Crédits photo : Pochette de l'album
My Major Company a pris l'habitude de révéler les talents. Après Grégoire, premier artiste à être produit par les internautes via le site participatif, d'autres ont eu la chance de débuter par ce biais, de Joyce Jonathan à Baptiste Giabiconi ou Irma. Toujours en quête de déceler les chanteurs de demain, le label français met désormais en avant son nouveau poulain, Julien Comblat. Auteur, compositeur, guitariste, pianiste et interprète, le jeune homme fait le grand saut cette semaine et publie son premier album "Monde nouveau" dans lequel il lève le voile sur un univers pop, teinté de touches urbaines, où il aborde des thèmes légers et universels, tels que l'amour bien évidemment, mais où il donne également son avis sur l'état de notre société.

C'est d'ailleurs le thème de "Monde nouveau", le premier extrait officiel qui donne son nom à l'album. « Ce monde n'a pas de sens / J'ai de la peine à le dire / Certains gosses n'ont pas de crayons mais voient des mines à terre / Car l'homme place le monétaire avant l'humanitaire » rappe Kheiron sur le titre de Julien Comblat. C'est d'ailleurs lui l'autre surprise du projet puisque l'artiste a d'abord été découvert en tant qu'humoriste dans le Jamel Comedy Club puis dans la série "Bref" de Canal+. Cette année, il a décidé de demander au public de financer son premier album sur My Major Company et a récolté plus de 36.000 euros. Avant la parution de son projet, il fait ses armes grâce à Julien Comblat, qui l'a invité sur son disque. Le résultat est assez réussi et s'inscrit dans l'air du temps grâce à une chanson pop aérienne, qui aurait sa place sur les ondes.

Écoutez "Monde nouveau", le premier single de Julien Comblat :



A 24 ans, Julien Comblat a décidé de toucher à tout sur ce premier album "Monde nouveau". Toujours pop, il parvient à accrocher d'emblée sur plusieurs pistes au potentiel commercial fort comme l'enjoué "C'est comme ça", l'un des meilleurs morceaux du projet, ou encore "Comme on s'est dit", ballade où sa voix part dans les aigus, qui n'est pas sans rappeler M Pokora, avec qui il a déjà collaboré dans le passé. Éclectique, le chanteur s'essaie à la dance sur "Dreamer" et l'électro sur l'énergique "Bien évidemment", tandis qu'il s'approche d'un esprit plus acoustique sur "Tout se vend", où il évoque notre société de consommation et le pouvoir de l'argent. Il goûte également à la folk sur le radiophonique "S.O.S.". De quoi plaire au maximum d'auditeurs.