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mercredi 20 avril 2011 13:03

Sia prête sa voix à Juliette Katz sur "Vague à l'âme"

Par Thierry CADET | Rédacteur
La jeune chanteuse Juliette Katz, coup de coeur d'Alain Souchon, signée sur le label AZ/Universal, bénéficie d'un guest de choix sur son premier album à venir (déjà porté par le single "Tout le monde"), en la présence de Sia sur le morceau "Vague à l'âme" : écoutez un extrait ! Un disque qui comprendra par ailleurs les signatures de Mike Ibrahim ou Albin de la Simone.


« Je suis née dans la musique, j’ai grandi dans la musique et je n’ai jamais eu envie d’autre chose ». Au moins, c’est clair. Depuis l’âge de quatre ans, Juliette Katz veut être chanteuse. Mais ce n’est pas parce que papa a été quelques années “dans le métier” que le chemin a été rectiligne. Au contraire, même, elle a fait des détours et elle a pris son temps avant que ne sorte son premier album, déjà porté par le single "Tout le monde". Un disque qui contiendra par ailleurs un duo exceptionnel avec la chanteuse Sia, "Vague à l'âme". « Je n’espérais même pas une chose pareille. De toute façon, ça m’aurait paru absolument infaisable. La chanson a plu à Sia. Alors elle a écrit son texte avec une mélodie bien à elle qui s’insère dans la compo originale. Et, à l’écoute, ça a l’air absolument évident. Quelle rencontre artistique... » déclare Juliette Katz.

Ecoutez un extrait du duo entre Juliette Katz et Sia, "Vague à l'âme" :


On découvre aujourd’hui Juliette Katz, fille d’aujourd’hui, romantique et cash, sentimentale et drue. Ronde, oui, mais capable de belles férocités. Avec sa voix un peu éraillée de diva soul, elle se promène dans la pop et la chanson avec le même mélange de légèreté et d’engagement, de confiance et de candeur. Avant de savoir lire, elle rêve de paillettes et de chorés devant la télé. Vers sept ans, elle a un coup de cœur pour Georges Brassens. « Puis l’envie évolue, forcément. J’ai eu envie de la scène, envie de partager, envie d’un langage qui parle aux gens sans barrière de langue ou de style. L’écoute, le regard, le respect ». Elle se passionne pour Portishead, Massive Attack, Emiliana Torrini, Sia, Rage Against The Machine… Mais elle se reconnait groupie de Pauline Croze. « Ses mélodies sont sublimes, sa voix est magnifique. Je la trouve vraie. Elle m’inspire beaucoup ».

Juliette n’était pas taillée pour l’école. Elle a aimé habiter en Inde pendant un an, aller en classe pieds nus et vivre sans électricité. De retour en France, elle redouble deux fois, bifurque vers une école de musique, donne ses premiers concerts à Pondichéry (et en français) à l’occasion d’un retour en Inde, élabore un premier répertoire original qui séduit Alain Souchon – « Il a parlé de moi à sa maison de disques mais je n’étais pas prête ». Sur un coup de tête, elle part en Russie rejoindre un copain : « Il est russe et guitariste. Il a monté une tournée à l’arrache : on a fait quinze dates en français en trois semaines. Super expérience ». Par hasard, elle entre en mannequinat et devient une des “rondes” les plus en vue dans les magazines. « J’aurais pu devenir l’égérie d’une marque mais je n’avais pas envie de véhiculer l’image de la fille ronde qui s’assume, etc, etc… Même si c’est que je suis – une fille ronde qui s’assume ! »

Elle se cherche, évidemment. Puis elle se trouve. Elle commence à écrire avec Benedict Abt, rencontrée dans une résidence d’artistes. Et celle-ci lui présente Hélène Guyon, rédactrice dans la publicité… et qui a presque quarante ans de plus que Juliette. « Ça a tout de suite fonctionné entre nous. Elle apporte aux textes une maturité dont j’ai envie, pour ne pas véhiculer un côté ado – que je ne suis plus. Nous avons aussi travaillé avec Stéphanie Petrequin, en écrivant à partir de nos conversations, sur ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Et nous ne gardions que ce qui était vraiment habité… ». Car elle n’essaie pas de cacher derrière ses cheveux d’or et ses vingt-deux ans un caractère bien trempé d’artiste qui sait déjà ce qu’elle veut. Quand elle enregistre une partie de l’album à New York avec Scott Jacoby (producteur pour Ayo ou John Legend, notamment), celui-ci est épaté : elle assiste à toutes les séances, y compris les fastidieux calages des samples de batterie – « Il m’a dit qu’aucune chanteuse ne fait ça ».

Visionnez Juliette Katz live acoustique, "Tout le monde" (madmoizelle.com) :


Le chanteur et producteur américain n’est pas le seul à s’être penché sur le premier album de Juliette Katz. Plusieurs chansons ont été produites à Paris par Marlon B (Adrienne Pauly, Sinclair), arrangées par l’orfèvre Albin de la Simone ou composées par Mike Ibrahim. Comme avec Scott Jacoby, Juliette Katz a co-composé, posé partout ses yeux et ses oreilles, avec toujours l’envie que ses chansons lui ressemblent. Elle a procédé de même quand elle a composé deux chansons avec Bardi Johannsson (Bang Gang, Lady & Bird), en échangeant les idées pour que tout lui convienne, pour que tous les titres de son album lui appartiennent vraiment. Une de ces chansons, "Vague à l’âme", est un duo avec Sia, chacune des deux chanteuses s’exprimant dans sa langue et dans ses propres mots.

Quand elle compose, quand elle écrit, quand elle chante, Juliette Katz tient à se montrer telle qu’elle est vraiment, entre deux pôles également brûlants – le sentiment et la franchise. Elle a voulu son album ainsi, « cohérent tout en étant diversifié, avec des chansons pop, des chansons rock, des chansons soul, des chansons planantes… » Définitivement, ce disque lui ressemble. A-t-elle un plan ? « Je n’ai pas de stratégie. J’ai toujours fonctionné au jour le jour. Malheureusement. Ou heureusement ».
Pour en savoir plus, visitez son MySpace officiel.
Ecoutez et/ou téléchargez le premier single de Juliette Katz, "Tout le monde".

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