Princess Erika tourne dans son nouveau clip

Crédits photo : Capture d'écran Pure Charts
Princess Erika est née musicalement en 1988... Avant, elle s'appelait Erika. Juste Erika. C'est même elle, si l'on en croit K-Reen, choriste de luxe sur son nouvel album, qui en 1988 a lancé le reggae en France - en même temps que l'ego-trip féminin, d'ailleurs - avec son hit "Trop de bla bla". Par ailleurs, afin de fêter les 10 ans d'une fructueuse collaboration avec la Mutuelle qui utilise "Trop de bla bla" pour sa communication, il serait question d'un remix, qu'opèrerait très bientôt un DJ français en vogue… En 1988, Erika est une icône sexy. Branchée. Hype. Palace. Lunettes noires, Bergère Folies et Bains de minuit. Bizot la kiffe, Nova la joue (avant de laisser freestyler l'émergent hip-hop des NTM et Ministère Amer). C'est là qu'on se demande par contre quel faux pas a été opéré depuis (mise à part sa participation à "La ferme célébrités" qui n'aura pas contribué à lui donner une bonne image), pour qu'elle se retrouve aujourd'hui dans... "Camping Paradis" sur TF1. Son nouvel album dévoile (après "On s'en va") le clip du single "Tourne". Un opus qui contient également un duo avec Nina Morato.

Découvrez le nouveau clip de Princess Erika, "Tourne" :


Alors certes, Erika a tout connu. Elle a vu, lu, écouté, regardé, rencontré, côtoyé, (été) détesté, (été) adoré et vécu tout ça... Princess Erika est née à Paris de parents camerounais. Sa mère est la fille d'un chef traditionnel et exilée politique en France. En 1982, elle forme avec ses sœurs le groupe Blackheart Daughters puis évolue avec Princess And The Royal Sound, avec qui elle effectue plusieurs tournées en première partie du Jamaïcain Dennis Brown. A la fin des années 80, elle enregistre à Londres son premier hit, "Trop de bla bla" (Top 39 en 1988) qui la fera connaître au public français. C'est cependant grâce à son second album, "D'origine" en 1995, que "Faut qu’j’travaille" la propulse en tête des charts (Top 15 en 1996). Suivront deux duos, l'un avec Catherine Ringer "Ailleurs", l'autre avec Marc Lavoine "Les hommes sont des femmes comme les autres", une participation aux Enfoirés, et quelques collaborations, notamment avec Nubians.