Crédits photo : Capture d'écran Canal +
Kendji Girac poursuit l'exploitation de son dernier album "L'école de la vie", écoulé à 115.000 exemplaires. Et l'artiste gypsy a eu la chance de voir son titre "Le feu", en duo avec Vianney, être l'un des jolis tubes de l'été. Il retrouvera son ami et coach de "The Voice" sur le prochain album de ce dernier, "A 2 à 3" prévu pour le 10 novembre, sur le titre "Je suis fou" partagé également avec Soprano. Un agenda chargé pour Kendji Girac, qui avoue lui-même n'avoir que très peu de temps pour lui. « Par exemple depuis ces 10 dernières années il y a longtemps que j'ai pas eu trois ou quatre mois, normal, sans rien faire. A part pour le Covid, sauf qu'on était enfermés » avoue-t-il dans une interview accordée à l'émission "Clique" sur Canal+.

"C'est dommage..."

Au détour de l'entretien face à Mouloud Achour, Kendji Girac a tenu à faire une grosse mise au point sur un sujet qui le désespère : les clichés tenaces sur la communauté gitane dont il fait partie. Pour lui, les stéréotypes sur les gens du voyage sont toujours les mêmes au fil des décennies. « J'avoue que ça me fait bizarre à chaque fois, car on ne regarde que ça sur nous » explique l'interprète de "Color Gitano" en évoquant les nombreuses émissions sur sa communauté. Selon lui, celles-ci mettent systématiquement en avant « soit des mariages, soit des anniversaires d'enfants » : « Ils font toujours voir la même chose. À un certain moment, les gens vont se dire qu'on ne fait que des mariages et des anniversaires. Il y a d'autres choses à dire ! ».




Car si l'animateur Mouloud Achour, qui a grandi à Noisy-le-Sec, rappelle que Kendji Girac « fait du bien » à la communauté gitane, le chanteur explique qu'on y trouve « beaucoup d'artistes, des bons chanteurs, des boxeurs, des sportifs, des gens qui jouent au foot qui sont merveilleux ». « Mais on ne le fait pas trop voir, on fait voir que les mariages et les anniversaires. C'est dommage... » se désole-t-il. Malgré cela, l'artiste de 27 ans préfère garder les bons côtés. « Les gitans adorent manger. Tous les jours, ce sont des repas familiaux avec je ne sais combien de personnes. Donc si je dois suivre à chaque fois toute la famille et les cousins, je crois que je peux faire les concerts assis » note-t-il avec le sourire.