Crédits photo : Bestimage
Si tout le monde ne parle que de la victoire de la France en finale de la Coupe du Monde, célébrée par Beyoncé et Jay-Z sur la scène du Stade de France, un événement a également marqué le match France-Croatie. A la 53ème minute de cette rencontre primordiale, quatre individus - trois femmes et un homme - portant des uniformes officiels des forces de l'ordre russes sont parvenus à s'immiscer sur le terrain du stade Loujniki, à Moscou. S'ils ont été rapidement neutralisés par des agents de sécurité et immédiatement arrêtés, une des quatre personnes a réussi à taper dans les mains du joueur français Kylian Mbappé. Une image forte qui a fait le tour de la planète. Dans la foulée, le groupe de punk rock féministe Pussy Riot a revendiqué l'envahissement du terrain sur les réseaux sociaux, réclamant alors la libération de tous les prisonniers politiques en Russie, l'ouverture à la compétition politique ou encore la cessation des arrestations illégales.

Les Pussy Riot condamnés

Hier, la sentence est tombée : Veronika Nikoulchina, Olga Pakhtoussova, Piotr Verzilov et Olga Kouratcheva, les quatre membres des Pussy Riot qui ont brièvement perturbé la finale de la Coupe du Monde dimanche soir, ont été condamnés à 15 jours de prison ferme par le tribunal. Ils ont été reconnus coupables d'avoir « gravement enfreint les règles du comportement des spectateurs ». En plus de leur peine d'emprisonnement, les Pussy Riot ont également reçu l'interdiction d'assister à des événements sportifs durant trois ans. Ce n'est pas la première fois que les Pussy Riot sont condamnés par la justice de Vladimir Poutine. Après avoir interrompu - seins nus - une messe dans la cathédrale du Christ Saint-Sauveur de Moscou en février 2012, trois Pussy Riot avaient reçu une sentence de deux ans de camp de travail pour « vandalisme et haine religieuse ».

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— Men in Blazers (@MenInBlazers) 15 juillet 2018

Ourt fourth member, Olga Pakhtusova, gets 15 days of arrest and a ban to visit sports events for 3 years. pic.twitter.com/EdifeIg3tQ

— 𝖕𝖚𝖘𝖘𝖞 𝖗𝖎𝖔𝖙 (@pussyrrriot) 16 juillet 2018