Olivia Pedroli, avec son troisième album "The Den", signe pour la première fois sous son véritable nom. Publié le 25 octobre, ce disque original annonce un renouveau pour l’artiste qui n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, elle avait déjà composé deux disques sous le fameux pseudonyme "Lole" : "The Well Of Wait" et "Sugary And Dry". Si le premier n’est sorti en 2005 que dans son pays d’origine, la Suisse, le deuxième lui ouvrait en 2007 les portes de la France et d’autres pays européens. Ce dernier fut enregistré pour une partie dans la ville de Carpentras (studio Vega).

C'est à ce moement qu'Olivia apparut comme une révélation pour nombre d’artistes comme Joe Cocker et Alain Bashung qui lui ont tous les deux proposés la première partie de leurs concerts respectifs. S’évadant dans un monde étrange et surprenant, le belle navigue en Europe et rencontre assez de personnes pour lui donner l’inspiration nécessaire à "The Den". En effet, Olivia Pedroli n’est pas que l’interprète, elle est aussi le cerveau des compositions qu’elle chante depuis cinq ans déjà. "The Den" ne déroge pas à cette règle et se fend par ailleurs d’avoir été produit par Valgeir Sigurðsson, cet islandais qui n’est autre que le créateur du label Bedroom Community et le fidèle complice de Björk. Valgeir et Olivia décident alors de travailler ensemble sur ce troisième opus à Reykjavik, un projet qui met près d’un an à éclore. C’est le morceau "The Day" qui illustre ce disque et dont le clip est disponible depuis quelques temps déjà.

Visionnez le clip "The Day", premier extrait de l'album "The Den" d’Olivia Pedroli :


Aux frontières du classicisme et de la musique expérimentale, Olivia Pedroli n’a pas toujours été celle de "The Den". L’artiste est née en 1982 à Neuchâtel, Suisse. C’est elle qui, à l’âge de 5 ans, manifeste son envie de jouer d’un instrument de musique. Elle étudie alors le violon au conservatoire qu’elle quittera une dizaine d’années plus tard, le certificat en poche. Elle partage sa passion pour la musique avec son frère, lui-même musicien professionnel de jazz. C’est suite à de longs périples à l’étranger entre tourisme et travaux qu’Olivia se met à composer ses propres œuvres.

Alors qu’elle enchaîne les festivals au cours de l’été 2004, elle se fait remarquer par certains producteurs. Suite à une rencontre avec Simon Gerber, ce musicien et chanteur qui lui propose son aide, développe à ses côtés un premier projet : "The Smell Of Wait", sorti en avril 2005 sur le marché suisse. Cet album, auto-produit sans réels moyens financiers, est un succès commercial et critique. On parle alors de «nouvelle sensation folk » et de « perle rare ». Elle offre des concerts saisissants qui marient douceur et sensualité à des sons plus électriques. Olivia remplit désormais les salles de Genève à Zurich. Une artiste à suivre de prêt… !