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« Cassons le mur du son, sans s'poser de questions / Guidé comme un aimant, vers toi je viens doucement / Passer le mur du son, le signer de mon nom / Je me place, efficace, suis ma direction »... Qui n'a pas fredonné ces paroles de Willy Denzey dans les années 2000 ? Passionné par la scène R&B américaine (Usher, Boyz II Men), William Thongrasamy, alias Willy Denzey, fonde son premier groupe à l'âge de 15 ans. C'est dans l'émission "Graines de star", présentée par Laurent Boyer sur M6, que le chanteur est révélé aux yeux du public en juin 2000. Il se fait alors repérer par un producteur, avec lequel il enregistre son premier single "Que vous dire". Le morceau, dans la veine d'un Matt Houston, offre à Willy Denzey son ticket d'entrée chez Sony Music.

Son deuxième titre, "Le mur du son", envahit les radios en 2003. Impossible d'échapper au phénomène : Willy Denzey, avec son look décontracté, s'invite dans toutes les émissions musicales et fait danser les classements. Le single se classe 8ème des ventes et reçoit au bout de deux mois à peine une certification d'or pour, à l'époque, 250.000 exemplaires vendus. "L'orphelin", deuxième extrait de l'album "Number One", fait encore mieux en se hissant 5ème du Top. Willy Denzey assure alors les premières parties d'artistes de premier plan comme Alicia Keys, Craig David ou Kelly Rowland.

Souvenez-vous du "Mur du son" de Willy Denzey :

"Je suis parti de mon plein gré"

Un temps incontournable dans la sphère médiatique, Willy Denzey traverse par la suite une période plus délicate. Si son deuxième album "Acte II" (2004) connaît un joli succès, avec les titres "Honey" et une reprise de la chanson "Et si tu n'existais pas" de Joe Dassin pour le défendre, il s'agira de son dernier disque à paraître officiellement dans les bacs. Inlassablement repoussé, son troisième album "Mon royaume" ne verra jamais le jour et le suivant, "Alter Ego", subira le même sort malgré de beaux moyens, entre la présence du producteur Kore (Booba, Lacrim) et le renfort de l'Orchestre symphonique de Budapest. Depuis, le chanteur s'est installé à Los Angeles et a participé en 2013 à "L'île des vérités" sur NRJ12. Profitant de cette exposition médiatique, Willy Denzey dévoilait le single "Reste encore", dédié à son public. « A un moment donné de ma carrière, en plein succès, j'ai décidé de faire le choix personnel de respirer. Donc je suis parti de mon plein gré. J'avais besoin de me retrouver et de réapprendre la musique. J'avais l'impression de m'en éloigner. J'ai décidé de me retirer pour revenir plus fort plus tard » expliquait-il à Idoles Mag à propos de sa longue absence des médias.

Un nouvel album en préparation

Si le succès n'a pas de nouveau frappé à sa porte, Willy Denzey n'a jamais baissé pas les bras. Après "Sorry" en 2014 et "Il le fallait" en 2015, l'artiste de 36 ans, récemment de passage sur Fun Radio pour une émission spéciale sur les années 2000, s'apprête à publier un nouvel EP baptisé "Utopian". « C'est maintenant que tout recommence » promettait-il fin décembre à ses abonnés sur Instagram. Le projet, attendu pour « février » 2019, devrait être suivi par l'arrivée d'un long format : « J'annonce que j'attaque l'album direct après les fêtes pour l'envoyer en orbite avant cet été ». En guise de préambule, Willy Denzey vient de mettre en ligne le clip de son nouveau single "Main de maître", un titre R&B romantique avec des sonorités dans l'air du temps façon Aya Nakamura. « Pour la toucher il faudrait une main de maître, depuis que j'l'ai vue je n'arrive pas à m'en remettre » scande le chanteur d'une voix de crooner sur lequel le temps ne semble pas avoir eu d'emprise. Pourra-t-il revenir au sommet comme à la belle époque ? C'est tout le mal qu'on lui souhaite !

Découvrez "Main de maître", le nouveau clip de Willy Denzey :