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Kaaris vient d'être placé en garde à vue ce mercredi matin au commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne). Le rappeur est visé par une plainte pour violences déposée par Linda P., son ancienne compagne, dans la cadre d'un « divorce houleux » après 14 ans de vie commune, comme le précisent nos confrères du Parisien. En effet, le quotidien explique que la désormais ex-femme du chanteur raconte « avoir eu ses ongles arrachés sous la violence des coups de poing et de pied de Kaaris ». Des faits qui remontent au mois de janvier 2021, lorsque Linda P. s'est rendue au domicile de Kaaris et est tombée sur sa nouvelle compagne, Marion P., avant de casser le rétroviseur de sa Fiat 500. Suite à cela, le rappeur aurait forcé Linda P. à se rendre dans le garage où il l'aurait alors frappé à coups de poings puis mise au sol par une balayette.

Kaaris nie les faits

Toutefois, Le Parisien précise que Marion P. n'a à aucun moment tenté de mettre fin à l'altercation, qui a été enregistrée en audio par Linda P. Cette dernière n'a déposé une plainte que cet été, soit un an et demi après les faits dénoncés, via une déclaration de main courante. Linda P. aurait craint « pour sa sécurité », persuadée que Kaaris « tenterait de la faire taire pour que sa carrière ne soit pas entachée ». A l'époque, le rappeur avait nié « catégoriquement ces accusations fallacieuses de violences » par la voix de son avocat, Me Yassine Maharsi : « Une plainte pour dénonciation calomnieuse sera déposée sans tarder. Son ex-compagne se fait passer pour une victime parce qu'elle est l'agresseure. C'est une méthode, hélas, très banale et qui est vouée à l'échec ».

Sur les réseaux sociaux, la désormais ex-femme du rappeur a assuré que cette séparation était due au fait que Kaaris ne lui donnait pas assez d'argent afin de subvenir aux besoins de la petite fille qu'ils ont eu ensemble. Placé donc en garde à vue ce mercredi matin, l'interprète de "Or Noir" et éternel rival de Booba va devoir répondre aux faits qui lui sont reprochés. « Nous avons insisté pour qu'il soit entendu le plus rapidement possible et avons demandé une confrontation pour mettre son accusatrice face à ses contradictions. C'est la procédure classique dans ce genre de situation. Mon client est très serein » indique au Parisien Me Yassine Maharsi, son avocat.