Le groupe The Black Eyed Peas s’offre une deuxième soirée au Stade de France. Annoncé sold out en à peine une heure, le concert qui doit avoir lieu le 25 juin prochain sera précédé d’un autre show le 24 juin. Un succès dont nous ne doutions pas, même si nous ne l’estimions pas aussi rapide. Gageons qu’il ne faudra guère plus de temps au groupe pour remplir une deuxième fois le Stade de France. C’est ainsi que will.i.am, Fergie et leurs acolytes vous donnent rendez-vous lundi 31 janvier pour la mise en vente des billets pour cette nouvelle date. Ce spectacle, d’ores et déjà annoncé comme « jamais vu » par le leader du groupe will.i.am, permettra d'expérimenter quelques nouveautés issues des dernières technologies, à l’image de leurs prestation lors de la cérémonie des "NRJ Music Awards" samedi dernier : deux membres du groupe n’étaient pas présents physiquement dans la salle mais chantaient sur scène sous la forme d’hologrammes. Espérons toutefois que les Black Eyed Peas ne se produisent pas ainsi au mois de juin prochain !

Ces deux concerts s’inscrivent dans le cadre d’une tournée mondiale qui fait suite à la parution de leur quatrième opus, "The Beginning", qui pointe aux sommets des charts depuis bientôt deux mois. Il est porté par le tube "The Time (Dirty Bit)", et déjà rejoint par son successeur "Just Can't Get Enough". Sample de la B.O du film "Dirty Dancing" (1987), "The Time (Dirty Bit)" bénéficie d'un clip pixelisé tout aussi eighties. Un morceau taillé pour les pistes de danse et très certainement assez fédérateur pour entraîner un stade entier. Voilà la clef du succès qui donne lieu à un vaste projet de tournée pour le groupe qu'on qualifierait aujourd'hui plus volontiers d'électro que R'n'b. C’est un nouveau succès (n’en déplaise à certains qui déplorent leur évolution trop électro) pour cette nouvelle galette lissée et très bien produite. On regrette toutefois un air de déjà entendu sur plusieurs pistes, comme par exemple pour "My Forbidden lover" qui emprunte beaucoup (trop) au groupe Chic. Outre des ambiances qui évoquent directement le groupe U2, on retient quelques morceaux intéressants qui devraient convaincre le public. Ainsi, "Don't Stop The Party" et "The Best Not Yet (The Boy)" ont de quoi séduire les clubbers. Les voix électro dont on peine à reconnaître les interprètes s'associent parfaitement à des sonorités eighties remaniées qui donnent un son épuré et efficace. "The Beginning" reflète une mutation profonde du groupe. Un nouveau départ comme l'indique son titre, ou tout simplement "une renaissance" selon will.i.am.



Crédit photos : Abaca