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Sting est un homme de combat. Les nombreuses actions qu'il a entreprises au cours de sa carrière l'ont démontré, le rockeur britannique est toujours prêt à s'engager pour défendre les valeurs qui lui tiennent à coeur. Dans son dernier album "57th & 9th", paru début novembre et écoulé à 62.000 exemplaires dans nos contrées, l'ancien leader de The Police prend la plume pour dénoncer le sort des migrants dans le très beau "Inshallah". Un symbole pour celui qui a accepté de donner un grand concert pour la réouverture du Bataclan cet automne, un an après les attentats. L'artiste, qui a fêté ses 65 ans, profite également du titre "One Fine Day" pour ironiser sur les climato-sceptiques et dénoncer leur discours.

"Il va bien falloir se réveiller un jour ou l'autre"

Pour les adeptes de cette idéologie, l'être humain n'est pas responsable du réchauffement climatique qui bouleverse inexorablement la planète. Une hérésie, selon Sting. « Cette chanson est très ironique finalement. J'aimerais vraiment, du fond du coeur, que les climato-sceptiques aient raison. J'aimerais que toutes les preuves scientifiques du réchauffement climatique soient erronées. Mais ce n'est pas le cas. Et il va bien falloir qu'on se réveille un jour ou l'autre, avant qu'il ne soit trop tard » nous a confié le chanteur, lorsque nous l'avions rencontré pour évoquer la sortie de son 12ème album.

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Pour mettre en images ces mots, Sting propose un nouveau clip 100% écolo. Mélange de dessin et d'effets visuels, la vidéo colle au plus près du texte et égratigne avec ironie les hommes politiques, pointant du doigt leur inaction face aux enjeux environnementaux. « Dear leaders, please do something quick / Time is up, the planet’s sick » clame le rockeur, la voix sensible enrobée dans des cordes symphoniques et des notes de piano. Un message louable et nécessaire !

Découvrez "One Fine Day", le nouveau clip de Sting :