Crédits photo : Bestimage
C'était un personnage culte de la nuit parisienne. Michou, le célèbre directeur de cabaret, dont le vrai nom est Michel Catty, est mort ce dimanche 26 janvier, à l'âge de 88 ans. Il s'est éteint dans un hôpital parisien comme l'a annoncé son attaché de presse François Deblaye à l'AFP. Un choc pour le public alors que Michou avait été aperçu tout sourire, mais amaigri, lors d'une rencontre avec Brigitte Macron le 20 janvier dernier dans son appartement situé à Montmartre. Sur les ondes de la radio RTL, l'attaché de presse de Michou a révélé qu'il était décédé suite à un malaise respiratoire. Nos confrères de Pure People rapportent que l'artiste a été « hospitalisé et placé sous respirateur artificiel mercredi soir ». Il sera inhumé, selon ses volontés, au cimetière Saint-Vincent à Montmartre dans une tombe bleue.

"Michou c'était Paris !"

Suite à l'annonce de la mort de Michou, les hommages se sont multipliés sur les réseaux sociaux et dans les médias. « Michou c'était Paris ! Comme moi, il voyait la vie en bleu » a notamment écrit son amie Line Renaud sur Twitter, avant de confier sur Europe 1 : « C'est un personnage incroyable Michou. Il est parti de rien et il s'est créé d'un monde à lui. Il en a fait un grand succès ». Devenu une véritable institution de la nuit, son cabaret transformiste Chez Michou, situé au 80 rue des Martyrs à Paris, pourrait prochainement fermer ses portes. Dans ses mémoires "Michou, Prince Bleu de Montmartre", parues en 2017, l'artiste écrivait : « Je veux que cette maison disparaisse avec moi. Cela peut paraître prétentieux mais le cabaret ne me survivra pas ».

Né le 18 juin 1931 à Amiens, Michel Georges Alfred Catty monte à Paris en 1949 et commence à évoluer dans le monde de la vie en se travestissant dans la peau de Brigitte Bardot ou France Gall. Il ouvre son cabaret Chez Michou en 1956 et pousse la chansonnette dès les années 70 sur les titres "Quoi mon chou ?", "Plus joli qu'une fleur" ou "Moi j'suis Michou". Michou a été fait chevalier de la Légion d'honneur par Jacques Chirac le 24 janvier 2005.