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Disparue des classements depuis quelques années maintenant, JoJo a pourtant commencé sa carrière à l'âge de 13 ans. Souvenez-vous, en 2004, la jeune fille faisait une entrée fracassante dans le monde de la musique avec son single pop-R&B "Leave (Get Out)", classé douzième des meilleures ventes en France et écoulé à 3 millions d'exemplaires dans le monde. Aujourd'hui, la chanteuse a bien grandi et est bien décidée à faire valoir ses droits auprès de son label Blackground (Universal). « Je n'ai aucune relation avec Blackground. Ils ont stoppé toute communication avec moi et sont incapables de promouvoir, vendre et distribuer un album » lâchait-elle au mois d'avril, lors d'un entretien avec Rolling Stone. Car en effet, son troisième album, baptisé au préalable "Jumping Trains", n'est jamais paru alors qu'elle planche dessus depuis cinq années maintenant.

Prisonnière de son contrat avec Blackground, JoJo a décidé d'employer la manière forte. Après avoir tenté de faire bouger les choses en publiant quelques singles comme "Disaster" ou "Demonstrate", l'artiste, très remontée, vient d'engager des poursuites contre son label et Da Family Records, selon le New York Daily News. D'après elle, elle n'est plus leur artiste et avance un article de loi de l'Etat de New York qui stipule qu'un contrat de travail signé pour un mineur ne peut pas durer plus de sept années. JoJo est formelle, son contrat a été conclu en 2004 par ses parents, et aurait donc dû prendre fin en 2011. Afin de voler de ses propres ailes et de renouveler ses équipes pour mieux créer, la chanteuse emploie enfin les grands moyens.

Regardez le dernier clip de Jojo, "André" :



Il faut préciser que son troisième album, sans cesse annoncé, a été repoussé à de nombreuses reprises et ne verra visiblement jamais le jour. En tout cas, pas chez Blackground. Si son deuxième album "The High Road", au succès mitigé malgré le hit "Too Little Too Late", remonte à 2006, JoJo n'est pas restée les bras croisés. En effet, lasse d'attendre l'avancée de son projet studio, elle a enregistré une mixtape baptisée "Can't Take That Away from Me" en 2010 et a même récidivé en décembre dernier avec "Agápē", acclamée par la critique et qui a donné naissance à un virage musical plus urbain, comme en atteste le titre "André". Reste à savoir si JoJo parviendra à remporter cette bataille et a trouver un autre label qui voudra s'atteler à la faire revenir dans la course au succès, à l'aide d'un nouvel album. « Je n'ai pas enregistré d'album depuis si longtemps que je ne sais même plus ce que c'est » avait-elle ironisé récemment.