobile).
Les Français sont attachés au format physique… pour les albums