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lundi 02 août 2010 14:00

Quentin Mosimann et Miss Dominique rendent hommage à la soul

Par Thierry CADET | Rédacteur
"Otis & James", tel sera le nom du spectacle donné à l'Olympia de Paris, le 17 janvier prochain, afin de rendre hommage à la soul d'Otis Redding et James Brown. Ainsi, Michel Jonasz, Manu Dibango, Jocelyne Béroard, Gilbert Montagné, mais aussi Quentin Mosimann ou Miss Dominique, se donneront rendez-vous sur scène.
Pour la première fois en France, des artistes de la variété française, antillaise et africaine, rendront hommage à Otis Redding et James Brown, au cours d’un concert, avec Nostalgie, le lundi 17 janvier 2011, sur la scène de l’Olympia : "Otis & James - Les Rois de la soul".

Michel Jonasz, Manu Dibango, Jocelyne Béroard, Gilbert Montagné, mais aussi Quentin Mosimann ou Miss Dominique… et plusieurs invités surprises, partageront avec le public leur admiration pour les incontestables Rois de la soul music.

Accompagnés par le Soul Circus Big Band dirigé par Chris Gibson, ils ont pour ambition de faire découvrir ou redécouvrir ces deux monstres sacrés, dont les chansons restent éternelles. Interprétations inédites, duos surprenants, ferveur et émotion, tels devraient être les principaux ingrédients attendus pour cet événement, et annoncés par le communiqué de presse, qui se produira ensuite dans plusieurs grandes villes de France. Est-ce vraiment nécessaire ?


James Brown


Père du funk, architecte de la soul et parrain du rap, James Brown, né le 3 mai 1933 à Barnwell en Caroline du Sud, fût l'un des artistes majeurs du vingtième siècle, au côté de son ami Elvis Presley. Et probablement le chanteur afro-américain le plus influent de l'histoire de la musique populaire. Il grandit dans la pauvreté. Boxeur et batteur de base-ball, il intègre un groupe vocal qu'il phagocyte de son talent et qu'il baptise les Famous Flames. Avec eux, il joue dans tout ce que le Sud des Etats-Unis compte de clubs, se taillant une réputation scénique légendaire qui culminera sur l'immortel album Live At The Apollo en 1963. Signé sur le label King en 1955, il délivre une musique profane au profond sentiment d'urgence, dépassant les barrières raciales, sexuelles et politiques. S'appuyant sur des rythmiques surpuissantes, des paroles rusées et un chant transcendé, il délivre le son de l'Amérique noire aux oreilles de l'Amérique blanche. Son style évolue du rhythm'n'blues à la soul puis au funk qu'il invente à lui tout seul, personne ne pouvant suivre ses pas de danse incroyables, ses hurlements frénétiques et ses tempos insensés. Le mot groove prend toute son ampleur avec son groupe de scène du début des années 1970, les JB's, au son brut et sans concession. Depuis les années 1980, les artistes hip hop le samplent abondamment, pérennisant son héritage musical inouï. Maceo Parker, Fred Wesley,..., qui furent ses musiciens, continuent à faire vivre son héritage incontournable. Doté d'un tempérament excessif et fantasque, il fut cité plus d'une fois, outre dans les charts, dans la rubrique fait divers : trafic de drogue, coups et blessures à agents de police, tentative de fuite, violence conjugale... En 1988, James Brown fut condamné à 6 ans de prison pour tentative d'agression contre des policiers. Il fut placé en liberté conditionnelle au bout de deux ans et demi. Il s'éteindra en décembre 2006, en Géorgie (là où est né Otis Redding).

Visionnez le clip de James Brown, "Sex Machine" (1976) :
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Otis Redding


Otis Redding, lui, est né le 9 septembre 1941 à Dawson, en Géorgie, et mort le 10 décembre 1967, dans le Wisconsin. Il est un des plus grands chanteurs américains de soul music. Mort à 26 ans dans un accident d’avion, il laisse derrière lui une œuvre de seulement quelques années, bien que très dense, possédant l'une des plus voix de l'histoire de la musique. Il fréquente assidûment les rangs de l'église baptiste locale où son père est révérend. Comme son idole, Sam Cooke, il passe à la musique profane, enregistrant quelques singles dans une veine proche de Little Richard. Le hasard lui permet d'enregistrer la ballade immortelle "These Arms Of Mine" à Memphis, chez Stax, en 1962. "Pain In My Heart", "That's How Strong My Love Is", "I've Been Loving You Too Long" poursuivent dans ce style de ballades mélancoliques accompagnées par les merveilleux Booker T. & The MG's. Les chansons plus enlevées, aux cuivres somptueux, comme "Respect", "Mr Pitiful", "Security" ou "Fa Fa Fa" expriment une ferveur intense, magnifiée en concert. L'album classique, "Otis Blue", en 1965, le révèle au public blanc, en grande partie grâce à sa reprise de "Satisfaction" des Rolling Stones. Il reprend également Sam Cooke et The Temptations. Il tourne alors en Europe avec la Stax Revue, où son succès, notamment en France, est conséquent. Il interprète "Tramp" en duo avec Carla Thomas, avant d'être consacré au Festival Pop de Monterrey. Son avion s'écrase le 10 décembre 1967 dans un lac glacé du Wisconsin, coupant court à une carrière magnifique. Paru de manière posthume, "(Sittin' On The) Dock Of The Bay", enregistré trois jours avant son fatal accident, devient son premier n°1 (et son plus grand tube). La sérénité et le caractère intemporel de cette chanson expriment son accession à l'éternité.

Visionnez le clip d'Otis Redding, "(Sittin' On The) Dock Of The Bay" (1967) :
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Pour en savoir plus, visitez lesroisdelasoul.com.

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