Crédits photo : Facebook officiel de Florian Giustiniani
A l'issu du huitième prime de la seconde saison d'"X-Factor", les cinq derniers candidats restants ont mené une lutte sans merci, mais dans la fraternité et la bonne humeur, du moins à l'écran. A la fin de l'émission, nouveau coup de théâtre (après l'élimination de l'un des favoris, Raphaël Herrerias, la semaine précédente), celui du départ du chouchou des (jeunes) téléspectatrices, pourtant plébiscité de semaine en semaine malgré l'acharnement constant du jury à son égard, soulignant son manque de maturité et d'épaisseur dans ses interprétations : Florian Giustiniani. Et aussi paradoxe soit-il, son départ coïncide avec un prime réalisé (et pour la première fois) sous les ovations de DiCaire, Willem, Schultheis et Padovani. Une preuve tangible que le “syndrome Calimero” reste payant ? A seulement 19 ans, le jeune homme en larmes, remerciait sa petite amie de l'avoir soutenu depuis le début de l'aventure, et faisait ses adieux à la compétition, aux portes des quarts de finale qui se joueront avec les quatre candidats restants, essentiellement féminins : Maryvette Lair, MARINA D'Amico, Sara Manesse et le britannique Matthew Raymond Barker (copie conforme du candidat UK de la même émission, Olly Murs), et par ailleurs lauréat du programme.

Visionnez Florian Giustiniani live sur son ultime prime, "Toi et moi" :

Un premier album pour 2012 ?

C'est à présent aux côtés de Jérôme Lucas aka Noni, que le garçon réapparait sur le Web par le biais de différentes vidéos de répétitions postées ici et là, en attendant son premier album sur lequel il travaille d'arrache-pied. "Nananasong" est par exemple dévoilée, une vidéo sur laquelle on distingue Florian et Noni en pleine séance de travail.

Visionnez Florian Giustiniani et Noni Pop sur "Nananasong" :

Jérôme Lucas : de Sally bat des ailes à Noni

En 2001, fraichement sorti de l'émission "Graines de star" sur M6, Jérôme Brulant aka Jérôme Lucas décrochait un hit avec son single "Je te veux encore" (Top 31 en 2001), au sein du groupe Sally bat des ailes. Suivra le follow-up "Bleu", puis deux albums. Quelques années plus tard, baptisé simplement Brulant, le chanteur foulera de nouveau les planches en solo avec ses compositions et participera notamment au collectif Les Marguerites contre la maladie d'Alzheimer, sur le single "J'y étais pas" (Top 71 en 2008). C'est à présent avec un projet fort personnel, que Noni cette fois, est de retour. Un changement de pseudonyme qui n'est pas sans évoquer ceux de Jérôme Cotta (Jehro) ou Maxim Nucci (Yodelice), avec le succès que l'on sait. Souhaitons lui donc le meilleur, d'autant plus que Noni a récemment été auréolé du Prix Sacem/Charles Trenet, reçu des mains de Charles Aznavour. « Je dirais que je fais de la pop. Mon style musical est assez vaste mais je pense que “chanson populaire”, c'est la meilleure définition. Mes influences sont très anglo-saxonnes. Je m'inspire de David Bowie et de Peter Gabriel, mais ma palette d'inspiration est vaste, je ne m'enferme pas. D'où le titre d'une de mes chansons : "Caméléon". Je travaille beaucoup le côté scénique, le côté multimédia et vivant. J'aime bien fabriquer des sons, et travailler sur les voix. La voix est mon instrument principal. J'ai la chance d'avoir une voix qui va aussi bien dans les graves que les aigus, et je la sample pour m'accompagner. Je deviens alors mon propre choriste ! » déclare l'artiste à nos confrères de "La Dépêche".

Visionnez Noni live, "My Name Is Noni" :


Visionnez le clip de Sally bat des ailes, "Je veux te garder" (2001) :