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En septembre dernier, Maxim Nucci relançait son projet Yodelice avec le single "Keep Running", annonciateur de son nouvel album "The Circle" qui sortira ce vendredi. « Plus d'une fois, je me suis dit que je garderais ce nouvel album pour moi. Raconter mon histoire, faire ce voyage intérieur, retrouver mon univers, en mode mineur et mélancolique, c'est vertigineux quand on a vécu des aventures comme Johnny et Jain » explique l'artiste, de retour après neuf ans d'absence. Pourtant, Maxim Nucci n'a jamais vraiment arrêté de travailler, lui qui a notamment produit les albums de Jain, du rappeur Sopico et qui a collaboré durant sept ans avec Johnny Hallyday. Il lui a notamment réalisé l'album "Rester vivant" et c'est lui qui a terminé le disque "Mon pays c'est l'amour", qui a battu tous les records, après la mort du rockeur.

"J'ai envie de garder pour moi ces souvenirs"

Auprès du Parisien, Maxim Nucci révèle pourquoi il ne veut plus évoquer Johnny Hallyday dans les médias. « Avec Johnny, tout est sujet à fantasmes, à polémiques, et je n'ai pas envie d'être là-dedans » explique l'artiste, discret et pudique, qui préfère rester dans l'ombre : « J'ai envie de garder pour moi ces souvenirs et ne pas tomber dans ce qui s'apparente souvent au voyeurisme ». Pour autant, celui qui se fait appeler Yodelice a accepté de se confier sur son lien fort avec Johnny Hallyday, dont il est devenu un véritable ami au fil des années. « Je me rends compte de la chance et de l'aventure extraordinaire que j'ai vécue. C'est une drôle d'histoire d'amitié avec une grande différence d'âge, une grande bienveillance et une passion commune » a révélé Maxim Nucci, encore étonné que la magie ait pu se produire entre eux d'eux.

Que lui appris le rockeur ? « L'urgence. On ne répétait pas beaucoup avant d'enregistrer mais quand il arrivait devant le micro, il donnait tout. C'était hyper intense et bouleversant. Il fallait que ça aille vite et que tout le monde soit prêt. Il avait cette exigence, de soi et des autres » a confié Maxim Nucci, conscient d'avoir vécu quelque chose de rare : « Grâce à Johnny, j'ai pu aussi collaborer avec des musiciens et des producteurs que j'admirais. Je suis né à Créteil en 1979, je lisais leurs noms sur mes disques. Mes premières idoles, ce n'était pas les chanteurs, mais eux… ».