Paris-Bercy ne se remet pas encore de sa semaine folle pendant laquelle les plus grandes stars internationales se sont croisées : Michael Bublé, The Black Eyed Peas... et Lady Gaga. Vendredi soir était la première date des deux rendez-vous fixés par GaGa pour amener le public parisien au "Monster Ball".

Après la première partie assurée par le groupe glam new-yorkais Semi Precious Weapons, le public attendait avec impatience que l'énorme rideau noir de la scène se lève et dévoile l'actuelle égérie de l'électro pop. Ce rideau noir laisse place a un gigantesque écran projetant des images de GaGa : la tension monte dans la foule, tout le monde est prêt. L'ombre de la chanteuse apparaît, le spectacle commence.


Même si la salle s'attendait à débuter avec l'un de ses singles incontournables, c'est finalement "Dance In The Dark" qu'elle performe en premier, prenant la pose, toujours derrière un écran. À la fin du titre, le public pénètre dans le premier tableau : un paysage urbain new-yorkais et des enseignes néon telles que "Sexy Ugly", "Implants", "Death Cases"ou encore "Liquor". C'est après la troisième chanson, "Vanity", que le public commence à danser aux rythmes de "Just Dance" qui lui étaient plus familiers.


En début d'année, l'équipe de la tournée a décidé de prendre une voie plus théâtrale par rapport au spectacle. Désormais, la chanteuse délivre un show qui relève plus d'une comédie musicale, et moins d'un concert ; Bercy est le siège du "premier opéra électro-pop" comme GaGa l'a décrit. Le premier acte se termine avec "Love Game" : la voiture de Lady Gaga et ses amis tombe en panne... Dommage ! Ils étaient partis pour aller au "Monster Ball". Ceci ne sera que la première de leurs péripéties...



Les séquences d'images qui serviront d'entractes, parfois un peu longues de l'avis de certains, construisent un culte égocentrique de la diva. L'aventure continue ensuite dans le métro à l'aide de son public, ou de ses "little monsters" comme GaGa les a baptisés, qui est transporté dans des univers de plus en plus imaginaires. Un bois qui dévoile la fontaine de Saint Alejandro, l'élixir où la chanteuse se baigne. Un duel avec "The Fame Monster", monstre tentaculaire battu qui s'anime sur scène au son de "Paparazzi". "We made it!"dit GaGa à son public à l'arrivée au Bal. Le spectacle finit avec une foule excitée sur la mélodie des tubes "Poker Face" et "Bad Romance". S'en suit une standing ovation du Palais omnisports, reprenant a capella "Bad Romance".



L'émotion de le chanteuse et du public a été une pièce clé tout au long du show : Paris-Bercy a fait pleurer Lady Gaga ! La chanteuse interprétait au piano "Speechless" quand le public s'est emparé des paroles et a repris la chanson, ce qui a laissé la chanteuse "speechless" et lui a fait couler quelques larmes...



"The Monster Ball Tour" est un show bien ficelé, s'enchaînant tel des actes théâtraux, avec de multiples et variés costumes impeccablement ajustés par Armani jusqu'à une scénographie très diversifiée et surprenante. Des plateformes, une fontaine de sang, un écran de 180 degrés, un lustre central à leds ou encore un bustier à feux d'artifice ont assuré un show inoubliable pour le public. Madonna n'a qu'à bien se tenir.

Fin 2010, Lady Gaga reviendra en France : à Paris le 22 octobre et à Lyon le 2 décembre. Pour réserver vos places, cliquez sur ce lien.