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Le compte à rebours est lancé pour Jenifer ! Le 3 mars prochain, la chanteuse lancera à Amnéville sa grande tournée pour promouvoir son dernier album "N°9", emmené par les titres "Sauve qui aime" ou "En attendant". « Ce sont des chansons que je projetais dès le début sur scène. J'aspirais à quelque chose de festif, qu'on soit nombreux, qu'on appelle les gens à participer à un spectacle. Et qu'on soit en roue libre aussi sur scène. Avec cet ADN-là, j'ai pu me permettre d'être moins scolaire, moins disciplinée » explique la chanteuse en interview sur Purecharts, impatiente d'aller à la rencontre de son public, notamment lors d'un concert à Bercy le 18 mars prochain. Elle prépare en parallèle une réédition de son album avec les bonus présents sur les éditions spéciales, des remixes ainsi que « des feats » avec des participants dont on ne connait pas encore l'identité.

"Je suis en overdose de moi-même"

Si on a beaucoup vu Jenifer sur les plateaux de télévision ces derniers mois, elle qui a notamment chanté "Mourir demain" avec Patrick Fiori sur France 2 pour une émission spéciale Saint-Valentin ou participé à "La boîte à secrets" cette semaine, la chanteuse s'est confiée à notre micro sur l'exercice pas si évident de la promotion. « On devient mécanique, et c'est chiant. À chaque promo, j'essaie d'être focus sur le moment présent parce que je suis hypersensible et j'ai un gros problème de concentration. L'hypersensibilité, tu peux repenser au jour d'avant, à ce que tu as dit, ce que tu aurais pu dire... Tu te remets en question en permanence. Je peux me torturer comme ça » a expliqué en toute transparence l'interprète de "Est-ce que tu danses ?", jamais très à l'aise avec les confidences : « Quand il s'agit de parler de soi, c'est toujours un peu plus complexe pour moi ».

Comme Zazie, qui a expliqué vouloir se faire plus rare dans les médias, Jenifer réfléchit à ce sujet. « Pour être honnête, j'ai posé la question à ma manageuse tout à l'heure. Je m'interroge toujours sur le fait de trop en faire. Le trop est l'ennemi du bien et j'avais l'impression que je faisais trop de choses » a déclaré la chanteuse à notre micro, prête à changer ses habitudes : « Mon appréhension c'est de soûler les gens. J'ai toujours peur qu'à force de me voir, ça fasse l'effet inverse. Souvent, quand je rentre à Nice ou en Corse, on me dit : "Mais on te voit partout ! Tu n'arrêtes pas ! Mais comment tu fais avec les enfants etc ?". Et quand je parle depuis le matin, je suis en overdose de moi-même, je m'autosoûle ».