Roberto Alagna est né à Clichy-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, fils d'immigrants siciliens, d'où le titre de son dernier album, actuellement classé Top 2 des ventes de disques en France.

Révélé plus encore au grand public, lors de son passage sur le prime de "Star Academy", le ténor commence à se produire dès l'âge de 22 ans, dans les cabarets parisiens. Puis, après avoir remporté le concours Pavarotti en 1988, il débute dans le rôle d'Alfredo Germont de "La Traviata" de Verdi. Très vite, sa carrière connaît un rapide essor, qui le conduit sur les principales scènes lyriques mondiales (Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Royal Opera House de Londres, Opéra Bastille de Paris, etc.).

Il compte de nombreux rôles à son actif et sa discographie est très étendue, concentrée sur des rôles en français et en italien, avec de rares exceptions comme le latin du "Te Deum" de Berlioz.

Puis le 10 décembre 2006, scandale : Roberto Alagna quitte la scène de la Scala, à la fin du premier air d'"Aïda", après avoir entendu des sifflets parmi les spectateurs. Sa doublure, Antonello Palombi, encore en chemise et en blue jeans, reprend immédiatement le rôle de Radames. Stéphane Lissner, qui dirige la Scala, lui fait savoir le lendemain qu'il n'est plus le bienvenu. Alagna se défend en évoquant le malaise physique qui se serait emparé de lui et attaque la direction de la Scala.
«Quand je suis sorti de scène, personne ne s'est inquiété de savoir si j'allais bien ou pas, alors que j'ai des problèmes de glycémie... Il y a non-assistance à personne en danger» déclare-t-il aujourd'hui.

En cette fin d'année 2008, le ténor rend donc honneur à ses origines siciliennes avec la sortie d'un album, "Sicilien", entièrement chanté en dialecte sicilien, et dans lequel il reprend tous les plus grands standards du folklore insulaire.

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