Il est l'un de nos auteurs et interprètes les plus attachants, étonnants et audacieux - son univers prend toute sa dimension sur scène (on attend avec impatience son nouveau titre "Klaxon" par exemple, qui devriat y prendre toute sa démesure), pourtant Nicolas Jules (à l'instar d'un Gérald Genty ou d'un Tom Poisson dans un autre registre) reste étonnamment encore méconnu du grand public. Son second et nouvel opus studio (si l'on exclu le live "L'atelier"), "Shaker" - faisant donc suite à "Powête" paru en 2008), un melting-pop d'amour, de vie, de sentiment, et de poésie contemporaine, est en bacs depuis le 8 mars dernier, produit par Stand By Me/L'autre Distribution, assorti d'un visuel fort réussi, sur lequel le chanteur assume enfin de se présenter frontalement, ce qui n'était le cas sur aucun de ses disques, et encore moins sur ses premiers EPs qui bénéficiaient d'illustrations.

Découvrez Nicolas Jules dans "CD'aujourd'hui" :


Ce fan de rock, blues et théâtre burlesque, au timbre de voix chaud et singulier, dit faire de la chanson, au sens générique du terme, sans omettre l'humour ; présent dans chacun de ses disques. L'artiste, actuellement en tournée en France, se produira notamment le 15 avril prochain, sur la scène du Café de la Danse, à Paris - avec Roland Bourbon à la batterie et aux percussions, et Béatrice Grea à la contrebasse.

Plébiscité par tous les festivals depuis de nombreuses années (il sera notamment présent au prochain festival Alors... chante ! de Montauban), Nicolas Jules, né en 1973, dessine, écrit, fait du théâtre et commence à chanter dans un groupe de rock, vers Poitiers, dès son adolescence. Il commencera ses premiers concerts accompagné de la chanteuse Emmanuelle Bercier, et du contrebassiste Dav-Ton Ripault. Les influences se perdent dans le nombre et la diversité : Brassens, Barbara, Stones, Waits, Waller, etc. En 1998, il publiera un premier EP 6 titres, "De l'oreillette au ventricule", suivi de deux autres, et enfin d'un premier album en 2004, "Le coeur sur la table", qui lui vaudra les éloges de la presse, et le Prix "Coup de coeur" de l'Académie Charles Cros.