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Taylor Swift 1 - Big Machine 0. La popstar vient de remporter une victoire dans la guerre qui l'oppose à son ancien label Big Machine, qui détient encore les masters, et donc les droits, des chansons de ses six précédents albums. Il y a quelques jours, l'interprète de "Lover" publiait un long message sur ses réseaux sociaux pour faire savoir que Scott Borchetta, le PDG de son ancien label, lui interdisait de reprendre ses anciennes chansons lors d'un medley qu'elle doit interpréter le 24 novembre prochain pour les American Music Awards. L'artiste, qui prévoit de ré-enregistrer ses six premiers albums afin de se réapproprier ses titres, a fait savoir qu'on tentait de lui faire du chantage en lui proposant de céder sa requête à une seule condition : « Si j'accepte de ne pas ré-enregistrer des versions alternatives de mes chansons (ce qui est quelque chose dont j'ai légalement le droit et que je suis impatiente de faire) et si j'arrête de parler de lui et Scooter Braun » écrivait-elle sur Twitter, évoquant également un blocage concernant l'utilisation de ses hits pour un documentaire produit par Netflix.

Big Machine approuve, Dick Clark Productions dément

Alors que l'affaire prend une nouvelle proportion médiatique, l'ancien label de la popstar a indiqué ce lundi qu'il niait les dénonciations de Taylor Swift. Mais Big Machine aurait trouvé un arrangement avec Dick Clark Productions, la société qui produit les American Music Awards, expliquant dans un communiqué s'être mis « d'accord pour accorder les licences pour la diffusion des performances des artistes sur des plateformes approuvées d'un commun accord ». En somme, Taylor Swift aurait donc le droit d'entonner ses anciens tubes samedi soir durant la cérémonie pour laquelle elle recevra le prix de l'Artiste de la décennie. La maison de disques, vigoureusement attaquée par les fans de la popstar, précise que « les artistes n'ont pas besoin de l'approbation du label pour les performances en live à la télévision ou dans n'importe quelle média live », mais qu'il est ici question des droits pour les rediffusions de l'événement et le partage d'extraits sur d'autres plateformes comme YouTube.

Cependant, un porte-parole de Dick Clark Productions nie avoir pris part à cette décision. « A aucun moment, Dick Clark Productions n'a accepté, crée, autorisé ou distribué un communiqué en partenariat avec Big Machine Label Group » indique-t-il, avant d'ajouter que « tout accord final doit être pris directement avec l'équipe de Taylor Swift ». De son côté, la principale intéressée n'a toujours pas confirmé ou nié cette éventuelle autorisation délivrée par le label. Il faudra donc attendre les American Music Awards pour découvrir ce qu'elle a planifié comme performance. Depuis la publication de sa lettre ouverte, l'auteure de "Shake it Off" a reçu le soutien de nombreux internautes mais également d'autres stars de la chanson comme Selena Gomez, Halsey, Camila Cabello ou Kesha.