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Le succès international de Zaz ne plaît pas à tout le monde. Dix ans après ses débuts, la chanteuse continue de recevoir de nombreuses moqueries sur son physique. C'est notamment pour cette raison qu'elle préfère se produire à l'étranger, où elle ressent moins de pression : « Il n'y a pas le mental qui vient interférer, je suis plus libre, je ne réfléchis pas à l'étranger alors qu'à Paris j'ai une pression, il y a un truc de jugement. En France, j'ai l'impression qu'on m'a mise dans une case. Mon image a du mal à évoluer. Ça ne me blesse pas mais je me dis que c'est dommage » déclarait-elle sur RTL. Toujours en pleine promotion de son album "Effet miroir", l'artiste revient aujourd'hui sur ces critiques dans L'Interview Sans Filtre de Télé-Loisirs. Elle avoue ainsi ne pas comprendre « la méchanceté » : « Je n'arrive pas à comprendre comment on peut attaquer quelqu'un sur son physique. Il y a des choses qu'on peut ne pas trouver harmonieuses mais quel est l'intérêt d'être méchant ? ». Selon elle, il y a comme un problème avec les gens : « Je pense que je dois leur faire quelque chose quand même. Ils doivent m'aimer un peu ou me détester car je représente quelque chose pour eux qu'ils ne supportent pas ».

"Je suis comme je suis"

C'est en partie en raison de ces critiques qu'elle a décidé de nommer son quatrième album "Effet miroir" : « L'effet miroir c'était de dire ça aussi. Ce que les gens regardent, c'est leur propre reflet, leur propre insatisfaction ». « Je suis comme je suis (...) A l'époque c'était plus difficile, car tu te manges la médiatisation » explique la chanteuse qui ajoute qu’aujourd’hui, elle a plus appris à se respecter : « Quand ça me touchait, je me disais que ça leur donnait raison. Si tu leur donne raison, c'est que t'as pas encore confiance en toi sur des trucs. C'est à toi de te remettre en question, le problème ne vient pas de l'extérieur. Ça fait dix ans, ça va, j'ai fait le tour. Y'a des moments où ça te touche plus, parce que t'es plus sensible » conclut-elle. En novembre dernier, Zaz évoquait déjà ce problème en interview pour Pure Charts : « Quand des gens pouvaient mal me parler ou être désagréable avant, je n'ai jamais pris ça pour de la misogynie. Je me disais juste qu'on me parlait mal, qu'on ne me respectait pas moi. Mais il y a des injustices dans ce monde, je le sais, et ça ne date pas d'aujourd'hui ».