Après une première partie rythmée par des DJs, la belle de 34 ans aux 60 millions d'albums vendus dans le monde est arrivée par les gradins, avec une bonne demi-heure de retard, traversant ensuite la fosse jusqu'à la scène. Vêtue d'une robe-capuche rose, elle a débuté le concert avec les titres "Pienso En Ti", "Why Wait" et "Si te vas". Mais fidèle à elle-même, elle a véritablement emballé le public familial sur "Whenever, Wherever", se débarrassant énergiquement de sa robe pour laisser apparaître un legging en cuir moulant.

Pendant plus de 2 heures, les 17 000 spectateurs de Bercy ont acclamé Shakira et son désormais célèbre déhanchement, particulièrement mis en avant par les trois écrans géants de la salle. Son compagnon et footballeur Gerard Piqué, présent lundi soir, a certainement dû apprécier ! Parmi ses tubes, aucuns n'ont été oubliés, dans une ambiance toujours très "caliente" : "La Tortura" (voir la vidéo du concert sur Youtube), "Underneath Your Clothes", "Loca", "She Wolf", "Hips Don’t Lie" et un final grandiose sur "Waka Waka". Souriante et très énergique, la chanteuse s'est exprimée plusieurs fois dans un français très convenable.





Deux surprenantes reprises ont été interprétées par la star : "Nothing Else Matters", du groupe Metallica et "Je l’aime à mourir" de Francis Cabrel. Un titre chanté en français et qui a charmé, en toute logique, le public parisien. Un reprise qu'elle avait déjà testé la semaine dernière à l'Arena de Genève, avec la même ferveur.

On regrettera cependant les pauses un peu longues entre certains titres, un décor quasi-inexistant (si ce n'est un masque géant apparu pendant 2 chansons) et le single actuel, "Rabiosa", passé à la trappe. Un effort a toutefois été fait pour les lumières : la captation du spectacle pour le DVD de la tournée, effectuée pendant les 2 dates parisiennes, a nécessité l'installation de projecteurs supplémentaires, partout autour de la salle et au-dessus du public. Assez rare à Bercy pour être remarqué.



Crédit photos : ABACA.