mercredi 05 octobre 2011 11:14

Supprimée du dictionnaire, la K7 audio tire sa révérence !

Par Jonathan HAMARD | Rédacteur
Ça y est : le mot K7 disparait du dictionnaire anglais. Les nostalgiques des décennies 70 et 80 ne verront pas cette nouvelle d'un bon œil, à l'heure où musique rime avec téléchargement et MP3. C'est l’occasion de se replonger dans l'histoire de la K7, ce format qui, quoi qu'on en dise, était une jolie révolution en son temps.
Cassette audio de Renaud. Crédits photo : DR.
Créée par Philips en 1967, la K7 était pour l'époque une petite révolution. Il suffit de comparer la taille d'un vinyle 33 Tours ou même d'un 45 Tours pour comprendre l'engouement qu'elle a suscité dans les années 70 et 80. L'apogée de la K7, c'est l'arrivée du Walkman, en 1979, grâce à Sony. On a dès lors l'image du sportif partant courir pour son footing, le casque sur les oreilles et l'appareil accroché à la ceinture. Une image certes un peu rétro, et même presque clichée, mais que bon nombre d'entre nous ont encore en mémoire. Le tourne-disque ne fait plus le poids ! Ou plutôt si : il est bien plus lourd et ne restitue pas la même qualité sonore. Mieux encore, la K7 audio, qui fonctionne sur la base de l'enregistrement de chansons sur une bande passante, permet à l'auditeur d'enregistrer par lui-même un son. Les ados s'en réjouissent et enregistrent leurs morceaux préférés en écoutant la radio, ce qui d'ailleurs, ne sera pas le cas avec les CDs. Comme quoi, on ne peut pas être gagnants à tous les coups avec l'innovation !

Si certains pensent que la K7 peut espérer un retour comme le vinyle le connait depuis quelques années, ne soyez pas trop optimistes ! Le vinyle est devenu un objet de collection et se vend dans presque toutes les enseignes. Des disquaires se sont même spécialisés dans la vente de vinyles : un marché qui peut rapporter gros. Les DJs utilisent régulièrement ce format pour mixer leurs sons. Et comme chacun sait, les DJs imposent la tendance.




De la K7 au MP3, 40 ans d'innovation.


Aujourd'hui, la musique se dématérialise, devenant de plus en plus un simple fichier MP3 pour les auditeurs. Une évolution allant dans le sens du téléchargement qui devrait devenir dans les prochaines années le principal moyen de commercialisation de la musique, si ce n'est pas déjà le cas. Aux diables piles de CD dont on ne sait plus quoi faire ! Stocker vos sons favoris sur disque dur ou sur les plateformes en streaming, c'est bel et bien de cette manière que vous consommerez bientôt votre musique. Mais le CD n'est pas encore mort, en témoigne des ventes physiques toujours importantes en comparaison des ventes en téléchargement. En revanche, le lecteur CD portable ne se vend plus, au profit du petit baladeur MP3, bien plus pratique et léger. Cependant, l'ascendance du fichier MP3 n'annonce pas tant la mort du disque que celle de la K7, ce bon vieux format aujourd'hui presque introuvable dans les magasins. Il n'y a bien que dans les foires et les vides greniers que l'on peut encore se procurer des K7s, en occasion, évidemment. Les labels ont depuis quelques temps déjà stoppé leur production au profit des CDs.

Alors, dîtes bye bye à vos cassettes et attendez le printemps prochain pour vous informer sur les vides greniers qui se tiendront près de chez vous !

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