Crédits photo : Abaca
La mode, Rihanna connaît bien. En mars dernier, la chanteuse américaine, déjà égérie de luxe d'Armani, dévoilait sa toute première collection pour la marque anglaise River Island, le temps d'un défilé événement durant la Fashion Week de Londres. Devant la popularité en boutique des vêtements, dessinés par l'interprète de "Pour It Up", l'enseigne compte bien réitérer sa collaboration avec la jeune femme. Mais c'est avec une autre très célèbre marque que la popstar est en procédure judiciaire actuellement, comme l'a rapporté le New York Post. En effet, l'artiste n'aurait pas apprécié que l'enseigne britannique Topshop vende à ses clients des t-shirts à son effigie, sans son accord et donc sans aucune contrepartie financière. Engagée dans cette bataille depuis plus d'un an déjà, elle ne compte pas se laisser faire et réclamerait une lourde somme en guise de dommages et intérêts.

Car la querelle entre Rihanna, l'enseigne britannique et le groupe Arcadia, qui la détient, ne date pas d'hier. Depuis mars 2012, les deux parties sont en conflit à cause d'un haut vendu dans toutes les boutiques Topshop, représentant le visage de la chanteuse sur le tournage du clip "We Found Love". Au fil du temps, les négociations pour mettre fin à cette histoire se sont envenimées et une source estime même que l'artiste aurait déjà dépensé près d'un million de dollars en frais d'avocats. « Ils achètent des photos à un photographe mais il n'ont pas à payer des droits à l'artiste. Malheureusement, la loi britannique ne protège pas les artistes » a confié un proche du management de la star. S'il se murmure désormais que Rihanna ne veut intenter ce procès que pour le principe, le New York Post affirme qu'elle aurait réclamé 5 millions de dollars de compensation, soit 3,8 millions d'euros.

Regardez le clip "We Found Love" de Rihanna :



Un chiffre colossal aujourd'hui démenti par l'entourage professionnel de Rihanna, qui indique que nulle part, sur les documents officiels, n'est spécifiée une quelconque somme. Le site américain avance que Topshop aurait finalement proposé 5.000 dollars de dommages et intérêts, ce que la chanteuse refuse en bloc, et que l'enseigne se fiche éperdument de cette affaire. Par ailleurs, il a longtemps été avancé que Rihanna devait, à l'origine, lancer sa ligne de vêtements chez Topshop après une rencontre avec le PDG d'Arcadia Group, Sir Philip Green, durant les fêtes de fin d'année en 2010. Mais finalement, l'interprète de "Stay" aurait changé d'avis et accepté une proposition de la concurrence.