Rencontre avec Laura Scariot alias Stella

Laura, peux-tu nous présenter ton single "Crie Alright" ?
Dans "Crie Alright", les paroles peuvent paraître simples mais font passer un message. Ce sont des phrases d’espoir et de courage adressées à ceux qui croient en leurs rêves. Pour leur montrer qu’il ne faut jamais abandonner, ne jamais lâcher ; à force, tout cela finit par payer. C’est un peu suite à la "Nouvelle Star" que l’inspiration m’est venue. Après tout ce n'est pas une fin en soi.

Le clip a été présenté une première fois en septembre dernier, et vous relancez sa promotion maintenant. Pourquoi avoir attendu autant ?
A vrai dire, on n’a jamais cessé de faire la promotion du titre. On a tout d’abord créé un premier buzz sur le web avec le teaser et mis ensuite le clip sur Internet. On a dépassé les 70 000 vues en une semaine, pas mal pour un premier clip. On a attendu un mois afin de voir l’évolution, la réaction des internautes, ceux des programmateurs de clips... En parallèle, une équipe s’est chargée de mettre en place des blogs et sites officiels sur Internet. Faire la promotion d’un album est toujours très long, certains artistes mettent deux à trois ans pour imposer un album, j’en suis à six mois, tout va bien ! Et puis il faut veiller à ce que tout se mette correctement en place, cela demande donc un gros travail coté presse, web, radio...

Découvrez "Crie Alright" le premier clip de Laura Scariot :


Tu as fait un cours passage à "Nouvelle Star", quel souvenir en gardes-tu ?
La "Nouvelle Star" a été une belle expérience mais le fait d'avoir échoué m'a beaucoup découragée. C’est en me lançant dans la réalisation de mon album que j’ai compris qu’il ne fallait jamais abandonner, que percer dans ce milieu était très difficile et qu’il fallait donc toujours travailler pour y arriver. Cette expérience m’a endurcie et puis il n'y a pas que la "Nouvelle Star"dans la vie !


Es-tu toujours en contact avec André Manoukian, dont tu étais la protégée lors de l’émission ?
Non. Une fois l’émission terminée, les jurés n’ont plus de sympathie ou n’ont plus la dent dure contre un artiste. Ils redeviennent indifférents tout simplement.

Quel regard as-tu sur le parcours des ex-nouvelles stars ?
Je me rends compte que certains artistes ont eu une carrière éphémère. Je fais allusion à Steeve Estatof ou Myriam Abel. Et que d’autres ont réussi à se faire une place, qui ont su se détacher de l’étiquette "Nouvelle Star" et qui sont toujours d’actualité. Je pense à Amel Bent, Christophe Willem, Julien Doré… Avec la télé-réalité, même en gagnant la première place, on ne sait pas si notre carrière va être assurée derrière et surtout si elle va durer. Tout va trop vite. Regardez, le dernier gagnant de "Star Academy" n'a toujours pas sorti son album ! Peut-être est-il plus judicieux de réaliser les choses par soi-même, même si cela prend plus de temps, plutôt que d'avoir une image de has-been avant l'heure. C'est vrai, Myriam Abel a une voix incroyable mais tout a été trop vite et elle est déjà passée de mode, c'est dommage. Ce n'est pas la faute de l'artiste mais plutôt des médias qui ont soif de nouvelles histoires, de nouvelles vedettes...

Tu fais du R&B comme Jena Lee ou Sheryfa Luna ; qu’est ce qui te différencie d’elles ?
Ces deux artistes sont des chanteuses de R&B, l’une dans un univers porté sur le manga, et l’autre sur le Rap. Je les trouve très sympathiques toutes les deux. Au niveau de l’univers nous sommes donc déjà différentes. Celui que je représente est le Pop Glam : un mélange de dance, de R&B et d’électro mais surtout un état d’esprit positif. C’est aussi un monde dans lequel il y a du rêve et de la fiction, de la métamorphose et de l’imagination. Quant au style vestimentaire et à l’apparence, on se rend compte que les mondes sont complètement différents.

Ton single fait un peu penser à Nâdiya, aimes-tu la comparaison ?
Nâdiya est une artiste qui a eu une belle carrière. Elle a eu la chance de cotoyer des artistes internationaux et de faire partie des Enfoirés. C’est donc flatteur de me comparer à elle. On retrouve un peu le même esprit dans ses textes et dans les miens ; le côté sportif aussi, nous sommes toutes les deux d'anciennes sportives de haut niveau. Comme elle avant moi, je dois me battre pour y arriver, croire en moi et aller de l’avant comme dans ma chanson. Si elle veut qu'on fasse un petit duo, la blonde et la métisse, je suis d'accord !

Où en es-tu de t’enregistrement de ton album ? Que va-t-on y découvrir ?
L’album est enfin terminé, il se compose d’une dizaine de chansons dans des styles différents. L'étiquette populaire ne me dérange pas !

Il y aura une reprise de François Feldman, pourquoi ce chanteur et pourquoi cette chanson ?
En effet, il y aura une reprise de François Feldman, une reprise des "Valses de Vienne", créé en 1989, année de ma naissance. Et puis dans cette chanson, on peut aussi faire quelques pas de danse (rires). Pourquoi François Feldman ? Parce qu’il a eu un succès fou, 25 ans de carrière et la vente d'environ dix millions d'albums dans plusieurs pays, dont la Belgique, l'Italie, le Canada et le Japon. C’est un petit clin d’œil aux fans de cet artiste. Et je vous arrête tout de suite, ce n'est pas parce qu'un artiste n'est plus sur le devant de la scène qu'il est fini. Cet artiste a eu une carrière incroyable et continue de composer pour beaucoup de monde.

Penses-tu qu'un artiste doit se tourner vers le web aujourd'hui pour réussir ?
Oui, je pense que c’est primordial ! Il y a tellement de possibilités pour se faire connaître. Les blogs, Facebook, Youtube... Je twitte beaucoup , d'ailleurs si vous voulez me suivre (http://twitter.com/Laura_Scariot) et je lis beaucoup de blogs comme Nuage de Filles, Purefans ou Morandini par exemple.