Crédits photo : Montage Pure Charts / Abaca / Bestimage
On le sait, Jean-Louis Murat n'a pas la langue dans sa poche. Par le passé, le chanteur n'a pas hésité à donner un avis tranché sur Johnny Hallyday (un « chanteur minable et ringard »), Lana Del Rey (« une arnaque ») ou PNL (« une vaste et funeste blague », « des petits Macron qui essaient de faire du pognon en ayant le QI d'une fourchette »). Cette fois-ci, sa nouvelle cible se nomme Angèle. Dans une interview accordée à Paris Match, à l'occasion de la sortie de son album "Baby Love", l'interprète de "Regrets" n'est pas tendre envers la chanteuse phénomène belge, dont sa petite-fille est fan : « Angèle, c'est une Chantal Goya 2.0. Et je sais que quoi je parle. Lucie, ma petite-fille de 8 ans, en est dingue ».

"Angèle va prendre des airs de pré-mamie bientôt"

Si Angèle est notamment célèbre pour son engagement féministe et sa chanson anti-sexisme "Balance ton quoi", ce n'est pas au goût de Jean-Louis Murat : « Nous, les mecs, elle nous surplombe avec un culot dingue, elle nous dit "Tu ne regardes pas, tu ne touches pas" tout en faisant des chorégraphies de peep-show. Mais t'as envie de lui dire : "Arrête ma fille, arrête" ». « J'en ai côtoyé pas mal, des chanteuses qui ont la science infuse. Mais Beyoncé ou Rihanna n'ont jamais écrit un titre. Si elles n'avaient pas de mecs derrière, elles n'en seraient pas là » estime le chanteur avant de donner un avis tranché sur l'avenir de sa carrière : « Angèle elle va prendre des airs de pré-mamie bientôt et ce sera fini ». La chanteuse, aux 800.000 disques vendus, et qui avait déjà attaqué la couverture « sexiste » de Paris Match, appréciera...

Goldman "m'a jugé violemment"

Loin de s'arrêter là, Jean-Louis Murat s'en prend à une autre figure de la chanson française : Jean-Jacques Goldman ! Ce dernier aurait refusé de reprendre une chanson de lui durant un concert des Enfoirés : « Ce mec m'a jugé violemment, m'a exclu du clan sans jamais m'en parler et ça m'énerve. Surtout quand tu vois qu'il n'écrit plus de chansons ». Le tout avant d'expliquer ses multiples joutes verbales puis d'expliquer son absence des plateaux télévisés : « C'est quoi cette histoire où il faut dire du bien de tous ceux qui font le même job que toi ? Les groupes anglais n'hésitent pas à se friter. Les Beatles et les Stones s'allumaient en interview. Et personne n'a jamais vu de problème à ça (...) Je me suis retrouvé à être la langue de pute de service. Au fond, les artistes devraient rester chez eux et fermer leur gueule ».