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Les admirateurs de la chanteuse qui s'apprêtaient à fêter tous ensemble les 50 ans de carrière de Sheila à New York le 29 septembre 2012 ont eu la stupeur de se cogner à une annulation. Le mystère, qui restait entier concernant ce désaccord, semble aujourd'hui éclairci suite à un post de l'artiste. « Je suis encore là !!! Sachez qu'il m'a fallu plusieurs jours avant de réaliser ce qui vient d'arriver. La brutalité, l'irrespect, le fait de ne pas trouver de raison valable devant une décision aussi radicale, alors que je n'ai rien demandé, me laissent sans voix. Il aura fallu faire le voyage à New York pour qu'ils aient le courage d'annuler par texto, des projets dont ils se targuent et se répandent depuis plusieurs mois. Beaucoup d'entre vous, pour les avoir vus et entendus, comme moi, y ont cru, ont rêvé de cette folle aventure !!! Je suis triste et désolée pour vous, pour nous !!! Désolée de ne pas avoir senti le vent venir » déclare la chanteuse sur son site officiel.

Les fans français de Sheila devaient en effet aller l'applaudir à New York en 2012, à partir de 1 490 euros. Ce prix, par personne, comprenait 3 jours et 2 nuits à Manhattan, circuit touristique, repas du soir et petit déjeuner, accès aux répétitions du show et 1 place pour le spectacle de Sheila le 29 septembre au Beacon Theatre. « Comment imaginer que certaines personnes manquaient de parole et jouaient avec la vie des autres, sans même penser aux conséquences et à tout ce qu'ils entrainaient dans leur bêtise... ! Je vous souhaite à tous d'excellentes vacances. Je vous aime très fort » poursuit-elle.

Visionnez le clip de Sheila, "Et ne la ramène pas" (1981) :


Le dernier opus américain de Sheila, "Little Darlin" (#34 Billboard) produit par le producteur de Pat Benatar, date de fin 1981. Album très rock mais probablement trop surprenant pour le public français qui préférait à cette époque-là "Et ne la ramène pas", 45 tours de “sécurité” sorti en parallèle, la seule chanson qu'elle avoue détester. La carrière de Sheila était très schizophrénique à cette époque entre avant-garde et ringardise. Seul vrai tube mondial, "Spacer", en 1979. La période anglaise/américaine de Sheila va de 1977 à 1981 avec trois albums et quelques 45 tours.