Jeudi 10 novembre, 21h45 : le public anglais est en émoi lorsqu'il voir apparaître sur scène King Charles. Ponctuel, l'artiste sait qu'il doit frapper fort pour son premier concert dans la capitale britannique. La Scala répond à l'appel du chanteur qui, s'il ne porte pas de couronne, porte bien la guitare. On le reconnaît à son look de dandy aperçu dans son clip "Love Lust", proposé l'an dernier outre-Manche pour lancer la promotion d'un premier album à paraître en février 2012, et ses cheveux attachés en boule au-dessus de son crâne lui donnerait presque un air strict. Très Ancien Régime ! La comparaison s'arrête avec les premières notes jouées à la guitare. Dès lors, l'auditoire est plongé dans l'obscurité mais également dans l'univers un peu fou de King Charles. Pendant près d'une heure et quart, l'artiste mélange les sons : rock, funk, pop et même parfois le reggae s'enchevêtrent pour accompagner son chant. Pas de fausse note, cela va sans dire !

De justesse, King Charles en fait preuve du début à la fin. Un peu timide certes, il gigote devant le pied de son micro en tirant les cordes de sa guitare. Les chaussures ouvertes (peut-être n'a-t-il pas eu le temps de les attacher), il ne sourit guère. Est-ce le trac ? Les doutes sont vites dissipés lorsque le public reprend en cœur le titre "Love Lust". Les paroles sont déjà connues de tous et nous sommes bien en peine de suivre le mouvement. La foule participe également au spectacle sur le titre "Polar Bears". Petite pépite à découvrir bientôt et ovni de son premier opus, "Polar Bears" est doué d'une chorégraphie qui n'est pas sans nous rappeler les mouvements de la "MaMa Monster" Lady Gaga sur "Bad Romance". L'inspiration est toute autre et le résultat n'a rien à envier à la star américaine.

Découvrez la vidéo du concert de King Charles à La Scala de Londres (10 novembre) :


Pour annoncer la sortie de son premier opus, King Charles propose aux radios le titre "Mississipi Isabel", accompagné d'un clip que Pure Charts vous proposait de découvrir la semaine dernière. Assurément, il faudra compter sur cet auteur-compositeur anglais en 2012 !