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L'année 2012 aura été particulièrement intense pour Neil Young, qui a publié pas moins de deux albums. Le second, "Psychedelic Pill", est disponible depuis le 30 octobre et a été pensé en deux volumes. Un projet enregistré avec le groupe Crazy Horse, avec qui le guitariste et chanteur canadien n'avait pas travaillé depuis 2004 et "Greendale". L'album "Americana", sorti quelques mois plus tôt, est quant à lui constitué de reprises de chansons traditionnelles du répertoire américain. Il a lui aussi été enregistré avec Crazy Horse. Et c'est la raison pour laquelle la formation accompagne Neil Young dans son tour du monde entamé au mois d'août aux Etats-Unis. L'artiste a prévu de faire escale en France pour trois représentations l'année prochaine. C'est d'abord au Palais Omnisports de Paris-Bercy que Neil Young jouera le 6 juin 2013. Les places pour ce concert unique dans la capitale viennent d'être mises en vente.

A ceux qui préfèrent les concerts en extérieur, Neil Young propose de venir l'applaudir le 17 juillet aux Arènes de Nîmes et le 20 juillet à Carhaix, dans le Finistère. Le chanteur se produira sur la scène du festival Les Vieilles Charrues. L'édition 2013, qui se déroulera sur quatre jours et non plus quatre comme auparavant, accueillera également le groupe de rock Rammstein, en tête d'affiche. L'an dernier, Les Vieilles Charrues ont rassemblé plus de 244.000 spectateurs, en faisant le festival français le plus visité. De quoi offrir à Neil Young une large exposition pour sa venue dans l'Hexagone.

Par ailleurs, l'artiste a également publié cette année ses mémoires. A l'âge de 67 ans, celui qui s'était promis de ne jamais écrire d’autobiographie a changé d'avis, expliquant au Nouvel Observateur que, suite à un accident l'ayant empêché de monter sur scène pendant quelques temps, il s'était résigné à occuper ses journées en écrivant son histoire : « J'ai écrit un chapitre après l'autre, en fonction de ce qui me venait à l'esprit, jusqu'à ce que je n'aie plus rien d'intéressant à raconter. J'ai laissé les choses venir naturellement. J'ai voulu que cela reflète le cours de ma pensée. Le livre va peut-être sembler désordonné aux yeux de certains. Mais ça n'a pas vraiment d'importance. Au bout d'un moment, on s'y habitue », a-t-il confié à nos confrères.