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Michel Polnareff est en colère et compte bien le faire savoir. Habitué aux coups de gueule sur les réseaux sociaux, celui qui s'est récemment écharpé avec Pascal Obispo s'en prend désormais à ses détracteurs et notamment au Nouvel Observateur. L'objet du délit ? Un article datant du 13 juillet qui revient sur les reports à répétition d'un nouvel album qui devait initialement sortir au mois de novembre... 2014. « Le disque fantôme est désormais promis pour la rentrée prochaine. Mais bien malin, ou totalement inconscient, celui qui peut affirmer que l'objet arrivera le jour prévu » ironise Sophie Delassein, détaillant les fruits d'une enquête qui l'a menée jusqu'au « luxueux studio ICP de Bruxelles », où l'interprète de "La poupée qui fait non" travaille depuis plusieurs mois. Les locaux couteraient 5.000 euros par jour à sa maison de disques Polydor (Universal Music). De quoi s'impatienter !

"Un moniteur d'auto-école n'est pas pilote de Formule 1"

Les fans, eux, perdraient justement patience d'après cet article qui reprend plusieurs commentaires agacés. Le magazine n'imaginait peut-être pas provoquer la fureur de Michel Polnareff. En effet, le chanteur lui répond avec un tweet assassin. « Faire la critique d'un CD avant de l'avoir écouté équivaut à donner une amende pour excès de vitesse à un mec qui n'a pas encore de voiture » a-t-il posté le 4 août, soutenu par ses nombreux admirateurs dont il a partagé les messages sur son compte. « Où comment pondre un article sans info! » a écrit @cdelbovier, « Yes ;) et un moniteur d'auto-école n'est pas pilote de Formule 1 » a renchéri @lesmanteez, défendu par @ACourbo, qui a inscrit sur son compte : « Mieux vaut 3 reports que de sortir un album inachevé. MP est un perfectionniste, on le sait alors attendons ».

"Ce n'est fini que lorsqu'il le décide"

Cet album sera le premier depuis "Kâmâ Sutrâ", publié en 1990 et sur lequel figure notamment le standard "Goodbye Marylou". Le chroniqueur Fabien Lecœuvre (Le Point), un proche de l'artiste, affirme que le projet sera bientôt amené à maturité. « Cela prend beaucoup plus de temps qu'il ne l'envisageait car il est extrêmement méticuleux. Comme ces peintres qui entament plusieurs toiles simultanément, il avance sur quatre ou cinq chansons en même temps, procédant par couches successives » a-t-il répondu au Nouvel Obs, tandis que Valérie Denis, chargée de promotion chez Universal, affirme de son côté que rien n'est garanti. « Avec un artiste comme lui, ce n'est fini que lorsqu'il le décide » a-t-elle expliqué à Moustique.