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A 17 ans, Lorde est bien déterminée à ne pas rentrer dans le moule ! Avant d'être une artiste, la chanteuse néo-zélandaise, révélée en 2013 par le hit mondial "Royals", est une passionnée de musique, et à ce titre, n'hésite pas à faire part de ses avis bien tranchés... quitte à s'attirer les foudres de ses collègues. A son tableau de chasse ? Nicki Minaj, Drake, David Guetta, Taylor Swift ou encore Lana Del Rey, dont elle trouve la musique « sans intérêt ». Mais ses attaques les plus virulentes, la popstar les a réservées à deux autres jeunes chanteuses, comme elle : Selena Gomez et Miley Cyrus. « J'en ai marre de sa façon de décrire les femmes. Ça me rend malade », avait-elle adressé en direction de la première, à propos de sa chanson "Come & Get It". Quant à l'interprète de "Wrecking Ball", c'est son attitude trash et provoc' qui ne sied guère à Lorde. « Il y a beaucoup de tactiques chocs de nos jours. Chacun essaye de surpasser l'autre, on finira probablement par voir deux personnes en train de b**ser sur la scène des Grammy Awards », avait-elle déploré, faisant subtilement référence à la prestation controversée de Miley Cyrus et Robin Thicke lors des derniers MTV VMA.

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"Je n'ai rien contre celles qui dansent en petite tenue"

Une série de déclarations polémiques qui ont tôt fait d'alimenter les discours de ses détracteurs sur sa pudeur et sa vision d'une autre époque. Interrogée par le New York Times, la demoiselle a tenu à mettre les choses au point. « Les gens me dépeignent d'une certaine façon, mais je n'ai rien contre le sexe, ni rien contre les personnes qui se montrent nues », a-t-elle clarifié. « Personnellement, je ne pense pas que cela enrichirait ma musique, d'une aucune façon, ou que cela m'aiderait à raconter une meilleure histoire. Ce n'est pas comme si j'avais un problème avec le fait de danser en petite tenue - au contraire, je pense que cela peut être utilisé d'une manière très puissante. Mais je n'en ai pas ressenti la nécessité », a-t-elle expliqué en toute franchise.

Selon l'interprète de "Buzzcut Season", ce choix n'a pas simplifié sa carrière. « J'aime à penser que l'image que je renvoie découle naturellement de ce que je suis, et qu'elle est similaire à ma vision des choses. J'ai refusé des dizaines de millions de dollars pour faire ce que j'ai fait, en disant non à des propositions trop mièvres et ridicules », a-t-elle affirmé, bien déterminée à s'imposer avec sa propre personnalité et son propre talent. Une forme de reconnaissance que Lorde acquerra peut-être sous son véritable nom, Ella Yelich O'Connor. Le mois dernier, la jeune artiste a en effet signé un contrat d'un montant de 2,5 millions de dollars pour mettre sa plume au service d'autres artistes.