Crédits photo : France 2
Le 6 février, une série de séismes dévastateurs a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, causant près de 52.000 morts et la destruction de milliers d'habitations. Mardi au JT de 20 heures, France 2 a consacré plusieurs reportages à la catastrophe pour témoigner de l'ampleur des dégâts sur les populations et leur lente reconstruction, en prélude d'une grande soirée de solidarité. Afin de soutenir et aider les victimes du plus meurtrier des cataclysmes qu'a connu la région depuis des siècles, France Télévisions a mis sur pied le concert caritatif "Unis face au séisme" qui s'est tenu en direct à l'Olympia avec Léa Salamé et Stéphane Bern à la présentation. De nombreux artistes, français mais aussi turcs et syriens, se sont mobilisés pour lever des fonds en appelant aux dons via la Fondation de France. « On est en direct de l'Olympia et on vous propose ce soir une soirée exceptionnelle de solidarité pour les victimes de ces terribles séismes » a souligné l'animateur, avant d'accueillir sur scène Patrick Bruel, Mentissa, Ycare et la chanteuse syrienne Lynn Adib pour une reprise du titre "Et puis la terre", écrite par Patrick Bruel en 2004 pour le collectif Asie en faveur des sinistrés des séismes et tsunamis dans l'océan Indien.

"C'est très important pour moi d'être là"

Salvatore Adamo, Imany, Santa, GIMS, Claudio Capéo, Maxime Le Forestier, Isabelle Boulay, Laurent Voulzy ou Chimène Badi se sont succédé tout au long de cette soirée de partage pour donner de la voix en soutien aux peuples turcs et syriens. Sensible à cette cause, Zaz, actuellement en pleine tournée aux quatre coins de l'Europe et du monde, a trouvé le temps d'honorer l'invitation de France 2. Comme un message d'espoir, elle a interprété pour la salle mythique de l'Olympia et les 1,6 million de téléspectateurs devant leurs écrans la chanson "S'il suffisait d'aimer", tube emblématique du répertoire de Céline Dion écrit par Jean-Jacques Goldman en 1998. Une reprise sur le fil de l'émotion prenant une dimension orientale, puisque l'un des musiciens qui l'accompagnaient était muni d'un oud, un instrument à cordes pincées très répandu dans les pays arabes. Un joueur de flûte était également présent sur scène, pour insuffler une autre lecture à cette chanson connue de tous, alors que défilaient sur les écrans des images des villes en ruines.

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En prenant la parole après sa prestation envoûtante, Zaz a du mal à contenir son émotion. « Le titre parle de lui-même ce soir » a souligné Léa Salamé. « C'est quelque chose qui semble simple et dur à la fois. C'est très, très important pour moi d'être là. Comme tout le monde sait, je tourne beaucoup dans le monde. Je suis très émue, je suis désolée... » a confié la chanteuse, en essuyant quelques larmes au coin des yeux. « Je vais faire un concert en Turquie au mois de juin, on a décidé de reverser les recettes pour aider là-bas » a ensuite annoncé l'interprète du titre "De couleurs vives", avant de prôner l'entraide et la fraternité : « Il se passe beaucoup de choses dans le monde, partout. Quand on peut être là, avec les moyens qu'on a, la voix, la lumière, c'est important ».