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Il a beau expliquer que son nouvel album "Lequel de nous", sorti en novembre dernier, se serait écoulé à plus d'un million d'exemplaires il y a dix ans, Patrick Bruel n'est pas à plaindre. Malgré un contexte de crise du disque persistante, le chanteur a tout de même trouvé 270.000 acheteurs pour son dernier opus. Un très bon score qui le place parmi les plus grands succès de ces derniers mois, même s'il faut admettre qu'on est encore loin des 620.000 ventes de Sexion D'Assaut avec son dernier album "L'apogée", et plus loin encore des 675.000 galettes écoulées de l'album "Sans attendre" de Céline Dion. "Lequel de nous" continue un parcours honorable dans les charts, aidé par le lead single "Lequel de nous", relégué depuis quelques mois par "She's Gone", remixé par Skalpovich pour les radios.

Et s'il peine effectivement à entendre ses titres en radio, Patrick Bruel n'a aucun mal à remplir les salles de concert. L'interprète de "Casser la voix" ne cesse d'allonger sa nouvelle tournée, entamée en début d'année. L'artiste vient de terminer une résidence parisienne de trois soirs au Zénith et se prépare à affronter le public de Bercy le 22 juin. Entre temps, des concerts dans les plus grandes salles du pays seront assurés, aux Zénith de Strasbourg, Lille, Dijon, Amiens ou bien encore Rouen. La suite du programme : les festivals d'été. Ensuite, la tournée en salles reprendra jusqu'à la fin de l'automne. Et Coullier Productions annonce que Patrick Bruel va jouer les prolongations l'année prochaine. Ce sont deux nouvelles dates dans la capitale qui viennent d'être programmées, au Zénith les 27 et 28 mars 2014. Autant dire que les franciliens déçus de ne pas avoir assisté aux derniers concerts de l'artiste en mai vont pouvoir s'offrir une séance de rattrapage. Mais il faudra encore une fois être rapide car la billetterie est ouverte !

Succès dans les bacs, en salles et au cinéma

Le retour de Patrick Bruel, après six ans d'absence, est donc un succès. Le chanteur, habitué aux longues pauses, s'était tourné vers le théâtre et le cinéma ces dernières années, préférant jouer dans les films "Comme les 5 doigts de la main" d'Alexandre Arcady (2010), "Paris Manhattan" de Sophie Lellouche (2012) et "Le prénom" de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière (2012). Ce dernier lui a d'ailleurs valu d'être nommé aux César 2013, dans la catégorie meilleur acteur. Plus récemment, il a accepté d'incarner un agent immobilier pour le dernier long-métrage d'Anthony Marciano, "Les gamins". Ses différents rôles lui ont rapporté 1,8 million d'euros en 2012 selon Le Figaro, le hissant à la sixième place du classement des acteurs français les mieux payés