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Lou Doillon publiera son deuxième album "Lay Low", le 9 octobre prochain. Pour l'heure, la chanteuse a dévoilé les sombres titres "Where To Start" et "Lay Low", fruits de sa collaboration avec Taylor Kirk, membre du groupe Timber Timbre. Un producteur qu'elle a dû convaincre. « Il s'est montré difficile d'accès, fidèle à sa réputation d'ours bourru. J'ai ramé pour le contacter, plus encore pour le convaincre de travailler avec moi. Et plus il résistait, plus je me disais que c'était lui qu'il me fallait. Ce disque je l'ai enregistré à la dure » vient-elle de confier dans Télérama. Mais l'artiste n'est pas apaisée pour autant, malgré le bel accueil réservé à son premier opus "Places", concocté avec Etienne Daho, qui a séduit plus de 200.000 Français.

"Mon premier album ? Personne n'y croyait"

Car Lou Doillon s'est d'abord confrontée à la réticence du métier, avant que ses ventes ne s'envolent : « Je suis arrivée à un moment où on croulait sous une avalanche de célébrations autour de Gainsbourg (...) mais aussi une flopée de disques d'actrices qui n'ont pas marché. Personne n'y croyait. Ce sont la presse et les gens qui l'ont acheté qui ont décidé les radios à le passer. Je n'ai forcé la main de personne ». Son succès relatif, la chanteuse l'explique clairement : « Mon album a touché parce que, à une époque où l'on a peur de dévoiler ses failles, j'ai eu les couilles de me montrer à genoux ». L'occasion pour Lou Doillon de donner son avis sur le niveau culturel en France.

"La télé fait des dégâts monstrueux"

« La télé fait des dégâts monstrueux chaque jour. On est dans un monde où une dictature de la beauferie écrase tout » a-t-elle lâché, refusant notamment de croire que son père Jacques Doillon réalise des films d'« intello bourgeois ». Lou Doillon l'assure, elle n'ira pas vendre son âme sur le petit écran. « Je ne vais pas m'excuser d'apprécier les films d'Ozu et faire pouet-pouet à la télé juste pour paraître cool et branchée » a lancé la chanteuse, aux avis très tranchés. Le message est passé !