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La collaboration semblait évidente sur le papier, elle est désormais officielle ! Woodkid est crédité sur huit des 12 chansons de "L'emprise", le nouvel album de Mylène Farmer. Un immense honneur pour le musicien et vidéaste lyonnais, fan absolu de la chanteuse rousse comme il l'explique au Parisien : « Sa musique m'accompagne depuis l'adolescence et sa manière de gérer sa carrière et d'être aujourd'hui une icône inattaquable est un modèle de sobriété et d'élégance. (...) Et en tant que jeune gay de province, c'est une figure qui m'a beaucoup accompagné et aidé dans des combats intérieurs. Faire cet album, c'était presque quelque chose que je lui devais ». L'interprète de "Run Boy Run" raconte d'ailleurs qu'il lui a envoyé son deuxième album "S16" et c'est à ce moment-là que Mylène Farmer a voulu le rencontrer. De là ont découlé sept chansons, sans compter un piano-voix.

"Merci de m'avoir aidé à être qui je suis aujourd'hui"

Artisan principal de l'album "L'emprise" aux côtés de Moby, AaRON ou Archive, Woodkid a pu suivre l'évolution du disque et des envies de Mylène Farmer. « On a travaillé sur une année » commente-t-il aujourd'hui, lui à qui on doit notamment le single "A tout jamais" : « C'est un album qu'elle voulait confident, très intime, et elle voulait que sa voix soit audible. Au studio Guillaume Tell, qu'elle connaît bien, cela a été assez rapide. Elle a enregistré ses voix seule, pour retrouver cette intimité. On a beaucoup travaillé avec l'orchestre symphonique, quelque chose d'étonnamment assez nouveau pour elle, une étape assez cruciale et émouvante ». Et le résultat est une véritable réussite qui plaît, au vu des premiers retours très positifs des fans et de la presse.

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De quoi satisfaire Woodkid, qui revient sur son aventure dans un message posté sur Instagram. « Aujourd'hui sort l'Emprise, le douzième album de Mylène Farmer dont j'ai eu la chance et l'honneur de composer et produire 8 titres, et signer les visuels » écrit l'artiste, qui a déjà dévoilé une photo et une vidéo des coulisses de l'enregistrement du disque. Et il ne cache pas sa joie de collaborer avec cette icône qui a tant compté dans sa vie, tant à un niveau personnel qu'artistique : « En l'an 2000, je trouvais chaque soir refuge à Lyon à l'UC, et dans ce sous-sol blindé, on dansait sur "Désenchantée" jusqu'au bout de nuit. 2022 passée à tes côtés, à travailler avec toi, Mylène, m'a rappelé cette période d'émancipation et de bonheur, de liberté ». Il partage une photo (attention dossier !) de lui dans les années 2000 pour appuyer ses dires : « Merci pour ta confiance et ta vision, merci pour la dramaturgie, et surtout, merci pour mes années 2000, merci de m'avoir aidé à être qui je suis aujourd'hui. Je te dois beaucoup ».