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Comme toutes les autres émissions, les tournages de la saison 9 de "The Voice" sont à l'arrêt. En raison de la pandémie de coronavirus et du confinement, les enregistrements ont été stoppés, obligeant TF1 à mettre en place un nouveau système. En effet, la chaîne a décidé de réduire la durée de chaque épisode de "The Voice" (désormais 1h30 au lieu de 2h ou 2h30) afin de pouvoir proposer le plus de primes possibles tant que durera le confinement. « Ne sachant pas combien de temps vont durer la crise sanitaire et le confinement, on essaye de tenir le plus longtemps possible avec les émissions enregistrées. "The Voice" devait durer 14 semaines cette année. On en fera 17 » assure-t-on au siège de TF1, comme le relaie Le Parisien. Un autre problème se pose en ce qui concerne les primes qui, cette année, devaient se dérouler en direct au Palais des Sports dans les semaines à venir. L'Elysée venant d'annoncer que le confinement sera « prolongé » au-delà du 15 avril, cela réduit considérablement les chances de voir le télé-crochet s'achever dans des conditions normales.

Une diffusion en septembre ?

Jointe par le Parisien à l'occasion de la sortie de sa chanson "Nos coeurs à la fenêtre" pour saluer le courage du personnel hospitalier, Lara Fabian s'est confiée sur l'avenir de la saison 9, dont la demi-finale et la finale doivent avoir lieu dans la salle parisienne les 2 et 9 mai prochain : « Tout est suspendu et rien n'est décidé. On essaye de trouver des solutions jusqu'en septembre, on se parle toutes les semaines, je suis en contact avec pas mal de candidats, même ceux qui sont partis. Rien n'est écarté ». Malgré ce contretemps causé par cette crise sanitaire mondiale, la chanteuse ne cache pas son bonheur d'avoir pu intégrer l'équipe française cette année : « C'est une joie d'y participer. Avec Amel, Marc et Pascal - qu'est-ce qu'elle est belle leur chanson pour les soignants ! -, il n'y a pas de posture, pas de barrière, juste de la bienveillance et du respect. Quand quelque chose est vrai, honnête, ça se voit à l'écran ». Une complicité que le public peut retrouver tous les samedis soirs... mais jusqu'à quand ?