Avec le titre "Chandelier", Sia a signé l'un des tubes de l'été dernier. La chanteuse a également décroché son premier numéro un solo en France. De quoi démarrer comme il se doit la promotion de son sixième opus. Disponible depuis le mois de juillet, "1.000 Forms of Fear" fait son petit bout de chemin dans les charts et se rapproche tout doucement du seuil des 50.000 ventes, l'équivalent d'un disque d'or. Une récompense qui serait bien méritée compte-tenu de la qualité de cet album très vocal, pop et emprunt de souffrance. Sur les douze pistes qui le composent, aucune n'est à jeter. Mais, en plus de "Chandelier" et du titre "Elastic Heart" (feat. The Weeknd), déjà connu puisqu'il a été dévoilé l'an dernier sur la B.O. du deuxième volet de la saga "Hunger Games" (2013), d'autres pistes se démarquent.

A commencer par le tambourinant "Hostage", qui n'est pas sans rappeler certains titres du précédent album "We Are Born" de Sia (2010). "Fire Meet Gasoline" semble tout droit puiser son inspiration dans le tube "Halo" de Beyoncé et "Dressed in Black" s'avère prenant. On aime surtout la partie instrumentale qui offre une conclusion savoureuse à l'album. Le nouvel extrait "Big Girls Cry" est plus efficace encore, mais terriblement sombre, comme la plupart des titres de "1.000 Forms of Fear". Mais avec une voix aussi déchirante que celle de l'Australienne, la douleur ne pouvait que prendre plus d'emphase.