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vendredi 18 novembre 2011 11:50

Tom Fire présente son premier album, "The Revenge"

Par Sarah MERLO | Rédacteur
Tom Fire était hier soir sur la scène du Batofar, à Paris, pour présenter son premier opus, "The Revenge". L'artiste a interprété, devant un public venu nombreux, ses nouveaux morceaux, de "45 Stories" en passant par "Little Man", avec des sonorités dub, électro et pop.
Crédits photo : Sylvestre Segaud
Après avoir travaillé pour de nombreux artistes, tels que MC Solaar, Tom Fire prend sa revanche musicale avec l'album "The Revenge". Il offre ainsi un mélange de dub, de reggae, de pop et d'électro. A l'occasion de ce concert, l'artiste a réarrangé ses compositions pour en faire des titres plus dancefloors ! Pure Charts est parti à sa rencontre pour en savoir plus sur ce premier album, intitulé "The Revenge".


Rencontre avec Tom Fire


Pourquoi avoir titré ton album "The Revenge" ?
Ça fait longtemps que je travaille pour les autres, en réalisant beaucoup d’albums, et beaucoup de mixes. J’ai été musicien pour beaucoup d’artistes. C’est donc une revanche musicale que de me consacrer à mon projet, mais il ne faut pas y voir de haine !

A l'écoute de l'album, on peut penser à du Gotan Project dans une version plus reggae. Est-ce que le groupe fait partie de tes inspirations ? Quelles sont tes autres influences ?
Il y en a beaucoup, mais oui, Gotan fait partie de mes influences. J’ai beaucoup aimé le projet. Il a été monté par trois producteurs qui ne chantent pas mais qui ont invité des musiciens et des chanteurs pour compléter leurs titres instrumentaux. Dans mon album, j'utilise des techniques à peu près similaires pour le reggae, de dub, d’échos, de reverb que l’on emploie en Jamaïque. Pour les autres influences, j'ai aussi adoré le trip hop de 95 avec DJ Crush ou DJ Shadow. Le reggae fait aussi partie de mes influences, qu'il soit celui des vieux vinyles ou des morceaux très actuels. Mais il faut dire que j'aime particulièrement Danger Mouse qui a notamment produit les Gorillaz.

Comment as-tu fais pour donner des titres à tes morceaux, sachant qu’ils sont parfois entièrement instrumentaux ?
J'ai donné le titre de "45 stories" au premier single, car je trouvais que l'album faisait vieux 45 tours. Pour "Little Man" j'avais simplement imaginé un petit bonhomme. Quand je bosse avec les chanteurs, c'est plutôt eux qui trouvent le titre, en fonction de leurs textes.

MC Solaar est présent sur ton album, comment as-tu fais sa rencontre ?
J’ai bossé pour lui lors de la préparation de concerts. Je le connaissais bien depuis trois, quatre ans lorsque je lui ai demandé de participer à mon projet. J'ai tout de suite pensé à lui pour la voix. Il a écouté un titre qui l'a inspiré : il était partant ! Il est arrivé dans mon studio à 22h, un peu en retard. Il m'a demandé le thème que je voulais aborder et c'est le seul qui l'a fait. En général, les chanteurs étaient libres de choisir le thème du single. Pour "Marche ou rêve", j'avais pensé à un petit garçon qui regarde le monde, sans avoir pour autant un regard critique, et constate qu'il va plutôt mal. Mais j'avais créé une ouverture musicale, et il fallait que le garçon sente un changement positif. Finalement tout espoir retombe lorsqu'il poursuit sa marche. Il a mis trois à quatre heures pour l'écriture des paroles et on a enregistré à trois heures du matin. Et c'était tout !

Visionnez le medley live à la Flèche d'Or de Tom Fire :


Tu as de nombreuses collaborations à ton actif. Hormis celle avec MC Solaar, peux-tu nous parler d'autres collaborations qui t'ont marquées ?
Pour moi, chaque collaboration est unique et s'est passée de manière totalement différente. Celle avec Derajah est assez drôle. J’étais en train de faire un autre album avec Linval Thompson, un autre reggae man. On était donc en pleine période d'enregistrement et un jour il est arrivé avec Derajah. Il s'est assis sur le canapé et restait silencieux. Quant à moi, je ne le connaissais pas. Après un moment, Linval est parti faire une course pendant une dizaine de minutes. C'est alors que Derajah m’a demandé de lancer le morceau, et en trois minutes, en une seule prise, il me l'a fait ! C’était totalement de l'impro ! Il s’est ensuite rassis et Linval est revenu sans qu'il soit informé de quoi que ce soit. Je ne sais même pas s'il est au courant, aujourd'hui, de la version chantée par Derajah ! (rires) Mais d’autres titres sont tout le contraire, et ont dû être très travaillés, et ce pendant deux voire trois mois. Il n’y a vraiment pas de règle.


« Derajah m’a demandé de lancer le morceau, et en trois minutes, en une seule prise, il me l'a fait ! »
Que signifie le pseudonyme Tom Fire ?
J’avais besoin de me créer un personnage et que ma musique ne soit pas forcement liée à ma propre personne. Je voulais avoir un personnage plus libre. C’est important d’avoir cette liberté !

Quels sont tes projets à venir ?
Après ce concert au Batofar, je serai ce soir à Bordeaux, et le 24 à Marseille. Je travaille aussi sur beaucoup de lives, et j'ai aussi un planning chargé en tant que producteur. Mais pour revenir à Tom Fire, il y a donc la tournée. L’album est fait de titres qui sont assez cool, fait pour être écoutés à la maison, avec une musique calme et qui permet de prendre son temps. Par contre, sur scène je réadapte les morceaux pour qu'ils soient beaucoup plus pêchus, et que les gens aient envie de danser et non pas de dormir au bout du troisième titre ! (rires)
Pour en savoir plus, visitez tom-fire.com.

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