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En concert au Café de la Danse le 4 avril dernier, la chanteuse Maissiat a présenté pour la première fois en live, durant près de deux heures, ses premiers morceaux. Ancienne chanteuse du groupe Subway, l'artiste - de son vrai nom Amandine Maissiat - a souhaité relever un nouveau défi en se lançant dans une carrière solo. En résulte un premier album publié au mois de février et intitulé "Tropiques", dont l'essence n'est pas sans rappeler ces petites sensations qui mettent du temps à éclore pour finalement nous faire réagir et agir, que l'écrivaine Nathalie Sarraute a décrites dans son autobiographie "Enfance". Ces « tropismes » selon sa propre expression, qui sont propres à chacun d'entre nous, Maissiat les a mis en musique à travers treize chansons. Entre "Le jour de chance", le "Départ" et le "Trésor" s'est intercalé le titre "Les fins de nuit", interprété en piano/voix sur la scène du Café de la Danse. Pure Charts vous propose de découvrir en exclusivité la vidéo de ce live.

Regardez la vidéo live "Les fins de nuit", tournée au Café de la Danse :



Comparée à Françoise Hardy, cette amoureuse des mots mise aussi sur sa voix singulière pour séduire le plus grand nombre. Exigeante avec elle-même, Maissiat prépare ses prestations scéniques avec beaucoup d'attention. « C'est un vrai travail de réadapter les titres sur la scène. Il faut prendre en compte l'essence musicale, c'est à dire de quoi est parti un titre. La voix, c'est toujours difficile parce que quand on chante en français, le public a besoin d'écouter, de comprendre les textes », a-t-elle confié à Pure Charts lors d'un entretien à retrouver très prochainement dans son intégralité.

Maissiat aime donc prendre son temps, et aime quand les choses sont bien faites. Il lui a d'ailleurs fallu près de trois ans pour écrire son premier opus. « Je n'avais pas envie de forcer les choses ou de me précipiter parce que je pars du principe que j'avais besoin de temps pour ce projet, pour laisser les choses mûrir » nous a-t-elle précisé, expliquant qu'un album doit pouvoir être appréhendé avec le temps, en opposition aux nouveaux modes de consommation instantanés de la musique : « J'aime réécouter des chansons ou albums entiers, en creusant et me disant que dans les paroles ou la mélodie, je n'avais pas tout perçu ».

Pour ceux qui n'ont pas encore perçu la profondeur des chansons de Maissiat, deux nouveaux rendez-vous sont programmés le 21 juin au Jardin du Palais Royal de Paris, à l'occasion de la Fête de la Musique, et le 19 novembre à La Maroquinerie.